J’ai coché la case veuve un matin sans préavis. Après, il a fallu tout vivre pour la première fois sans lui. Plus personne le matin, pour sourire ou bouder. On nie, on colère, on se raccroche aux branches. Et on parle toute seule. Alors, je lui ai écrit. Chaque jour. Pour cracher ce noyau coincé en travers de ma gorge. Pour rendre la brutalité progressive. Et parce que la vie. Le deuil, c’est une drôle d’histoire… d’amour, en fait.
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Merci @Elisa Galam pour votre retour et vos étoiles. Désolée que les larmes se soient invitées dans votre lecture, mais je suis sûre que votre sensibilité vous a aussi fait ressentir l'énergie de vie. Les corps s'en vont, mais l'amour reste ancré et c'est ce qui maintient en vie nos si chers disparus.
Merci @Marguerite Rothe pour vos mots délicats, comme ceux qui illuminent vos écrits comme je vous l'ai dit sur l'un de vos textes. Vous l'avez compris, le but de cette publication n'est que le partage d'une expérience et de sentiments universels. Puisse-t-elle rassurer un peu sur la violence des chemins de la vie en apportant un peu d'espoir à ceux qui les traversent. Qu'ils entrevoient qu'il est possible de ne pas renoncer car il y a la place pour le chagrin et la joie. Bien à vous.
Merci beaucoup @Mila Kaz. Bonne continuation à vous.
@ellebazi
Bonjour Ellebazi, merci beaucoup pour votre commentaire, vos souhaits et vos étoiles.
Il est vrai que j'écris en longueur et mon résumé le prouve. La vieille Abby va en effet jouer un rôle important par la suite.
Je reviendrai vers vous pour vous donner mon avis sur votre manuscrit.
Merci, à très bientôt.
@ellebazi
Bonjour Ellebazi, me revoilà mais cette fois, sur votre mur :)
Quand je vois les commentaires laissés par les abonnés, je suis très curieuse de lire votre témoignage.
Il a l'air très poignant.
Je pense que si un éditeur était prêt à le prendre, c'est qu'il l'intéressait beaucoup donc ce serait vraiment dommage de ne pas retenter votre chance.
Je termine de lire un extrait d'un autre genre et je m'attaque à votre manuscrit.
À très bientôt.
Merci beaucoup Adelyre de vous être arrêtée sur ce journal et d'avoir pris la peine de le commenter. J'ai vu que vous-même aviez traité ce sujet... La mort s'apprivoise chacun à sa manière... mais elle fait partie de la vie et vous le dites bien dans votre nouvelle.
Merci Richard. Bien sûr je vous pardonne ;-), je ne cherche pas de note. J'ai juste utilisé mon mode d'expression personnel, l'écriture, comme Mano Solo le sien. D'autres en font des poèmes, des peintures ou des sculptures... Mon alphabet est ma palette à moi. Merci d'avoir pris le temps de commenter ici votre ressenti. Quand on donne à voir (ou à lire), le regard du spectateur est un vrai cadeau. J'ai vu que vous aussi vous écriviez. Je vais aller vous lire et reviendrai aussi vous donner mon regard personnel.
Oui Justine, aussi durs soient-ils... J'ai juste partagé ce texte en espérant aider un peu d'autres personnes amenées à voyager sur ce chemin chaotique. Pour qu'elles sachent qu'elles ne sont pas seules et que ce qu'elles traversent est profondément humain, car dans ces moments-là, il arrive que l'on se fasse peur à soi-même. Merci à vous pour le partage de votre ressenti. Et de l'avoir exprimé ici.
Oui, cet amour était un privilège. Mais vous avez eu l'art de transformer sa perte en un nouveau privilège. Il y a des rivières qui n'oublient pas leur source, tandis qu'elles coulent dans les prairies de la douleur. Et c'est pourquoi on y retourne, pour boire.
Oh Monsieur Bossy, vous êtes revenu vous plonger dans mes mots. Je ne sais que vous dire, si ce n’est vous remercier de ce message que je reçois comme de l’amitié. Cet amour reste toujours bien vivant, la présence manque certes, mais le sentiment n’a pas besoin de signes en réciproque pour perdurer et je suis si heureuse d’avoir pu le vivre et de continuer à le vivre au plus profond de moi. C’est précieux, ça vaut la peine d’exister même si la vie n’a que faire ni du mérite ni de la justice. En revanche, elle offre parfois la chance d’un amour comme celui-ci et je crois que c’est un privilège. Merci pour votre message qui est une perle pour moi.
