Actualité
Le 21 mar 2025

Le livre papier : une fin annoncée qui n'a jamais eu lieu (et qui n'aura jamais lieu)

Chaque année, la même prédiction refait surface : le livre papier serait en voie d'extinction, supplanté par les supports numériques. Pourtant, les chiffres les plus récents (2023) dressent un tout autre tableau. Non seulement le livre imprimé reste le premier choix des lecteurs français, mais son ancrage dans les habitudes de lecture demeure largement dominante.
75 % des ouvrages déposés à la BNF sont papier, le reste est papier75 % des ouvrages déposés à la BNF sont papier, le reste est papier

Un ancrage massif : 38 millions de lecteurs pour l'imprimé

Selon la 13ᵉ édition du Baromètre des usages du livre (SOFIA, SNE, SGDL), trois Français sur quatre ont lu ou écouté au moins un livre en 2023. Parmi eux, 38 millions ont opté pour un livre papier, contre 12 millions pour le livre numérique et seulement 5 millions pour les livres audio physiques.

L'imprimé domine aussi en termes d'exclusivité et de rituel de lecture :

La majorité des lecteurs papier ne sont pas tentés par le numérique ou l'audio. Parmi tous ceux qui lisent des livres papier, environ 66% (soit deux lecteurs sur trois) ne lisent pas du tout en numérique ni n'écoutent de livres audio. Ils restent exclusivement fidèles au format imprimé.

Le livre papier se lit avant tout chez soi : 97% des lecteurs déclarent le lire principalement à domicile, contrairement aux formats numériques et audio, souvent consommés en déplacement.

Si la lecture se pratique à toute heure, le livre imprimé conserve son rituel : 61% des lecteurs le lisent principalement le soir, marquant son rôle fondamental dans le quotidien.

Le livre numérique progresse, mais reste marginal

Certes, le numérique poursuit une lente progression, représentant aujourd'hui 10,1% du chiffre d'affaires des éditeurs (283 M€ en 2023). C'est une évolution, mais à titre de comparaison, aux États-Unis, l'ebook représente 20% du marché, avec un chiffre d'affaires de 3 milliards de dollars.

Pourquoi une telle différence ?
Parce que les éditeurs français ont toujours misé sur le papier, contrairement aux éditeurs anglo-saxons. En France, le numérique n'a jamais retenu d'une stratégie forte de la part des maisons d'édition, ce qui explique ses prix élevés et sa progression plus lente.

Les bibliothèques, toujours au cœur du circuit du livre

Autre enseignement clé de cette étude : le circuit du livre papier est loin d'être menacé.

- 58% des lecteurs de livres imprimés privilégient l'achat neuf en librairie ou en grande surface spécialisée.
- L'occasion représente seulement 18% des achats.

Mieux encore, la fréquentation des bibliothèques reste forte : un Français sur deux a déjà emprunté un livre en bibliothèque, et 63% des lecteurs réguliers y sont inscrits .

Loin d'être un vestige du passé, le livre papier s'adapte aux usages, résiste aux modes et conserve une place centrale dans l'écosystème du livre .

Un marché solide, une transition à son rythme

Oui, l'ebook et le livre audio gagnent en popularité, mais le livre papier reste indétrônable. Il ne s'agit pas d'une opposition, mais d'une coexistence. Si le numérique séduit une nouvelle génération, le livre imprimé demeure la colonne vertébrale de l'édition.

Les chiffres le montrent : le livre papier est bien vivant. Ce n'est pas une affaire de nostalgie, mais de réalité économique et culturelle.

12 (ou plutôt 13) bonnes raisons de rester fidèle au papier

1.     Pas de batterie, pas d'obsolescence : contrairement au livre numérique, le livre papier ne tombe jamais en panne et ne nécessite pas de mise à jour.

2.      Facile à prêter sans risque de piratage : on peut confier son dernier Gallimard à un ami sans craindre qu'il disparaisse dans un cloud.

3.     Il survit aux chutes : plusieurs expériences scientifiques ont démontré qu'un livre peut résister à une chute du 47ᵉ étage. Aucune liseuse n'a encore survécu à l'expérience.

