Camille Descimes

Biographie

Je suis médecin, spécialisée dans les maladies de la femme, mais aussi passionnée de littérature/philo/histoire avec des débuts en hypokhâgne, amoureuse de la montagne, d'alpinisme, d'escalade, de canyoning, ou de virées en mer sous spi, toujours en quête d'horizons nouveaux, d'adrénaline, à partager avec d'autres qui comme moi ont des yeux immenses et des émotions intenses.

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Bonsoir Lucie ! Je n'ai lu que la moitié ce soir, mais je vous donne déjà mes premières impressions. Vous maitrisez l'art de la narration, c'est indéniable (et même si vous avez été surveillant pénitentiaire ou incarcérée dans une autre vie, avouez, ça restera entre nous..., il n'empêche, vous savez raconter !). J'apprécie vos pointes d'humour "Elle est trop jeune, je suis trop gros" ou "On ne peut pas non plus mettre tous les pénibles ensemble" (quel dommage !) et bien sûr vos apophtegmes (vous m'apprenez un mot, pas facile à caser, pas sûre de m'en servir de si tôt ;) Si j'avais une seule suggestion à vous faire, c'est peut-être de modifier la rencontre avec Amélie (complètement pétée comme elle l'était, comment aurait elle pu retenir le nom du mec ? J'essaie de ne pas spoiler...) Pourquoi ne pas en faire une de ses étudiantes (il peut être prof de n'importe quoi, conférencier occasionnel) ou une stagiaire, leur histoire gagnerait en crédibilité. C'est cliché, la stagiaire, me direz vous... Alors ils n'ont qu'à se rencontrer sur MBS, tant qu'à faire ! C'est vraiment pour vous suggérer une piste d'amélioration ;) L'ensemble de l'intrigue, pour cette première moitié, est rondement menée, les personnages bien campés. Bref, une réussite. Et félicitations pour votre petit cœur de la semaine !
Publié le 30 Septembre 2022
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Bonjour Dora, je viens de terminer la lecture de votre livre. Merci pour votre sensibilité et pour cette façon d'être au monde que vous nous livrez. C'est une chance pour nous, lecteurs, que vous ayez eu le courage d'écrire et puis que vous ayez été repérée ce mois-ci car votre livre sort du lot, réellement. Une question m'a taraudée : mais comment fait-elle pour continuer à être en contact avec une mère pareille ? Devoir ? Culpabilité ? Ensuite, j'aurais eu envie de vous inviter à prendre un café, à discuter de tout cela avec vous, pour voir au-delà de ces souffrances. Parfois, on pourrait croire que ce n'est pas de chance de croiser autant de personnalités limites (je n'aime pas trop le mot toxiques, qui est assez violent), mais vous expliquez très bien entre les lignes que ce n'est pas un hasard. Vous risquez d'en croiser aussi par ici, car c'est un reflet de la vie. Mais vous savez faire face, même s'ils sont protéiformes et toujours déconcertants, avec cet art de retenir contre vous tout ce que vous dites en le déformant ... Merci aussi pour vos annexes, je ne connaissais pas le violentomètre, un bel outil. Et puis pour ces formules terribles et si évocatrices "femme périmée", "je me suis sentie comme un résidu d'une vie que tu ne vivais plus." Pour finir, je vous félicite sincèrement de vous exprimer si magnifiquement en français, je serais bien incapable d'en faire autant en allemand ! Bien à vous, en vous souhaitant beaucoup de réussite pour la suite
Publié le 17 Septembre 2022
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Bonsoir Yves, 5 étoiles pour ce partage d'émotions, et finalement cette mise à nu qui ne laisse pas indifférent. Une branche d'étoile en moins pour votre page sur le mouvement #Me too. Je ne partage pas votre avis sur ce sujet, qui reste malgré tout très sensible. Tant qu'il y aura des femmes violées ou maltraitées, les défendre même via ces mouvements demeurera indispensable, crucial. Ce n'est pas le sujet principal de votre livre, alors je ne vais pas épiloguer davantage (mais il fallait que je le dise !). Il y a d'autres détails qui m'ont choquée, mais c'est peut-être votre but. La fin, sans spoiler, est pleine d'amertume. J'espère que votre narrateur a pu s'apaiser, comprendre, et pardonner. Merci pour ce partage, et bonne continuation vers le podium ;)
Publié le 11 Septembre 2022
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Bonjour Jean-François, je viens d'achever votre ferry. Le thème abordé me touche, forcément, mais de l'autre côté de la barrière. J'ai une opinion certainement un peu différente de la vôtre. Ce que j'ai apprécié, en dehors de vos qualités littéraires indéniables, est votre attachement à sonder les réflexions de vos personnages. Pour ne pas spoiler (car pour échanger avec vous sur ce thème, je serais obligée d'en dévoiler des bribes, multiples), je vous dirai seulement que j'ai souri en lisant "ni un patron ne saute ses étudiantes" tant l'inverse est légion (ainsi qu'à l'évocation de l'univers carcéral, bien évidemment). Bravo pour cette immersion dans le corps d'un mandarin. C'est une autre raison pour laquelle il m'est difficile de commenter, tant j'en ai trop côtoyés... tant j'ai vu leurs ravages... Ma vision de leur univers n'est pas reluisante. C'est un exercice aussi, de construire un anti-héros. Il faut toujours tenter d'envisager le pardon comme une possibilité, à terme, mais peut-être pas l'absolution. Bravo et merci pour ce partage !
Publié le 08 Septembre 2022
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Bonjour Jean-François, je viens de dévorer vos portes, et j'avoue que vous avez réussi à me faire douter, tellement vous avez l'art de raconter... cet auteur serait-il un ancien taulard ? Une immersion très réussie, donc. De belles images (l'agent immobilier qui se transforme en échassier par ex) et des émotions fortes, surtout. Nous n'avons pas la même vision du pardon, et c'est très enrichissant, par conséquent, de lire les circonvolutions de pensée de votre narrateur. Mille mercis pour ce partage !
Publié le 04 Septembre 2022

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