Et oui, je l'ai relu, ce livre, cette complainte, cette glissade lente de la mort de la mort.J'ai relu ce poème d'épines et de roses, cette agonie douce amère de toute une vie. Comment poser autant de gerbes de fleurs autour du souvenir d'amour ? Comment est-il possible de garder entre ses mains autant de grains, autant de gouttes pour empêcher le vent de s'en saisir ? Pour interdire la perte, pour confier ce trésor au plus profond de soi, et pour le déposer au fond de l'âme du lecteur qui a partagé,mot à mot, phrase après phrase, cette offrande indicible. Merci, madame.
Pardon de venir si tard vous remercier Muriel pour votre commentaire et vos étoiles. Je reviendrai bientôt sur votre page après avoir fini la lecture de "Blanche" qui est dans ma bibliothèque.
Bonjour Ellebazi, Suite à votre commentaire sur mon livre, je vous donne le lien de mon blog où vous trouverez d'autres textes plus longs sur le même thème , dans la rubrique : "Corps accord" http://tiamaraa.over-blog.com/
Merci Mary pour votre commentaire chaleureux. Oui je connais aussi ce texte de Charles Péguy. Et oui "Il" est toujours là, tout près et je souhaite à tous ceux et celles qui sont confrontés aux décalages malheureux du calendrier de la vie de savoir entretenir avec douceur cette présence. Je reviendrai vers vous après avoir lu votre long roman historique.
Merci Tiamaraa pour votre commentaire chaleureux. À mon tour, je vais aller lire vos poésies. À bientôt donc !
On ne fait que passer - c'est tellement vrai.
Merci Hubert-P Letiers de votre commentaire. Oui vous avez raison, c’est bien aussi pourquoi j’ai publié ce journal ici, pour donner de l’espoir à d’autres. Malgré tout. Car au bout du grand flou, il y a une clarté insoupçonnée. Je suis d’autant plus touchée que vous êtes un grand lecteur et que vos commentaires sont toujours très bienveillants, détaillés et profonds. Chacun, soigné comme un petit bout de littérature. Je reconnais votre style d’auteur. J’ai d’ailleurs remarqué que vous aviez publié ici un nouveau roman. Que je vais lire bien sûr. @ bientôt donc.
Je soutiens ce livre et je le partage pour le prix Concours du mois.
Merci Mr Bossy d'avoir mis toute votre poésie et tout votre talent d'écriture dans ce commentaire que vous me laissez ici. Merci aussi à Zabe Quinez. Merci à vous pour ce ciel d'étoiles !
Tant de petits points de couleur pressés les uns contre les autres ! Sauf que ce sont des petits points de douleur.
Vos enfants ont un père, qui est votre peinture. Vous avez un amant, qui est votre poème. Cinq étoiles, dont chacune est le poids de votre peine
Merci Mel Pilguric pour votre commentaire. La douleur est un terrain d'exploration de soi-même qui ouvre à la philosophie. J'aimerais que cela donne à d'autres de l'espoir car après un tsunami il y a la reconstruction. Votre très beau livre Double Voie parle aussi de cela, de ces difficultés qui poussent à aller plus loin en soi pour (re)trouver sa voie.
Merci Praud, Francinehelene, America Grace et Lamish pour votre lecture de mon témoignage. Merci pour vos étoiles qui, elles, témoignent de votre chaleur et de votre bienveillance.
Merci Marie Catherine pour votre commentaire et vos étoiles. Je suis désolée que ce témoignage vous ait fait pleurer. Bien sûr, il a un écho dans la vie de chacun car nous avons tous perdus un être cher et vous le dites bien. Cette épreuve est aussi un rapprochement avec cet être qui va nous manquer à vie, un chemin de retour sur soi et les moments de bonheur plein que l'on a vécu ensemble, sans parfois même s'en rendre compte, et aussi une expérience philosophique personnelle. C'est ce message d'espoir de vivre malgré tout que j'aimerais transmettre. Je vous souhaite à vous aussi la sérénité dans votre cœur.
Monsieur Dufondesages, Hervé aurait adoré votre commentaire ! Sûr qu’il en rit même. Merci pour votre humour et vos étoiles, ça démarre bien ma journée !
Merci Jane pour ces mots et ces encouragements. Je ne manquerai pas de vous prévenir bien sûr si un éditeur s'y intéresse...
Oh merci Myriam. Oui, la Lumière... la vouloir, la chercher, la trouver, l'entretenir... Et l'envoyer, la dédier aux autres aussi. Recherche d'éditeur en cours, après un avis positif de publication d'un comité de lecture d'un éditeur qui n'a, malheureusement pas la collection adéquate (j'ai mal ciblé ma recherche d'éditeur !). Merci pour votre commentaire tellement touchant pour moi.
Oui j'ai vu que votre roman était à la Une et cela m'a fait très plaisir. Les membres du Club des Lecteurs m'avaient bien guidée avant d'en faire profiter tout le monde. C'est grâce à eux ! Comme je vous l'ai dit, j'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire et je vous souhaite beaucoup de lecteurs, de notes et de commentaires. Et d'inspiration pour vos prochains romans. Et dès maintenant, un bon week-end !