4.     Un livre papier n'espionne pas le lecteur : contrairement aux liseuses qui enregistrent tout, un livre ne sait pas combien de temps vous mettez à lire une page. Il se mêle uniquement de ce qui le regarde !

5.     Le toucher du papier : chaque impression à sa texture, parfois granuleuse, parfois douce. Une liseuse, c'est toujours la même coque en plastique.

6.     Une manière de se poser auprès de ses invités : une belle bibliothèque richement garnie impressionne davantage qu'une liseuse abandonnée sur la table basse.

7.     Un cadeau qui a de la gueule : un livre bien choisi est une attention personnelle qui décore à merveille le pied d'un sapin. Un code promo pour un ebook, moins.

8.     Un livre papier ne disparaîtra pas dans un bug numérique : pas de risque de voir son livre effacé d'une bibliothèque cloud sur décision d'un algorithme obscur.

9.     Faire de la muscu discrètement : lire À la recherche du temps perdu en intégrale ou Belle du Seigneur à bout de bras peut être considéré comme un entraînement validé par un coach sportif.  

10.  En cas de fin du monde, le livre papier peut servir (au minimum) de combustible, contrairement à une liseuse.

11.  Une arme de défense improvisée : un bon gros roman peut assommer un cambrioleur. Une liseuse ? Pas sûr, sauf si vous la maîtrisez comme un shuriken.

12.  Une cale pour les armoires : ici encore, le livre papier à fait ses preuves.

13.  (Bonus porte-bonheur) : pour les lecteurs superstitieux, toucher un livre, c'est un peu comme toucher du bois. Ça porte bonheur et prévient le mauvais sort, faisant du livre papier un talisman autant qu'un objet-plaisir.

 

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41 CommentairesAjouter un commentaire

Ah le plaisir charnel du papier et le poids de la Culture !

Publié le 29 Mars 2025

@Michel CANAL
Pouet ! Pouet !

Publié le 28 Mars 2025

Du vent, Pépère, rien que du vent... toujours du vent ! Déjà 13 commentaires sans d'autre but que de critiquer bêtement, d'occuper de l'espace. Je m'étonne que les gestionnaires de @monBestSeller vous aient laissé bordéliser cette tribune depuis une semaine. Je présume donc que vous allez vous faire virer sous peu... comme toujours !

Publié le 28 Mars 2025

@Michel CANAL
Relisez-vous, joli cœur. Il faudra tout de même un jour que vous appreniez à écrire. Surtout que vous avez l'audace de vous prétendre écrivain - ouaf ! ouaf !

Publié le 28 Mars 2025

@Autant en emporte le vent, pseudo bien choisi pour faire du vent... j'ai eu beau chercher, c'est votre seul commentaire. Pour ce qui me concerne, j'avais préalablement nourri le débat par un commentaire, ce qui n'est pas votre cas. Quant au côté désobligeant voire méprisant selon vos termes, prenez la peine de lire tous les commentaires et vous aurez "peut-être" un avis plus pertinent et plus avisé sur leur contenu. Cela s'appelle parler pour ne rien dire. Et comme celui (qui se dit "celle", l'amuseur public, la concierge guettant au trou de la serrure toujours prêt à bondir pour affirmer sa présence) à qui vous faites allusion avec vos gros sabots, je ne vois pas de rapport dans vos commentaires respectifs, encore moins d'intérêt, avec le thème de la tribune. Bon vent !

Publié le 28 Mars 2025

@tuttiquanti. Non le livre papier ne disparaîtra pas; pour une raison simple : tourner les pages, c'est tellement mieux que scroller... qui nous fait revenir à l'époque des rouleaux de parchemin! et le volume fut une révolution. cf Irene VALLEJO "Linfini dans un roseau" (https://www.babelio.com/livres/Vallejo-Linfini-dans-un-roseau--Linvention-des-livres-d/1480079)

Publié le 28 Mars 2025

@Michel Canal Votre propos est assez désobligeant, pour ne pas dire méprisant, envers ceux* qui ont participé honnêtement et intelligemment à ce forum et qui ont formulé, si vous les aviez lues, des réflexions intéressantes, d'autant que la vôtre n'apporte rien de nouveau et n'est qu'un plagiat, un coupé-collé de celui de la dame à qui vous adressez vos compliments, un rien flatteur, coquin ! (Ah ! le charme évanesçant des particules !). Se pourrait-il que vous fassiez votre marché ?
* À moins que vous n'en visiez qu'un(e) seul(e) et dans ce cas, il faut le lui dire. Prendre votre petit courage à deux mains.

