La mort de son conjoint représente probablement l’expérience la plus dévastatrice qu'on puisse connaître. J’ai partagé, page après page, jour après jour, votre douleur tout au long de votre « journal intime». Des pages pour dire sans concession ni illusion, la douleur, la détresse de se sentir coupés en deux, comme si l’on avait perdu une partie de soi-même. Des pages qui me sont apparues comme une ode à votre conjoint parti trop tôt, mais qui nous révèlent aussi que votre amour pour lui, demeure en vous, à tout jamais.
Vous terminez avec un poème d’Aragon qui parle du passé, j’aime bien celui de Charles Péguy qui se termine ainsi :
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l'autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien. »
Condoléance. Mary
Publié le 13 Décembre 2015