La série « Macron, Napoléon des temps modernes ? » avait commencé par une nouvelle publiée le 21 mai 2018, pour le cinquantenaire de Mai 68 organisé par monBestSeller sur le thème « Sous les pavés, quelle plage ? ». Le titre s'était imposé par analogie aux réformes entreprises par le 1er Consul Bonaparte, devenu Napoléon 1er, Empereur des Français.
À la nouvelle ont suivi des essais publiés après chaque étape déterminante du premier quinquennat Macron.
J'ai tout réorganisé sous la forme d'essais (4 pour le premier quinquennat) qui constituent une chronique. Un cinquième est en cours d'écriture pour le second quinquennat.
Ce livre est noté par
@LAULAULA, je suis vraiment navré, Laurence. Je devais être sacrément occupé dans la période du 17 décembre pour louper votre commentaire. Je mets toujours un point d'honneur à répondre le plus rapidement possible aux lecteurs qui m'honorent d'un avis.
D'autant plus navré que vos commentaires sont très élaborés, utiles et pertinents.
Ce tome 2 met en évidence l'illusion de la concertation qu'avec une habileté machiavélique (ce terme concernant notre Président et sa justification seront développés beaucoup plus tard dans le tome 7) Emmanuel Macron a commencé à utiliser avec ce "Grand débat".
Notre Président a développé aussi, avec son grand talent de comédien (capacité qui sera aussi traitée dans le même tome 7), les discours en de multiples occasions. Il excelle dans ce domaine, de manière beaucoup plus brillante que ses prédécesseurs. Il ne vous a pas échappé, comme vous le soulignez, que : "Des discours, des discours. Mais en pratique..."
Le fait que vous ayez participé à ce "Grand débat", avec des propositions, apporte un intérêt particulier à cette partie de ce volume, car une autre particularité de notre Jupiter, qui se dévoilera et se confirmera à la longue, est de solliciter les avis en donnant l'impression de large concertation sans en tenir le moindre compte ou pire, en se passant de ceux des personnes ou des structures dont c'est la raison de leur existence (ministres, parlementaires, organisations syndicales...).
Un personnage intéressant à analyser à travers cette chronique qui nous amènera de surprise en surprise, de déception en déception, au fil des années de ses mandats. Comme quoi, il ne suffit pas d'être très intelligent, brillant, d'avoir été banquier chez Rothschild, bon comédien donnant l'apparence de la hauteur à la fonction, pour faire un bon Président de la République, un bon gestionnaire des affaires de l'État. La fonction n'est pas un rôle de comédien, le succès d'une ambition pour se faire élire ; elle est une réalité autrement plus importante et plus grave qui détermine la place d'un pays dans le concert des nations.
Merci infiniment, chère Laurence, de l'intérêt que vous manifestez à cette chronique, et de vos retours pertinents.
Avec toute ma sympathie. MC
Merci @Kroussar pour ton passage, et pour cette citation très pertinente de Victor Hugo. Comme j’ai un chapitre dans le tome 7 en cours d’écriture intitulé : « Qui est Emmanuel Macron ? » et que je ne lui fais grâce de rien, cet extrait complètera le tableau du personnage à la perfection.
Je m’inquiétais de ta longue absence, me voilà rassuré !
Amicalement. MC
Ce texte de 1834 de Victor Hugo décrit parfaitement la personnalité du dédaigneux Macron.
C'était un de ces hommes qui n'ont rien de vibrant ni d'élastique, qui sont composés de molécules inertes, qui ne résonnent au choc d'aucune idée, au contact d'aucun sentiment, qui ont des colères glacées, des haines mornes, des emportements sans émotion, qui prennent feu sans s'échauffer, dont la capacité calorique est nulle, et qu'on dirait souvent faits de bois ; ils flambent par un bout et sont froids par l'autre. La ligne principale, la ligne diagonale du caractère de cet homme, c'était la ténacité. Il était fier d'être tenace, et se comparait à Napoléon.