Publié le 28 Mars 2025

@Michel CANAL
Salut à vous, joli cœur ! Mais qu'est-ce que vous pouvez être lourdingue ! Est-ce acquis, chez vous, ou est-ce inné ?

Publié le 28 Mars 2025

A contrario des nombreux commentaires polémiques ou sans intérêt pour amuser la galerie, j'ai trouvé le vôtre très intéressant, @Sylvie de Tauriac.
Une excellente synthèse, argumentée, sur le livre papier et les supports numériques : la primauté du livre papier, mais les changements en train de se produire ; l'évolution des maisons d'édition qui tentent d'économiser ; la tendance à consommer et à lire moins ; l'alimentation des futures liseuses pour livres numériques par l'énergie solaire ; l'influence du coût d'un livre papier incitant les maisons d'édition à ne plus prendre de risques avec des nouveaux auteurs, versus l'économie que présente le livre numérique ; l'avenir du livre numérique (liseuse pratique en voyage, un seul fichier pour des milliers de lecteurs, les forêts épargnées) ; enfin les points positifs et négatifs dans les deux cas et l'intérêt de cumuler plusieurs formes de lecture, l'utilité du livre audio pour les mal-voyants...
Bref, un commentaire qui sort du lot et qui relève le niveau de tant d'autres. MC

Publié le 28 Mars 2025

@bichetdenis 11G
C'est tout à fait exact. C'est aussi mauvais dans la forme que dans le fond.

Publié le 27 Mars 2025

Cher ami,
Je vous mens
si je vous cache
que vos vains venins.
sont autant
de compliments
de la crasse au talent...

Et que l'on sache
que les esprits vils
sont au bon vin,
ce qu'est la vinasse...

Encore fallait-il
que je l'écrivisse
ou que je le signalasse
comme disait l'écrevisse
à la rascasse...

PS : Voilà, je crois que là, le fond et la forme sont réunis...

Publié le 27 Mars 2025

@Vous voyant discourir sans queue ni tête et, disons-le nettement, raconter n'importe quoi, j'en viens à me demander quelle sorte de produit d'épicerie est pour vous la littérature. Mais il est notable que la confusion d'esprit dont vous faites preuve ici m'éclaire sur le pourquoi du comment de l'indigence de vos textes. Merci.

Publié le 27 Mars 2025

@Catarina Viti... Votre réponse est étonnante, émotionnelle, pour ne pas dire surréaliste, rien ne s'oppose structurellement à lire la Pléiade, Baudelaire, Sagan, Rimbaud, Aragon, Maupassant sur une tablette... D'autant que toutes les œuvres tombées dans le domaine public sont accessibles...
PS : J'ai pas pigé l'allusion au lycée de Versailles, qui est bis repetita, je crois ? Je suis de la race de Louise Michel. Je suis né a mi chemin entre elle et JdA, sur les bords de la Meuse endormeuse chère à Charles Péguy, pas de celle des aristos, ni des Versaillais...

Publié le 27 Mars 2025

Cher ami, je dis simplement qu'entre la forme, sans le fond, ou le fond, sans la forme, je choisis le contenu plutôt que le contenant. Mieux vaut boire un Saint-Émilion dans un verre en plastique que de la vinasse dans un verre à pied... mais chacun ses choix, Toto. Je laisse aux gogos le soin d'acheter de la piquette avec des étiquettes de châteaux bidons... Je le sais d'autant mieux que, dans l'Aude, les voitures sont immatriculées 11 et les camions qui transportent du vin 33... Nous avons d'excellents vins en Languedoc, mais le tout venant part en Gironde pour des coupages qui finissent à bas prix avec des étiquettes ronflantes sur les gondoles de supermarché et pas qu'à Venise... Idem pour la littérature tape-à-l'œil qui séduit d'autres gogos...
PS : J'avais oublié que pour vous, le fond, est une donnée abstraite et facultative.

