Michel LAURENT

Biographie

Je serai un grand écrivain posthume. Si, si, pourquoi faîtes-vous mine d’en douter ? Certes, je me suis mis tard à l’écriture, d’où la difficulté à me faire éditer. A vrai dire, ai-je vraiment essayé ? Mais mon talent est grand, d’aucuns ici me l’ont dit ! Faites le pas, venez goûter par anticipation (avant ma postérité annoncée) ma finesse et mon sens du récit. Qui ne s’est pas aventuré dans « La prière d’Enora » ne peut savoir ce qu’est le romantisme contemporain. Lire « Les gens de rien… ou de si peu », c’est plonger dans les abîmes de la misère humaine et de l’incommunicabilité de l’Amour. L’humour ? Ah non, trop commun ! L’humilité ? A votre avis ? Bon, on est limité en place. La suite se trouvera sur ma pierre tombale, sur la lande bretonne. Et pourquoi pas le Panthéon ?

Michel LAURENT a noté ces livres

3
@Cristina Leg Dans les toutes premières lignes, on se dit qu’il faudra que les feuilles voltigent à l'extérieur pour que celles de cette nouvelle se mettent à frémir. Puis la simplicité éclatante de votre texte éclot alors sous nos yeux. Passe la nostalgie d’un morne quotidien. Avant que n’entre en scène la banalité de l’extraordinaire, un tas de ferraille qui disparaît en fumée. Mais c’est pour laisser place au merveilleux, au sentiment amoureux. La fin est très subtile, vous avez une très jolie plume, un vrai talent d’écriture.
Publié le 17 Juin 2024
2.01
@Flora Chazan C’est curieux ! Arrivé à la 19ème des 20 pages, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un « extrait », du début d’un suspens qui se mettait en place, un peu laborieusement peut-être. Et puis non ! On s’arrête brusquement, on dénonce l’assassin et puis basta , circulez, y’a rien à voir. J’avoue que l’intérêt de l’intrigue classée « Suspense, policier » m’échappe un peu. Je crains que dans cette quête d’un minimalisme absolu, le pitch de la prochaine livraison évoque les affres existentielles d’un héros distrait montant les escaliers de son immeuble et se demandant s’il est arrivé au troisième ou au quatrième étage. /oooo/ Question style, ce serait plutôt l’inverse. Le démarrage est poussif, la fin plus satisfaisante. « La lumière étincelante du givre », « la lueur orangée les paupières », cela a la lourdeur d’un plat en sauce à l’ancienne. Quand on apprend ensuite que l’héroïne a acheté « un fauteuil jaune safran, des draps bleus, des rideaux de soie violettes », on se dit qu’elle a vraiment des goûts de m… Mais quand on nous dit à la ligne suivante que dans son jardin, elle a planté « des vivaces, agapanthes, sauges, oeillets, lavandes », on succombe sous le poids les énumérations. Je me souviens d’un délicieux petit roman policier « la police des fleurs, des arbres et des forêts » où la clé du mystère résidait dans une simple fleur que tout le monde recherchait. Sans que l’auteur ait à nous déballer tout le catalogue de chez Truffaut.
Publié le 15 Juin 2024
3
Des phrases pleines de mots, des mots remplis de lettres, le tout dans le bon ordre, sans faute de syntaxe, encore moins d’orthographe. Peut-être parfois quelques cheveux inutilement coupés en quatre. Ainsi, dès la première page, on apprend qu’au feu rouge, c’est son pied droit qu’elle a posé par terre pour arrêter sa trottinette. C’eut été la main gauche qu’il aurait été incontestablement nécessaire de le mentionner. L’héroïne connaît par coeur la disposition des lettres QSDF MLKJ sur sa console. Bon début pour la future écrivaine qu’elle rêve d’être. J’en ai conclu qu’il s’agissait d’un clavier AZERTY. Comme quoi, avoir l’esprit de déduction, c’est utile quand on attaque le roman dur moderne ! /*****/ Dans ce livre, on aime en brisant les tabous de genre avec audace mais grande délicatesse. Quel autre écrivain aurait raconté ainsi ses amours ? J’ai imaginé un moment Vernon Subutex, ce va-et-vient entre des existences et des destins qui se mélangent, s’écharpent, s’aiment, se détestent ! Non, ce n’était qu’un rêve, j’étais décidément à côté de la plaque. /*****/ Je vous le dis, du bon et bel ouvrage, bien propre, que cette « Coiffeuse, Rue de la poste ». Désolé, je n’ai pas le numéro, mais vous trouverez facilement, c’est juste après la boulangerie...
Publié le 30 Mai 2024
2.01
Comme les beaux esprits flagellent En pensant à l’huile de nigelle. Mains, pieds, cou, même les aisselles, Le corps entier s’passe la gamelle. Et en hiver pour pas qu’elle gèle, Dans ma voiture sans manivelle, Mon antigel, c’est le nigelle !
Publié le 29 Mai 2024
3
@Marc Jaouen Bravo ! De jolies trouvailles, ainsi dans les 100 premières pages (je ne spoile pas !) : le Directeur de banque qui se nomme Kerviel, l’ecclésiastique qui confond beach et bitch, la réplique : « tu m’entends au moins, Lazare », etc. Bon, il y a aussi le crucifix-baromètre directement importé de Wuhan . En 1960, c’est un peu anachronique, mais les voies du Seigneur sont souvent impénétrables…//******// C’est bien écrit, enlevé, on ne s’ennuie pas, mais il y a quand même 800 pages, faut disposer de loisirs. Heureusement que Marc Jaouen écrit des romans et non des modes d’emploi de couteaux suisses. Il aurait réussi à décourager toute vocation de scout, plus rapidement que ne l’aurait fait une congrégation de prêtres pédophiles.
Publié le 28 Mai 2024

Pages

monBlog

Retrouver mon actualité

Quelques nouvelles : Place des Fêtes - La prière d'Enora - La fin du hasard - Noir et Blanche - Des Roses de Juin - L'Homme Blessé ... et quelques romans plus ou moins nouveaux (c'est pour ça que ce sont des romans et non des nouvelles...)

A lire dans les actualités