C’est très ambitieux votre ouvrage. Politic fiction ? uchronie dystopique, références orweliennes ? Pessimisme réaliste ? Un peu de tout ça. Et un roman road trip. Sans doute un peu candide. Sans doute le faut-il ? ! Non pasara ! Mais… qui s’étale probablement un peu et se disperse un peu aussi ? J’imagine que chacun aurait envie que sa partie préférée, moi pas la politique !, soit un peu plus le maitre du temps et du rythme, mais j’imagine que pour vous l’équilibre devait être subtile à tenir. Mais… beau spectacle.

Excellent, sf, thriller, aventure, guerre, vous m’avez tenu au bout de la nuit tant j’avais envie de savoir ce qui arrivait à vos E.T. C’est beau, c’est fin, original, créatif de plein d’idées qui surprennent, visuel, bravo pour ces vies parallèles que vous avez créées, j’ai beaucoup aimé. Merci pour cette grande évasion !

Sans mauvais jeux de mots, j’ai trouvé qu’il y avait quelques zones d’ombre dans votre récit. Le début est intrigant, on est accroché, aucun doute, la scène est poignante. Après, on se perd un peu dans un scénario un peu compliqué et qui oblige à des histoires parallèles. C’est là je pense que cela devient moins facile pour le lecteur. En tout cas pour moi ! mais j’ai tenu bon ! et j’ai bien fait. N’empêche, un peu d’élagage… ???

Évidemment avec de tels premiers commentaires qui citent Virginie Despentes, Michel Houellebecq, Raymond Queneau (y a-t-il vraiment un lien dans toutes ces si élogieuses références ?) on s’attend à du très lourd. Après, il y a aussi le risque de se dire ’’moi, non’’ ! Il y a un ton, il y a un style, et bons l’un et l’autre !, but, but (ah cette manie de ne pas se taire) il me semble que la succession de différents personnages devrait s’accompagner de manières de parler, de dire, différentes, non ? Et j’ai eu l’impression que garçons, filles parlaient pareils. Mais moi aussi j’ai lu d’une traite, curieux de savoir où cela nous emmenait. Et j’ai eu raison d’être curieux.

C’est du trampoline votre anomalie, ça secoue. Et vous déroulez votre fil tout sauf linéaire avec brio. Oui, il y a beaucoup de pépites.