Ravi de vous savoir toujours dans l'histoire et l'histoire de l'histoire. Votre lecture de la scène de Christophe m'enchante, car ce sont vraiment les mots qui la caractérisent, en tout cas ce que j'ai voulu en faire. La semaine prochaine, entre fête et tempête :) un grand merci pour votre suivi, à bientôt... @Vanessa Michel
C'est drôle, je n'ai pas du tout le même point de vue que Corine. Je trouve au contraire qu'on voit très (trop) souvent la mort d'un point de vue extérieur. Au moment où elle arrive, j'entends. Dans votre scène, en tant que lecteur, on se sent presque dans le viseur. C'est-à-dire qu'on le voit assez nettement > droit devant. C'est déroutant et justement, ça crée quelque chose d'assez rare à mon sens. De très bouleversant. J'ai trouvé la scène du suicide à la fois très pragmatique et "didactique". En même temps pudique, sans être froide. Donc très juste au final.
Concernant ce chapitre III, un vrai régal. C'est un sacré exercice d'équilibriste, de passer ainsi d'Adrien à Olivia, mais comme on est si littéralement plongé dans les vies/corps/ressentis de chacun, ça coule de source. C'est un peu comme de regarder des patineurs, beaucoup de travail, mais ça paraît facile ! ;-) J'ai du mal à réaliser qu'Olivia est la fiction de la fiction ! Du mal à me dire qu'il s'agit même de fiction... Je me répète : ça sonne juste. Ça sonne vrai. Et en plus : ça sonne beau ! Merci M. Cortex !!!
Oui, dans la scène du suicide au chapitre précédent, je voulais montrer que son acteur peut se concentrer sur l'organisation et non les conséquences (qui sonnent au portique, mais qu'il éloigne à force de méthode, "pour ne pas s'en laisser distraire") , mais qu'au dernier moment les conséquences franchissent la réalité du plan, s'imposent, deviennent insupportables et évidentes... d'où peut-être cette obscénité que vous avez relevée, tout est là montré, parce que c'est trop tard pour l'effacer, mais tout ce qui est montré précède la mort... il me semble que d'être dans la tête du premier concerné rend plus fort ce sentiment clinique de la mort qui approche, se cache derrière les détails avant d'exploser . Merci pour cette nouvelle lecture et pour les fautes signalées! c'est corrigé... À bientôt... @Corine Messonique
J'ai beaucoup aimé ce chapitre. Du coup, je repense au chapitre 2, notamment le récit du suicide de Christophe. Il y a une convention, je crois, au théâtre pour la tragédie de ne pas montrer la mort sur scène (d'où les messagers qui racontent la mort). L'équivalent pour un roman serait peut-être de raconter la mort d'un point de vue différent : pas du point de vue de Christophe mais, je ne sais pas, de celui du policier venu sur les lieux ou d'un oiseau posé sur le rebord de la fenêtre ou... je dis n'importe quoi mais en tout cas atténuer pour ne pas que ça soit obscène. Eviter l'obscénité dans le roman me semble une bonne piste en général.
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Ravi de vous savoir toujours dans l'histoire et l'histoire de l'histoire. Votre lecture de la scène de Christophe m'enchante, car ce sont vraiment les mots qui la caractérisent, en tout cas ce que j'ai voulu en faire. La semaine prochaine, entre fête et tempête :) un grand merci pour votre suivi, à bientôt... @Vanessa Michel
Oui, dans la scène du suicide au chapitre précédent, je voulais montrer que son acteur peut se concentrer sur l'organisation et non les conséquences (qui sonnent au portique, mais qu'il éloigne à force de méthode, "pour ne pas s'en laisser distraire") , mais qu'au dernier moment les conséquences franchissent la réalité du plan, s'imposent, deviennent insupportables et évidentes... d'où peut-être cette obscénité que vous avez relevée, tout est là montré, parce que c'est trop tard pour l'effacer, mais tout ce qui est montré précède la mort... il me semble que d'être dans la tête du premier concerné rend plus fort ce sentiment clinique de la mort qui approche, se cache derrière les détails avant d'exploser . Merci pour cette nouvelle lecture et pour les fautes signalées! c'est corrigé... À bientôt... @Corine Messonique