Camille Descimes

5 étoiles pour votre hommage poignant. On préfèrerait tellement que cela soit une fiction, mais non, cela s'est bien passé, depuis le long calvaire sur les plages jusqu'aux atrocités des collaborateurs. Je vous avoue qu'à mon goût, il y a quelques longueurs dans la partie centrale, mais vraiment, je conseille à tous de terminer leur lecture jusqu'au dernier chapitre. Les guerres se suivent, et se ressemblent...trop ! Merci sincèrement pour ce témoignage.

Un roman très court, certes. Pour l'ambiance qui m'a rappelé "la vie devant soi" de Romain Gary et pour cette réplique "Un chinois avec une kipa", d'après moi, vous méritez 5 étoiles. Après tout, nous sommes des amateurs, autant savoir remercier pour les émotions suscitées. Ceci dit, je me permets un petit bémol, sans spoiler... l'amour est aveugle, mais tout de même, 32 ans d'écart, ce n'est pas rien ! Un coup de foudre pareil, c'est assez invraisemblable ;) Mais après tout, pourquoi pas ?

5 étoiles pour saluer le travail colossal de documentation scientifique ! Je ne pourrai pas débattre avec vous de tous les détails de vos multiples hypothèses, n'ayant pas autant creusé le sujet, cependant j'ai apprécié votre démarche, qui ne se borne pas à aboutir à un valeureux architecte ou autre créateur un peu fourre-tout, bien au contraire. Une petite boulette par contre, Heidegger n'est pas le fondateur de l'existentialisme. Il a même refusé cette étiquette (mais au fond, c'est très secondaire, personne ne vous en veut, car personne ne s'en est aperçu !) et il n'y a pas de t à Leibniz, c'est toujours plus chic, même si comme Heidegger, il parait assez illusoire de trouver des lecteurs forcenés de ce genre d'auteurs obscurs. Voilà ma maigre contribution (rationnelle, je vous l'avais dit), bien loin de certaines "salades pataphysiques" :) Encore bravo !

Un bel extrait qui donne le ton, un roman riche en émotions, une réflexion sur la prise en charge psychiatrique, pas si ancienne et pas si fantastique, face à des troubles complexes (et qui me fait, toutes proportions gardées, penser au film "le bal des folles" sur le Pr Charcot... déroutant d'avoir arpenté ces murs au lourd passé, sans savoir, pendant mes études !). "Tous les silences ne sont pas impertinences" est la phrase qui résonne particulièrement, pour moi. Bravo pour cette belle réussite et pour toutes les autres, très certainement, à venir :)

Un 3ème volet encore différent des 2ers, qui ouvre sur des réflexions et des perspectives des méandres amoureux. Avec la douloureuse gestion du deuil. Je suis étonnée par le commentaire sur la chick lit, votre roman est tout de même à des années lumières de Bridget Jones ! De mon point de vue, votre style est tout à fait en adéquation avec les problématiques que vous soulevez, rien ne sert de sombrer dans le pompeux et l'emphatique. Certains livrent des romans trop ampoulés qui au final leur construisent une image limite prétentieuse (et le précieux verse facilement dans le ridicule, n'est ce pas ;) Bref, bravo, encore ! Je me réjouis de poursuivre mes lectures ;)