Publié le 27 Mars 2025

@bichetdenis 11G
Je trouve cocasse votre idée de juger de la littérature en distinguant le fond et la forme. Ce qui est bien, c'est qu'on se s'ennuie jamais avec vous.

Publié le 27 Mars 2025

L'article est intéressant et les chiffres montrent la primauté du livre papier, mais il faut noter les changements qui sont en train de se produire : 1/ le papier est de plus en plus cher ( les éditions Folio impriment en Espagne ), 2/ les maisons d'édition tentent d'économiser ( moins de correction, utilisation de l'IA au détriment de la qualité ), 3/ les gens consomment moins et lisent moins. 4/ les futures liseuses pour livres numériques seront alimentées par l'énergie solaire, ce qui est un progrès immense. 5/ Le coût d'un livre papier est tel que les maisons d'édition ne prennent plus de risques avec des nouveaux auteurs. Alors que le livre numérique représente une économie considérable et la possibilité de donner une chance à des auteurs comme nous.
Personnellement, j'adore le livre papier ( mes yeux souffrent moins ), mais je pense que le livre numérique a un grand avenir : une liseuse est pratique en voyage, un fichier pour des milliers de lecteurs, et les forêts sont épargnées. Il y a beaucoup de points positifs et négatifs dans les deux cas, alors le mieux est de cumuler plusieurs formes de lecture. Le livre audio est extrêmement utile pour les mal-voyants, les personnes âgées et les très jeunes enfants. Il y a beaucoup à dire, n'est-ce pas ? @Sylvie de Tauriac

Publié le 27 Mars 2025

En 1976, Bruno Roy prophétisait la mort de « La Blanche » pour les raisons que nous vivons maintenant.
Je n’ai pas vraiment saisi votre propos, @bichetdenis 001Y (et peut-être lycée de Versailles), mais quoi qu’il en soit, voici le fond de ma pensée : un texte numérique de A à Z (et du producteur au consommateur) ne sera jamais de la littérature telle qu’on l’a jusqu’ici définie. Ce sera autre chose, mais Dieu merci, je serai morte et ne verrai rien de tout cela.

Publié le 27 Mars 2025

@Catarina Viti "La première partie de votre démonstration est enlevée et savoureuse. La seconde moins convaincante. En effet, si l'on (et vous ) considère que la tablette, l'ordinateur, ou l'écran ne sont que des contenants, comme une bouteille ou un flacon qui peuvent contenir aussi bien du pipi de chat qu'un excellent cru, un Saint-Emilion, une liqueur bénédictine, voire le Saint-Crême, il en va de même pour les, écrans. Les contenus littéraires les plus nobles et les plus délicieux peuvent logiquement s'y trouver. C'est peut-être pour en revenir à mon argument, la faute aux éditeurs qui, justement, ne laissent publier en ebooks que textes de qualité moyenne (selon votre suggestion),et réserveraient ceux des auteurs labellisés au format papier. Ce qui reste à aussi prouver, car il y a aussi beaucoup de daube dans les librairies..." Et je ne parle pas du style, qui peut être excellent, mais qui n'est trop souvent que le cache misère (pour reprendre votre expression) d'une littérature sans fond, d'une vacuité ou d'une prétention philosophie, artistique affligeante...

