Actualité
Le 12 fév 2013

" Je crois que j'écris comme je parle, mais en faisant attention à mes paroles."

«Le secret de la forêt des Blaches», de Mickaël Paitel, un coup d'œil averti sur les dérives du capitalisme. Entre Valérie, une jeune femme bien sous tous rapports, et Erwan, doux idéaliste ayant fait le choix de la marginalité, il semble que les cartes soient jouées.
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Dans votre ouvrage,vous dénoncez un capitalisme qui, poussé dans ses derniers retranchements, mène droit au crime. Pensez-vous que la violence dans les rapports professionnels soit un thème d'avenir en littérature et dans les arts en général ?

En tous les cas, la violence sous toutes ses formes, aura de l'avenir dans les entreprises, et par conséquent, inspirera les artistes. Le capitalisme ne mène pas forcément au crime. Il peut générer des comportements pacifiques mais lourds de sens. On peut prendre une année sabbatique ou vivre en marge de la société capitaliste, voire devenir SDF.

Votre écriture est rythmée et soignée. Quelle est votre conception du style en littérature ?

Lorsque je lis, je n'aime pas les descriptions trop longues, ni devoir consulter le dictionnaire toutes les trois pages. Si ces critères me conviennent, peu importe le style, si c'est du bon Français. Je crois que j'écris comme je parle, mais en faisant attention à mes paroles.

Comment vous y prenez-vous pour venir à bout d'un manuscrit, laissez-vous courir la plume au gré de l'inspiration, ou bien mûrissez vous longuement votre roman avant d'en poser la première pierre ?

Je prépare d'abord le synopsis. Ensuite, j'y pense en me couchant, ou sous la douche. Je me lève souvent la nuit, pour noter une idée. La journée, selon ma forme, j'écris dix pages. Plus l'histoire grossit, plus cela donne de la matière à faire évoluer les personnages.

Quand on les interroge sur leur art, certains écrivains n'hésitent pas à décrire l'acte d'écrire comme une souffrance. D'autres, en revanche, font état d'un plaisir considérable. Vous reconnaissez-vous dans l'un de ces profils ?

Je ne souffre pas. C'est un soulagement d'écrire puisqu'au travers des personnages, j'y glisse pas mal d'autobiographie. Modestement, je crois que si je ne prenais pas de plaisir à écrire, le lecteur s'en apercevrait. Ma "souffrance", c'est de finir l'histoire !
 

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Chris Martelli, le plus important c'est que vous ayez eu l'envie ! Peut être qu'il vous manque un fil directeur. Le synopsis pour moi, c'est une carte routière pour savoir où aller ! Si vous écrivez 10 pages, vous créez votre matière et un effet boule de neige. Laissez vos doigts pianotter au gré de vos idées. Vous relirez plus tard. Je suis un écrivant amateur et au risque de vous étonner, quand je relis mes polars, quelquefois je trouve ça moyen !
Publié le 12 Février 2013
J'ai essayé d'écrire un roman une fois, mais mon souci n'a pas été de finir l'histoire, comme vous, mais tout simplement de la trouver... J'ai l'impression que nous ne sommes pas tous égaux devant l'inspiration... Et pourtant j'adore lire!
Publié le 12 Février 2013