Morgane, la Fée puissante

Davantage une description de personnages, de leur historique sans qu'il n'y ait véritablement la construction d'une histoire linéaire.... cependant, j'ai lu avec intérêt jusqu'au bout et rien à dire : on est dans le monde où sans détours, se définissent le bien et le mal qui gèrent les personnages en grande force. Top !

@Michel CANAL
Merci à vous, cher ami, tout d’abord pour cette brochette de cœurs si chère au mien.
Devant tant de culture et d’aisance à commenter mon texte, les mots me manquent… Je vois là combien votre connaissance de ce cruel personnage qui paraît pourtant si doux est étendue. Il n’y a rien d’étonnant à cela, sachant qu’elle a été élève de Merlin.
Merci aussi de votre fidélité sans faille à me suivre dans mes modestes textes.
Amitiés sincères,
Alhéna.

Chère @Alhéna Skat, un cas d'espèce dans le monde habituellement merveilleux des fées et des légendes, que cette fée Morgane. Elle a la particularité de cumuler tous les attributs du monde merveilleux de Merlin l'enchanteur et les défauts de l'espèce humaine ; de pouvoir passer du monde des déesses au monde des humains qu'elle séduit avant de les trahir puis de les condamner pour leur culpabilité ; de pouvoir créer l'illusion des mirages. Mais ce qui interpelle, c'est la manière, dès l'antiquité, très marquée au Moyen Âge, d'avoir cherché à interpréter des faits de société en leur trouvant une origine divine, ou à l'opposé l'intervention du démon, créant les être malfaisants appelés "sorcières". Il en a résulté la notion de bien et de mal, la notion de meru et de péché, la notion de paradis au ciel et d'enfer sur terre, l'espoir d'atteindre le paradis dans l'au-delà avec l'aide d'un passeur. En cela la fée Morgane a été le personnage incarnant les vices et les vertus des deux mondes. Amitié à tous les deux, qu'on ne peut imaginer l'un sans l'autre pour la combinaison de vos talents respectifs. MC

@Alain Lamoliatte
Merci, cher Alain, de votre toujours très belle note et de ce commentaire érudit.
Il faut dire que votre histoire des maîtresses ensorceleuses était bien pratique pour les hommes volages, ils sont maintenant obligés de sortir des formules plus douteuses du genre : « ce n’est pas ce que tu crois… » qui n’ont guère de chance de convaincre !
Toutes mes amitiés,
Alhéna.