Publié le 27 Mars 2025

Le hic, avec le livre papier, ce sont les acariens. Voilà un bel avantage que l'on ne peut retirer aux liseuses. La lecture sur papier et la lecture sur écran sont deux choses distinctes. C'est aussi simple que cela. Et ça n'a rien à voir avec le charme de ces vieilles bibliothèques où nous avons grandi, le parfum des pages (là, je sèche, le papier, à moins qu'on ne le parfume à la violette, ne dégage que l'odeur des déjections acariennes), la sensation du papier (à moins de lire chez la Pléiade -qui rappelle surtout l'église- ou Fata Morgana et son papier velin 110 grs, le papelard utilisé de nos jours par les imprimeurs n'a pas grand chose de poétique, et puis, il faudrait savoir : on lit pour lire du texte ou pour caresser des pages ? Dans la seconde hypothèse, il est plus sensoriel de caresser un chat, un furet, ou... des poules lesquelles, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, sont d'une “soyeur” inénarrable).
Non, ce qui fait la différence fondamentale c'est le mode, l'expérience de lecture. Ce qu'il se passe entre l'œil et le cerveau.
La plupart des mauvais textes (tous genres confondus) sont produits uniquement sur écran.
Tous les auteurs sérieux le savent : on ne peut pas se contenter du numérique. Le passage par l'imprimante est obligatoire. C'est même LE MOMENT DE VÉRITÉ. Un texte peut tenir à l'écran et s'effondrer sur papier. L'écran est un cache-misère, ou, rendons lui grâce, un outil prodigieux. Mais jamais il ne révèlera ce que le papier dénonce : le mot mal choisi, la phrase alambiquée, le contre sens, la pauvreté d'un texte, la vanité d'une idée qui se croit la graine d'un texte et qui n'est rien de plus qu'une liste de courses.
Peut-être que nous irons (dans un temps futur) vers la logique de la Pléiade justement : les écrits de second ordre en numérique ; les écrits de premier ordre en papier.

Publié le 27 Mars 2025

Le livre papier, tout à la fois inspiration et respiration, ne peut disparaître.

Publié le 26 Mars 2025

De plus en plus drôle : "C'est pas moi, c'est l'autre"...
Z'êtes un gros nul, admettez-le et passons à autre chose.

Publié le 25 Mars 2025

On fait sa grosse jalouse Béranger...
PS : si vous voyez une case à cocher "par chapitre" vous me dites... j'ai pris le plus approchant, gros malin...
PS : qu'un roman historique provoque des extases orgasmiques serait le plus beau des compliments, s'il n'émanait d'un malotru (en un seul mot)...

Publié le 25 Mars 2025

C'est amusant. Vous êtes amusant. Sans blague. Parce qu'il faudra m'expliquer pourquoi vous avez noté "feuilleton" le machin à la noix que vous publiez sur le site et qui plonge, à chaque épisode, dans une extase quasi orgasmique une certaine lectrice. Serait-ce que vous racontez n'importe quoi ? Je n'ose le croire...

Publié le 25 Mars 2025

En fait, publier un livre par épisode est différent d'un feuilleton... Informez vous sur Wiki, non d'un petit chien à poil dur...

Publié le 25 Mars 2025

Spécieux, mon cul. De toute façon, je ne parle pas avec les feuilletonistes. Ils sont la lie de la littérature.

Publié le 25 Mars 2025

Argument obsolète. L'info n'était pas ce qu'elle était (elle a été multipliée par dix ou cent), les lecteurs pas si exigeants, les erreurs fréquentes, ils passaient des heures en bibliothèques, et avaient quantité d'apprentis...

Publié le 25 Mars 2025

Hou là là ! Pauvres écrivains d'avant Wikipédia qui se trouvaient sans ressources ! Leur vie d'auteur devait être un véritable martyre ! Je souffre encore pour eux !...

Publié le 25 Mars 2025

Je me demande si on ne retombe pas sur le sujet du numérique de cette rubrique. S'il est vrai que les vrais lecteurs aiment le papier, comme une belle matière qui fleure bon et dont le toucher est sensuel, il existe chez les petits marquis de l'écriture, un besoin, de se distinguer à peu de frais, en affichant leur mépris pour Wikipédia, qui n'est rien d'autre que la collection des savoirs évolutifs et participatifs de l'humanité en ligne... Encyclopédie à laquelle ont recours tous les écrivains pour vérifier leurs informations et que ne permettrait pas le papier...

Publié le 25 Mars 2025

"Il y a des coups de pied au cul qui se perdent." (Jean 3.16)

Publié le 25 Mars 2025

Les stigmates de la dernière raclée s'estompent à peine, que déjà, comme un morveux effronté, il vient réclamer une deuxième avoinée... (l'Ecclésiaste IV/3. Wiki non garanti)

Publié le 25 Mars 2025

Je me souviens avoir lu incidemment quelque part que Wikipédia est un formidable outil de savoir. Je me souviens aussi que j'en suis restée sur le cul.

