Des frontières au pays

Bonjour, et merci de m'informer de votre travail.
Faire parler les personnages est un exercice délicat. Vos dialogues sont plus décontractés. Sont-ils précis ? Je ne saurais le dire.
Pour un de mes textes où je voulais faire parler la "caillera" des Bouches-du-Rhônes, j'avais fait des recherches sur le net, et j'avais trouvé sans peine des recueils d'expressions dont je n'avais pas idée :
« On dirait que t’as le seum, cousin. Tu t’es fait képla par ta copine ?
— Non ! répond Tistou, obligé de hurler. C’est le boucan. Ça prend la tête.
L’autre rigole en coin. Ses acolytes restent de marbre.
— C’est la blonde, là, qui te file le seum ? », insiste le voisin en désignant l’endroit où Cherrie continue ses trémoussements.
« Elle déchire sa race, la BG !
— C’est pas ma gonzesse ! »
*
« Laisse béton ta Marlboro, cousin. On va se faire ce petit zdeh, c’est du loukoum. »
*
Je pense que vous pouvez faire ce genre de trouvailles.

Bonjour, Stéphane, votre réponse est celle qu’on espère quand on prend sur soi pour signaler ce qui nous apparaît comme un problème. Merci infiniment.
Cela vaut vraiment le coup que vous vous posiez des questions sur les voix de vos deux personnages, car, par ailleurs, on sent tout le soin que vous apportez à votre écriture ! Essayez d’extraire les protagonistes de ce livre, lâchez-les dans la nature. Qui seraient-ils s’ils apparaissaient dans un film, dans la rue ? Peut-être les avez-vous déjà rencontrés (tout ou partie) dans votre existence... C’est là qu’il faut aller pêcher. N’hésitez surtout pas si vous pensez que je peux vous être utile.
Par expérience, je peux vous assurer que si vous tenez une intrigue et (le nec plus ultra) une vision sociale (ce que je ne sais pas encore)... nous aurons avec « Des frontières au pays » un des Beaux Textes de monBestSeller.
Alors, courage !!!

Belle écriture, ferme, élégante. Je pense que vous devriez revoir les dialogues.