Chère Mel, quelle magnifique écriture que la vôtre, je me suis cru en vous lisant sur la fleuve Amazone, sans avoir à donner un seul coup de rame pour rejoindre la civilisation. Votre singulière intrigue épistolaire coule comme une nouvelle de Sweig ou de Schnitzler. J'arrête là mes éloges afin que vous puissiez passer très prochainement la porte du succès ! Bien à vous !

Je n'ai pas encore tout lu, mais du peu que j'ai lu j'ai été emballé. Ah, les biches, les biches, les biches ! Un régal ! Vous maniez royalement bien l'absurde doux amer, le loufoque pointilliste, et tout ça avec l'air de ne pas y toucher. Un gars qui prend le métro pour éviter de se payer un taxi(dermiste), il n'y a vraiment que vous qui pouviez y songer. La fin toute simple sur ce banc est très jolie et touchante. On dirait le tableau d'un peintre torero qui n'est pas encore né, voire encorné ! (cette dernière phrase est délirante, je l'avoue, mais c'est votre grain de folie qui me l'a inspirée). Bien à vous !

Petite nouvelle sympathique, bien écrite, avec un soupçon de suspense. Presque dommage qu'elle soit tirée d'une mésaventure vécue. On aurait bien aimé que l'aventurier se fasse déguster quelques orteils et que l'hôte patibulaire de ce bras de sable soit le Roi des Crabes ! Bien à toi et bonne continuation !

Quatre courtes nouvelles fort sympathiques avec une préférence pour le "Ticket" avec laquelle je me suis bien fait berné. On croit avoir affaire avec la reine des nunuches narcissiques et bang la dernière phrase nous révèle les véritables dessous de la Dame ! Cinq étoiles donc méritées, particulièrement pour ce "Ticket", Je pense d'ailleurs acheter un coupon en avance afin de lire tes futures intrigues ! Bien à toi !

Sophie Loiseau, ce matin je me suis levé en apprenant une bonne nouvelle : la vôtre ! On vous l'a déjà claironné, mais je vous le claironne encore : c'est excellent, intelligent, intuitif et bougrement bien mené. Je suis profondément anti-libéral, mais j'ai un coeur et je comprends on ne peut mieux ce que pléthore de gens endurent de tortures ubuesques, dans le seul but de croûter et de donner un petit sens à leur vie. Kafka avait déjà anticipé le traquenard dans sa "Métamorphose". Voici bientôt 30 ans que l'occidental mute vers ce qu'il a de plus rampant et de plus servile. On ne peut pas tuer la Bête, mais on peut l'assommer, où lui baver aussi : "Merci la Bête de m'avoir laissé entrevoir que la Vie était tout autre chose. Merci de m'avoir offert ce bâton de pèlerin pour m'en aller à ma rencontre et découvrir celui que je suis vraiment ! Bien à toi ! Et bonne continuation dans ton écriture brillante !