Publié le 25 Mars 2025

Finalement je me demande si livre papier et livre numérique ne sont pas complémentaires. Le livre numérique permet de décharger sa bibliothèque et se prête à l'achat compulsif. De façon ponctuelle ou par nécessité (période COVID) j'ai acheté des livres dématérialisés. Cependant je dirais que 95% des livres que j'achète sont en papier, pour faire vivre les librairies et parce que le numérique ne remplacera jamais leur odeur, le toucher des pages, la joie de revoir la couverture à chaque lecture, l'utilisation du marque-page. Je préfère savoir qu'un livre m'attend sur la table de nuit que dans un outil technologique. Un refuge encore en dehors de l'univers digital.

Publié le 25 Mars 2025

@Vanessa Michel...Merci pour ta réponse sur ce forum un peu oublié... Il faut tjrs défendre le laissé pour compte qui est paradoxalement la tablette numérique. Je disais que le prix du livre est le seul qui n'ait pas baissé parmi la plupart des objets manufacturés... d'autant qu'il n'a pas gagné en technologie comme les automobiles ou les ordinateurs, dont le prix a baissé en termes de pouvoir d'achat ou de francs constants... Le prix du papier est Peanuts... surtout si le gaspillage ne s'en mêlait pas…
Mais il ne faut pas oublier ma conclusion qui sous-entend que le livre papier doit rester l'objet de plaisir ou de collection et le numérique être destiné à la communication, aux échanges…, je ne conçois pas lire Wikipédia, formidable outil de savoir, avec ses mises à jour régulières, sur papier...
J'ai lu qqs romans sur tablette, le contenu passe bien... je ne parle pas des classiques, je serais incapable de lire Pagnol, Maupassant ou le Grand Meaulnes sur tablette... Bien à toi.

Publié le 24 Mars 2025

Je trouve cet article extrêmement réjouissant. Un immense merci ! Je suis personnellement incapable de lire sur tablette.
Cher Denis, @bichetdenis 11G c'est courageux de défendre les tablettes...
Au sujet de ton point 1: J'ignorais que le coût des livres avait baissé (surtout avec l'augmentation du papier). Mais comme il s'en vend beaucoup moins, c'est peut-être logique que leur prix n'ait pas suivi le mouvement ? Tu te demandes où part l'argent. Personnellement pour mon premier livre (20€), il y avait 6 € pour le libraire, 6 € pour l’éditeur et 6 € pour l'imprimeur environ. Je touchais 1 € 80 par exemplaire... Concernant le prix, un poche coûte moins qu'un paquet de cigarettes par exemple. Je ne trouve pas ça excessif, vu tout ce que ça apporte et du fait qu'on peut le relire toute sa vie... Quant aux bouquins plus chers, l'occasion est super abordable maintenant. Rien qu'avec le Boncoin, on a parfois des lots par auteur pour une bouchée de pain. De très belles éditions ! En plus, il reste les bibliothèques... Donc il y a toujours des solutions pour privilégier le papier si c'est lui qu'on aime - en ce sens, le prix ne me semble pas un argument.
Pour ton point 3: on peut/pourrait maintenant imprimer à la demande...
Point 4. C'est vraiment un avis personnel. Je trouve la lecture sur écran insupportable. Je ne suis pas sûre qu'on soit tous faits pour la tablette. Comme en 1er jet, certains passent immédiatement par ordinateur, d'autres écrivent à la main. Je reste convaincue qu'on ne lit pas de la même manière et avec les mêmes sensations sur écran. Même pour les BD, ça perd très certainement beaucoup! Et je n'ose pas imaginer comment aborder ou savourer "À la recherche du Temps perdu" sur liseuse par exemple...

Publié le 23 Mars 2025

Le livre papier un bon moyen d'échapper aux écrans d'ordinateur ou de portable.
Travailler 8 heures par jour sur un écran et lire un roman sur un écran !
Le livre papier vos yeux vous disent merci !

