Le moins qu’on puisse dire, c’est que votre synopsis n’annonce pas du tout la couleur. Je m’attendais à lire un roman « classique » et je me retrouve devant une chick lit pour (plus) jeune (que moi) ! Je me suis prise au jeu. J’ai trouvé votre écriture fraiche et gaie, mais aussi que vous pourriez « nourrir » votre scénario d’un peu plus de réflexions un peu plus profondes, moins de considérations un peu trop superficielles (à mon vieux goût) (ex. « Avec plaisir. Mais appelez-moi Jérôme. Les amis de mes amis sont mes amis »). Votre récit peut se le permettre.

C’est assez intrigant votre récit. Mystérieux et un peu frustrant. Avec un très bel équilibre entre l’un et l’autre. On aimerait bien sûr s’arrêter un peu plus sur les protagonistes. Et en même temps, les effleurer à peine les rend encore plus attirant.

Votre poésie réveille des pensées anciennes, tendres au souvenir. Jolie madeleine qui m’a rappelé cette chanson de Nino Ferrer « la maison près de la fontaine ».

Un roman de fille. Pour les filles. J’aime ! Elle est très attachante votre anti-héroïne. Sa passion, sa candeur, son enthousiasme, sa curiosité. Oui, vraiment, vous l’avez bien dessinée. Et votre amour de ces îles rend la lecture de votre roman un moment de vacances. Une parenthèse, où on la suit pas à pas dans ses pérégrinations. Jusqu’au suspense final en points de suspension…

C’est exactement ça, c’est assez magique. Très subtile. Philosophe. Trouvez-vous que le texte garde sa force originale dans votre excellente traduction ? Merci de m’avoir fait découvrir ce poète qui m’était inconnu jusqu’alors.