Un jour, vous serez confronté à la justice. Victime ou condamnable, peu importe.
Un jour, vous comprendrez pourquoi la plupart des affaires en justice se passent mal.
Dans un village pyrénéen, une femme est assassinée d’un coup de fusil dans la tête par son époux. Deux jours après, un procureur déclare à la presse qu’il s’agit d’un coup de folie.
L’affaire serait banale. Un drame de province comme tant d’autres, sans intérêt médiatique, si l’appareil judiciaire n’avait décidé de déresponsabiliser le fauteur pour des raisons insoutenables. Dès lors, entre le fils de la victime et la justice, ce sera la guerre.
Ce livre n’est pas un règlement de compte avec le criminel. Il est une réponse, glaçante, aux perversions d’un système qui s’obstine à nier la victime, jusqu’à la sanctionner.
Ce livre est noté par
@ Daen
C... pour cynique ? Et je crois même que jeunes, ils le sont déjà...
Merci pour votre lecture.
"Les magistrats, c'est comme les cochons : plus ça devient vieux, plus ça devient c..." J. Brel modifié
Si ça n'était pas si dramatique au départ comme à l'arrivée.
@ E.W.Eylau/Nidoit
Vous y avez donc été confrontée : vous savez. Merci beaucoup pour votre témoignage.
Simple mise au point :
Vous me souhaitez bon courage... Je comprends votre compassion mais l’affaire est désormais classée et nous sommes passés à autre chose, même si les rancœurs ne s’effacent jamais.
Dire à quelqu’un « bon courage », c’est le croire faible ou en dépression. Je n’ai jamais été faible, dans cette affaire. Sinon, elle aurait été classée sans suite, l’assassin blanchi et nous, réduits à néant.
Quel témoignage. J'ai retrouvé certains de mes sentiments d'injustice en vous lisant, lorsque l'assassin de ma cousine a déclaré ne se rappeler de rien, qu'une force extérieure s'était emparée de son corps pour la violer, l'éventrer puis l'égorger. Nous avons également été confronté à des accusations, enfin, la victime. N'avait-elle pas cherché à se faire tuer? N'avait-elle pas provoqué la fureur de son assassin? L'assassin était-il en fait une victime? (je tiens à préciser qu'il était connu de la justice pour de très nombreux délits) Bref, la justice...
Bon courage!
Je viens de lire 48 pages de votre livre et je dois dire que votre style d'écriture est évidement bien plus net et fluide que le mien, même si nous ne visons pas le même public. J'aimerai savoir en faire autant, mais je suis conscient du travail qu'il me reste à accomplir pour y parvenir. Bravo. CC
Merci à tous pour vos derniers commentaires.
Pour Laurence : c’est précisément ce que je ne voulais pas faire. Pas d’histoire linéaire ni d’insistance sur la victime et l’assassin, mais un compte rendu de l’ordure judiciaire vécue par ceux qui la subissent. N’importe qui doit pouvoir se sentir concerné. Ce livre est comme un tiroir que l’on ouvre, où l’on trouve un lot d’archives en vrac à travers lesquelles on découvre une histoire qui se constitue peu à peu, dans le désordre, mais qui forme un tout. Chaque chapitre est indépendant. Évidemment, cela peut dérouter. Mais quand la justice vous tombe dessus, la déroute, c’est votre quotidien.
Un témoignage clair, concis sur ce qui apparait comme une flagrante injustice. On sent, sous les mots employés, la rage, prête à exploser....
On ne peut sortir indemne suite à la lecture.
Merci pour le partage,qui ouvre l'esprit à la réflexion.
Quelle justesse dans l'analyse de l'appareil judiciaire. J'ai pu faire ce constat tout au long de ma vie professionnelle.Certes, pas au même niveau car là on atteint le paroxysme. Continuez d'écrire Monsieur DUFONDESAGES,
Merci, bien sûr, à ceux qui ont laissé un commentaire bienveillant ou qui en laisseront. Et puisque les quelques pages ici présentées vous ont touchés, j’en ai rajouté deux. Il s’agit d’un extrait de l’épilogue, où l’on apprendra quel a été le verdict finalement prononcé. Sachez que si mon nom, qui n’est pas un secret, est laissé en initiale, ce n’est pas par crainte de représailles. L’affaire a été jugée et rendue publique, et je ne vois pas en quoi il y aurait diffamation ou atteinte aux institutions à rendre compte de la pure vérité, d’autant qu’aucun nom n’est cité. Je me dis simplement qu’il y a des cas où l’auteur n’a pas à s’afficher : seul le contenu du livre compte. Il se trouve que j’écris dans plusieurs registres et que je préfère ne pas mélanger les genres, c’est tout. Pour autant, je ne me suis jamais caché. Sachez encore que le procureur auquel j’ai eu affaire n’est pas le premier venu. C’est le même qui, peu de temps après, a été nommé pour faire déresponsabiliser tous les protagonistes politiques d’une affaire d'abus de faiblesse grandement médiatisée. Le monde est petit. Surtout la France. Enfin... cette France-là.
Affolant. Edifiant. On comprend votre guerre.