Très beau roman. Beau moment de lecture. Votre écriture est précise, plaisante, et par petites touches impressionnistes où on ne voit l’ensemble qu’en s’éloignant du détail, vous avez ce talent pour peindre les gens, leurs personnalités, les situations, dire des évidences qui ne le deviennent qu’une fois écrites et créer une empathie communicative.

Avec vous, on sait que l’on est en de bonnes mains, que l’intrigue va être ciselée, les personnages au cordeau, les dialogues affûtés, et on n’est pas déçu ! Sauf dans l’attente… Plusieurs mois pour connaître la vérité sur Angelika, c’est, pour reprendre vos mots p44, peut-être, voire sans doute, de la « cruauté » !

Quelle quête, d’abord de la femme en rêves, puis des rêves éveillés ! Quête en forme de tourments monologués et talentueux d’un homme dont une partie de la vie sont ses rêves. (Mais n’est-ce pas ce qui nous est tous arrivé et que vous dites si bien ?) Avec cette récurrence où, à la dernière phrase de vos chapitres, vous lancez une assertion dont on sait alors qu’elle va bousculer l’ordre pré-établi ! Beau tricotage cérébral, à 100 000 volts, bel ouvrage ! ps vous devriez opter pour une mise en page plus aérée, qui facilite la découverte et l’envie.

Belle version latine d’une famille romaine expatriée en Gaulle sous la menace des barbares. J’ai aimé votre écriture faite de références latines dans un contexte si contemporain, où les relations entre le père et sa famille, ou la personnalité rebelle de Caelia pourraient tout à fait être actuels. Comme le dit l’article que j’ai lu, pour tous et pas que pour les latins 1° langue (très drôle cette expression !)

Concert de louanges. Bien méritées. Aux auteurs, à leur talent, à leur imagination. A monbestseller et à celles et ceux qui l'animent et en font ce club de culture(s). Une véritable moisson, mais puisque c'est la saison, je dirai de magnifiques vendanges, généreuses, prolifiques, goûteuses !