Place des Fêtes

18 pages de Michel LAURENT
Place des Fêtes Michel LAURENT
Synopsis

Tout commença par des likes réciproques sur un site de rencontres. [...] Nous finîmes par nous donner rendez-vous à la station de métro Place des Fêtes [...]

Elle est apparue dans mon dos, venant directement de l’entrée de la station. Surpris mais ne voulant pas sembler manquer de répartie, j’ai abandonné mes phrases d’accueil si laborieusement préparées pour lui bredouiller, à brûle-pourpoint : « Donc, vous habitez par ici, chère Eve ? » Le « chère Eve » était de trop mais me donnait une contenance. C’était toujours plus pertinent que de lui demander si elle travaillait dans la station ou si elle y ramassait les mégots ! Bon, je ne vous fais pas languir davantage, un seul mot pour la décrire : superbe ! Elle était superbe, définitivement superbe !

Publié le 03 Février 2024

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12 commentaires , 4 notes
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@Spilmont Nicolas. Merci pour ce commentaire louangeur et cette pluie d'étoiles. Bonne journée à vous.

Publié le 28 Février 2024
5
Merci c'est plein d'humour et très bien écrit.Merci
Publié le 27 Février 2024

Merci à toi, @SALVADOR Ricardo pour ce commentaire (certainement trop) élogieux ! Oui, en pensant pouvoir prendre ses jambes à ton cou, tu te serais pour une fois éloigné de notre ami Brassens qui, comme moi, je n’en doute pas, aurait, lui, fait feu des deux fuseaux !

Il est sûr que les individus bisexuels doublent leur chance de faire d’intéressantes rencontres aux bals du samedi soir. Mais comment ne pas envier sur ce plan les paramécies qui, sous couvert de deux types sexuels essentiels, E et O, bénéficient d’une diversité d’appariements possibles qui rendraient fous les érotomanes les plus en recherche d’expériences singulières.

Publié le 27 Février 2024

Merci pour ce petit texte ciselé à la sertisseuse et au triboulet de diamantaire, Quel malheur de n'être qu'un pauvre hétéro pur et dur, quelle douleur, quel manque irréparable de savoir que la moitié de nos rencontres dans notre vie aurait pu se solder par une fin bien plus voluptueuse si la nature avait été un peu moins borgne. Condamné à l'uniformité des formes (délicieuses au demeurant), j'aurais rêvé de rencontrer votre Eve et de parcourir ses courbes Vénusoïdales de mes mains tremblantes, je crois même que je ne me serais pas enfui, j'aurais peut-être pris ses jambes à mon cou. Aurais-je une chance de guérir de mon hémisexualité?

Et puisque vous aimez Vian, méditons cette sentence qui lui aurait valu à coup sûr les foudres de la gent féministe: Je n'ai jamais rencontré de femme qui m'ait fait regretté d'être un homme et je les prie de ne pas prendre cela pour un compliment.

Publié le 27 Février 2024

Merci beaucoup @Annie Pic pour ce commentaire très personnel.
Bedos disait que l’humour, c’est comme le jazz, une cadence intérieure. Ce n’est peut-être finalement qu’un témoignage de la conscience de l’absurdité du monde dans lequel on vit.
Merci encore à vous.

Publié le 14 Février 2024

Bonsoir @Michel LAURENT
Belle démonstration d'une rencontre. J'ai adoré l'humour de la narration. L'impatience du parcours emprunté, la découverte de la belle, évaluée, détaillée, et agréée ; puis l'opposition des goûts dans l'échange des références littéraires, suivi du deuxième jour qui précise les intentions sans pour cela aller à la conclusion ; et enfin, l'attente de la troisième rencontre qui va signer la montée en puissance du désir...
J'ai beaucoup aimé votre art d'écrire qui va crescendo dans la richesse de sa mélodie.
Merci pour le partage, Annie

Publié le 13 Février 2024

@Remi Garbe Merci infiniment pour votre commentaire généreux et sympathique.

En tant qu’enseignant, je tiens à distance les éloges sur ma supposée intelligence, ayant toujours à l’esprit ce que disait Coluche d’un de mes confrères : « il est censé nous montrer ce qu’est l’intelligence et il n’en a même pas un échantillon sur lui »...

Merci encore à vous.