Merci Laura, merci Annie pour vos commentaires. Oh non, je n'accumule pas les regrets, je bâtis mon énergie de vie de l'amour que j'ai eu la chance de vivre. Et j'essaie de le transmettre, sur ce sujet, oui universel.
merci Mahamat Maidé Kalia pour vos étoiles qui me touchent. Même si vous n'avez pas mis de commentaire pour m'éclairer un peu plus... Merci.
Oui Florentine, embrassez votre mari ! chérissez-le car il est là et ce qu'on a vécu nous appartient et nous nourrit pour toujours, alors faisons que ce soit beau. Merci pour vos encouragements d'écriture. Je vais tacher de trouver le temps de finir tout ce dont mes carnets sont noircis. Vous savez vous aussi que j'ai beaucoup aimé l'énergie et la subtilité de ce que vous écrivez. Et je suis très heureuse pour vous de votre Prix Concours très mérité. Et votre nouvelle du concours, un petit bijou ! Bonne inspiration pour vos futurs écrits.
Merci beaucoup Didier Betmalle. Vous savez à quel point j'aime ce que vous écrivez, votre imaginaire, votre humour, votre ironie et votre si fine plume. Votre commentaire me touche beaucoup.
Merci à vous pour votre lecture et votre commentaire. Je pensais que cet écrit pouvait permettre de se sentir un peu moins seul(e) et je suis heureuse s'il a pu vous apporter un peu de paix. Mes pensées les plus chaleureuses pour vous dans votre peine.
Merci Laura. Nous avons apparemment quelque sujet d'inspiration et d'écriture commun... C'est un sujet universel. J'espère que votre intérêt vous apportera quelques douceurs. à bientôt.
Merci Anne et Laure. Ecrire est une thérapie c'est sûr, il y a eu un article sur le site dans lequel je me suis effectivement retrouvée, et aussi un auteur qui a écrit une tribune sur ce processus de résilience... ça fait sacrément du bien ! mais en plus lorsqu'un lecteur extérieur se sent touché, c'est un bonus extraordinaire pour moi. Quand on publie, on prend du recul, on sort de l'histoire personnelle, et on devient un personnage de l'histoire... Je crois que c'est ce que j'ai voulu faire en publiant ici et je vous remercie de l'avoir ressenti et d'avoir pris le temps et la peine de me le dire.
Merci Isis. Oui, le journal a été mon format d'écriture et je n'y ai rien retouché (à part les fautes d'orthographe). Je n'ai surtout pas voulu en faire un essai sur le deuil. C'est juste mon témoignage. Merci d'avoir pris la peine de mettre votre commentaire après votre lecture.
C'est très beau d'approcher la douleur de si près. La toucher pour essayer de l'apprivoiser. S'y livrer toute entière sans jamais la dompter. Une grande pudeur, même si vous vous livrez toute entière.
Merci Catherine Albatta d'avoir eu la gentillesse de laisser un commentaire après votre lecture. Oui, il faut vivre absolument car la vie est un cadeau. Un beau cadeau. J'aimerais tellement que d'autres puissent se retrouver dans cette plongée au cœur de soi-même et s'ils pouvaient y puiser un peu de réconfort...
Merci Martzolff pour votre commentaire et votre note. Bien sûr, ce livre a une forme particulière, celle de ma pensée, avec son flux, son rythme, ses à coups, et peu de syntaxe... Je n'ai évidement pas retravaillé ce texte pour lui donner une forme littéraire car ce n'était ni le but au moment de l'écriture, ni le but au moment du partage.J'ai seulement corrigé les inévitables fautes d'orthographe lorsque j'ai relu avant de le déposer ici. Merci d'avoir pris la peine de me livrer votre ressenti. Je ferai de même après avoir lu votre roman. À bientôt donc !
Pas besoin de note. Besoin d'amour. Besoin de continuer. Besoin d'écrire. Très beau texte. Bravo.
Mon Dieu ce que c'est émouvant ! Je l'ai juste commencé et j'en ai la larme à l'oeil et le ventre serré d'émotion. Quel bel amour.
Merci Mattana. Heureuse que ce partage apporte de la douceur.
Merci Chris. Ecrire m'a beaucoup aidée. Je partage ici avec l'espoir que cela puisse peut-être un peu aider ceux qui traversent ce tsunami. Et je suis heureuse que vous ayez trouvé à sourire. Je crois qu'il y a en fait, plus d'amour que de larmes...
Qui a connu le deuil sait la force qu’il vous a fallu pour l’écrire et pour le dire ici. Avec tant de pudeur… et de digne impudeur. Je suis émue, et triste, à vous lire. Même si j’ai souri, parfois, notamment le 26 juillet !