Ceci n'est qu'une illusion d'optique. Il y a nombre de gens qui en sont dupes et qui, à certaine distance, prennent la ténacité pour de la volonté, et une chandelle pour une étoile. Quand cet homme donc avait une fois ajusté ce qu'il appelait sa volonté à une chose absurde, il allait tête haute et à travers toute broussaille jusqu'au bout de la chose absurde. L'entêtement sans l'intelligence, c'est la sottise soudée au bout de la bêtise et lui servant de rallonge. Cela va loin.
En général, quand une catastrophe privée ou publique s'est écroulée sur nous, si nous examinons, d'après les décombres qui en gisent à terre, de quelle façon elle s'est échafaudée, nous trouvons presque toujours qu'elle a été aveuglément construite par un homme médiocre et obstiné qui avait foi en lui et qui s'admirait. Il y a par le monde beaucoup de ces petites fatalités têtues qui se croient des providences.
Extrait de "Claude Gueux", Victor Hugo, 1834.
PS : une mise à jour de tes travaux de synthèse devrait prendre en compte cet aspect !
Cordialement.
Non @Catarina Viti, bien qu'Ariégeois, nous allons dans les Alpes... et chance inouïe, nous arriverons accueillis par la neige tombée depuis la veille, avant de passer à carrément des averses de neige jusqu'à lundi. Après 3 jours de beau temps en milieu de semaine, nous repartirons avec la pluie... voiture déneigée donc !
Merci pour le complément d'information.
Cette émission en direct a été diffusée hier. Vous verrez, c'est de la belle ouvrage. Rien à voir avec tout ce qui a été blablaté durant des mois de misère intellectuelle et de désinformation. Il s'agit d'un des premiers travaux de recherche sur le bilan (et surtout la destruction partielle de notre société, de ses repères et de ses valeurs (notamment en ce qui concerne le passage à la trappe de la loi Kouchner. Une loi !!!! Pu***n de Manon !)).
Allez, bonne montagne ! (Pyrénées, je pense ? Je fus une arpenteuse ariégeoise des années durant).
Merci @Catarina Viti pour cette info. Je vais faire l'impossible pour la visionner avant mon départ samedi matin pour la montagne.
Non, je n'ai pas entendu cette émission. Il y a tant à dire sur la pandémie : information, désinformation, cyber-attaques russes, mensonges, intérêts des Big-Pharmas... le tout ayant pu fausser et orienter pas toujours les décisions gouvernementales. C'est ce qui m'avait incité d'ailleurs à en écrire une chronique stoppée juste avant le déconfinement de juin 2020.
J'ai par ailleurs (source top secret) des informations qui font froid dans le dos.
La seule certitude a été et sera encore qu'un nouveau fléau nous poursuivra durablement et qu'il faudra s'en accommoder.
Oui, le traitement politique de cette pandémie aura impacté ce quinquennat.
Cordialement. MC
Bonjour Michel, au cas où vous n'auriez pas déjà entendu cette émission (La grande table des idées -France Culture ), voici le lien du podcast : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/barbara-stiegler
Un travail de haute précision sur le traitement politique de la pandémie, lequel, je pense, est en mesure d'éclairer tout un quinquennat.
Cordialement.
@lamish, merci Michèle pour la rapidité de ton passage commenté et pertinent.
Cette série revue sous forme d’essais plus ciblés : 2018, 2019, 2020, puis la période des 600 jours permet un découpage chronologique. Ce jeune Président aura eu à affronter de gros soucis durant ce quinquennat, parfois en les provoquant (le défaut de la jeunesse et du manque d’expérience politique), mais surtout en ayant eu la volonté d’entreprendre les réformes structurelles nécessaires que ses prédécesseurs n’avaient pas eu le courage de traiter.
Je ne l’avais pas envisagé initialement, je me suis rendu compte que ces essais permettront d’avoir, pendant ce quinquennat singulier et a posteriori, une synthèse de ce qu’il était intéressant de comprendre et de savoir sur tous ces événements... dont le mot fin n’est pas écrit.
J’ai envisagé un moment de suivre la suggestion de Christine, tout regrouper, mais j’ai renoncé : qui aurait envie de se gargariser avec un énorme pavé de quelque 700 à 800 pages. Ces essais nouvelle formule, je me risquerai selon leur accueil, de les publier en format papier.
Amicalement. MC