Publié le 05 Février 2024

@Michel LAURENT Il est vrai que la Mère Michel m'a contrariée, il fut un temps lointain. Tout comme les diminutifs associés à mon prénom : Miche, la Miche.
Ce n'est pas par hasard que, tel un pied de nez, j'ai opté pour Lamish, en guise d'ancien pseudo, d'ailleurs... Mais les Beatles ont volé à mon secours dès 1965, la reléguant aux oubliettes, cette satanée Mère Michel, et accordant son heure de gloire à ce prénom très courant, au demeurant :-).
Bises et bon dimanche,
Michèle

Publié le 04 Février 2024

Merci @Celine DENIS pour votre commentaire encourageant. L’humour étant souvent un trait difficile à partager, je suis ravi d’avoir réussi à le faire avec vous.

Publié le 04 Février 2024

Bravo pour votre nouvelle pleine d'humour et qui m'a tenue en haleine.
Bonne continuation sur le chemin de l'écriture.

Publié le 03 Février 2024

@alain.lamoliatte
Merci infiniment à vous pour votre commentaire particulièrement flatteur. Le co-parrainage de Frédéric Dard et de Boris Vian me flatte et me touche particulièrement, vouant une admiration sans borne à ces deux écrivains. Et puis, si je me retrouve un jour au sein d’un cercle de végans militants, j’aurai quelque légitimité (ou ferai-je semblant penser l’avoir) à me revendiquer VIAN-DARD...

Publié le 03 Février 2024

@Zoé Florent
Chère petite Michèle (oui, je sais, le qualificatif « petite » est curieux. Que sais-je de ta taille, hein ? D’un autre côté, je sais l’adjectif pouvoir exprimer la tendresse, comme aussi le mépris. Ce dernier est évidemment exclu, la première n’étant probablement pas de mise sur un site dédié à l’écriture. Non, il s’agissait juste d’éviter un « Chère Michèle » qui aurait un peu sonné à l’oreille comme l’incongru « Mère Michèle », que j’entendais éviter. Et lorsque l’on dispose comme toi d’un aussi joli prénom – comment pourrais-je dire le contraire ? -, il faut tout faire pour le mettre en valeur. Fin de la digression, peut-être un peu longue…)

Merci bien-sûr pour tes compliments chaleureux. Mais merci aussi pour avoir relu ce texte avant publication, m’apprenant à l’occasion des règles que j’ignorais concernant l’emploi de certaines ponctuations. Et savoir faire respirer un texte est tout à fait primordial.

Bises à toi.

Publié le 03 Février 2024

@JeanPierre LAURIER
Cher Jean-Pierre, vous allez finir par me faire rougir, sous tant d’éloges. Mais comme je vous sais particulièrement généreux, je resterai sur terre pour apprécier vos compliments à leur juste valeur, Merci encore à vous.

Publié le 03 Février 2024
5
Superbe, vous avez un style au croisement de Frédéric Dard et de Boris Vian. Votre histoire est étonnante à souhait, chut n'en dévoilons rien ce serait dommage car j'encourage les lecteurs de MBS à la lire. Merci de m'avoir régalé.
Publié le 03 Février 2024
5
@Michel LAURENT Bonjour, cher Michel. Je ne m'attendais à trouver cette nouvelle ici, ce matin, et l'ai relue pour le plaisir. Plus que le sujet, que je connaissais déjà, ce sont les traits d'humour, le choix et l'assemblage des mots qui m'ont conquise en deuxième lecture. Lorsque je finis un écrit en me disant "Pas un manque, pas un mot de trop", cela m'émeut toujours. /// "J'en fis ma déesse, elle fit semblant de me prendre pour son Dieu", les vidéos messenger, l'incompatibilité des goûts en matière de littérature... Tout cela est à fois élégant, drôle, jubilatoire... /// Merci d'avoir décidé de partager cette friandise, bises et bon week-end, Michèle
Publié le 03 Février 2024
5
Décidément, il n'y a pas assez d'étoiles disponibles !!! Un vrai régal d'humour à la "Laurent" et... encore une chute déjà vue mais tellement bien amenée que l'on est pris dans le piège du voyeur... Juste parfait ! Bravo au grand que vous êtes ! Jean-Pierre
Publié le 03 Février 2024