Publié le 22 Mars 2025

Comme @Maria De Sousa, de la vieille génération, je reste fidèle à la bibliothèque où s'alignent les ouvrages témoins de la culture de la famille. Outre le bonheur de les contempler, de porter sur eux un regard chaleureux, de les prendre en mains, de les feuilleter, de les lire, j'ai le plaisir de sentir leur odeur, de m'imprégner de leur contenu, de communier avec l'auteur…
Cela ne m'empêche pas de lire aussi des livres numériques, ce qui est parfois pratique et avantageux financièrement.
Je ne pense pas que le livre papier soit en voie d'extinction. Je suis persuadé qu'il restera un moyen élitiste d'acquisition de la culture, de sa transmission de main en main, de génération en génération.
Et au-delà de leur expression la plus ordinaire, l'esthète aura le bonheur de contempler les collections anciennes, originales, dans les bibliothèques les plus prestigieuses : familiales ou d'institutions telles que la bibliothèque Richelieu, la bibliothèque Mazarine, la bibliothèque nationale, celles de l'Assemblée nationale et du Sénat...

Publié le 22 Mars 2025

Comme il est de bon ton d'associer lecture et résistance à la modernité, et que personne ne défendra le livre numérique, je ne donnerai que cinq arguments :

1) Le prix des livres est le seul qui n’ait pas baissé malgré les progrès des moyens d’impression et la baisse des coûts de production. En argent constant, le prix des objets manufacturés a été divisé par dix en un siècle. Le numérique permettrait de faire sauter le verrou du monopole qui est une atteinte à la concurrence et à la liberté d'expression.... Et de ramener à quelques euros le livre numérique, assez pour payer correctement l’auteur, qui touche environ 1 € sur 20 € pour un livre papier. À qui va le reste ?

2) Il est vrai que le blockbuster est un objet de positionnement social, d'affirmation de soi, et que la moitié des livres achetés ne sont, semble-t-il, pas lus.

3) Le gaspillage : 80 % des livres imprimés (chiffre tenu secret par les éditeurs) finissent au pilon. Au secours, nos forêts !

4) La lecture sur tablette est très confortable, taille, choix des polices, luminosité douce, possibilité de lire la nuit, en avion, en vacances, sur une ile (batteries solaires)...

5) Paradoxe énorme : le site sur lequel nous surfons, MBS, est-il numérique ou papier ?

PS : Cependant on conçoit que le livre papier soit un objet de plaisir, de collection, comme les objets rares ou les œuvres d'art... Ce qui satisferait à tout le monde, les amateurs de contenu et les esthètes...

Publié le 21 Mars 2025

Je suis peut-être vieille génération mais j’adore le livre papier sous toutes ses formes. Le feuilleter, le lire, le tenir entre mes mains, sentir don odeur et même l’admirer dans ma bibliothèque… tout ça me rend heureuse beaucoup plus que faire défiler les pages sur un écran.
Cela dit, je peux aussi consulter et lire sur des applications de temps en temps. À chacun son kif !

Publié le 21 Mars 2025

@mBS
Je ne sais pourquoi, mais je me doutais que mon intervention déchaînerait votre enthousiasme. Cela dit, je ne comprends pas exactement l'allusion que vous faites à votre point 10, dans le sens où, en cas de fin du monde, la manière de se torcher le cul serait sans doute (mais je peux me tromper) la dernière préoccupation des rescapés. Sauf à considérer, ce que peut-être vous faites, qu'une apocalypse pourrait très bien ne s'abattre que sur les toilettes du monde entier. Ce serait certes très embêtant (j'allais écrire emmerdant), mais on aurait toujours la solution d'aller baisser culotte au pied de notre bibliothèque, endroit où bien naturellement on pourrait aisément se fournir en papier (éviter le papier glacé).

Publié le 21 Mars 2025
mBS

Chère Bérangère, vous dites expressément ce que nous n'avions pas jugé souhaitable de développer au point 10.
Merci pour cette intervention qui a le mérite d'être à la fois dintinguée et hautement informative.

Publié le 21 Mars 2025

14. pour ceux qui ont l'habitude de lire en allant aux WC, le livre est une alternative à ne pas négliger en cas de pénurie de papier toilette (choisir de préférence un livre imprimé sur papier absorbant). De nombreuses expériences ont démontré que se torcher le cul avec une liseuse peut s'avérer extrêmement dommageable pour les hémorroïdes et provoquer à terme une fistule anale.

Publié le 21 Mars 2025