Zultabix

Zultabix a noté ces livres

3
Chère Tonia nostalgique, chère foldingue passéiste, chère machine à remonter le temps, chère has-been de mon coeur, j'ai beaucoup aimé tes petites chroniques et j'espère bien que tu les as annotées avec un vieux Bic des familles sur un cahier petit carreaux "Clairefontaine" 24X32, sinon panpan culcul. Ne t'inquiète surtout pas, ta maladie post-moderne se soigne très bien aujourd'hui avec du Prozac, du Séroplex, ou de l'Anafranil, à défaut de psychotropes génériques. Non, tu n'es pas encore totalement zinzin. Comment pourrait-on enfermer une très vieille femme qui aime toujours les six premiers albums de Génésis, l'album n°3 de Peter Gabriel et Simple Minds ? Le seul bémol dans ta prose est de ne pas avoir cité "YES" une seule fois. Sinon, tout du long j'ai bien ri sur le grand huit rouillé des désuets synapses de Tonia. Ne change rien à la structure pleurnicheuse de ton Mécano, les enfants y rejoueront un jour, je te le promets. Bien à toi !
Publié le 08 Juin 2016
3
Très heureux d'être le premier à vous offrir cinq étoiles amplement méritées pour ce début de roman bien plus que prometteur. Je suis relativement jeune sur ce site, mais cet "Adieu Jérusalem" est assurément ce que j'ai lu de mieux jusqu'à présent (que les autres me pardonnent). Dés l'interrogatoire à l'aéroport, j'ai senti qu'il y avait quelqu'un derrière le stylo. Mélanger road movie et quête spirituelle est un exercice des plus délicats, que vous parvenez à mener avec une élégance et une modernité rares, sans jamais pontifier ou donner de leçons de cathéchèse. Qui aime Joan, le suive. Bref, j'ai beaucoup apprécié votre plume et j'aurai grand plaisir à lire la suite de votre ouvrage dès lors que vous la posterez. Bien à vous !
Publié le 07 Juin 2016
3
Ce matin, je suis ravi. J'ai reçu une excellente nouvelle. Et ce fut la vôtre ! Mademoiselle Plume, permettez-moi de vous féliciter car vous savez remarquablement bien mené un récit de A à Z. Il y a pléthore d'informations dans votre "Sorcière", mais jamais rébarbatives, et distillées savamment, pour nous embarquer l'imagination par le bout du nez sur vos délicieuses terres de frayeur. Je relis justement quelques nouvelles du sieur Lovecraft en ce moment (La peur qui rôde, la maison maudite, la tourbière hantée), et je me laisse à cauchemarder que vous pourriez peut-être en être une inconnue descendante. J'attends avec effroi et gourmandise les prochains frissons que vous voudrez bien faire courir le long de mon échine. Mon échine est désormais vôtre. Bien à vous !
Publié le 31 Mai 2016
3
Roman qui galope, écrit dans l'urgence, c'est indéniable. Les phrases sont tendues, courtes, arythmiques, comme les battements d'un coeur qui s'emballent, s'arrêtent, cherchent à repartir. La vie de Louis ne fut qu'un souffle. Il tombe en allant chercher un disque à la FNAC. Mais il n'y a pas de sots métiers, comme il n'y a pas de fausses morts. On pense à une session de jazz entre vieux potes, un boeuf solennel, où chaque musicien autodidacte, mais puriste, se donne à fond, ne triche pas. Rend hommage à un frère disparu trop tôt peut-être.Il y a des fausses notes parfois, des longueurs, c'est certain, mais le son est vrai, il vient du coeur. Malgré ses petites imperfections, j'ai aimé ta partition Laurentlesax. Et je te dis chapeau d'écrire comme cela, le soir, le week-end, après tes parcours routiniers de chauffeur d'autobus. Bien à toi !
Publié le 31 Mai 2016
3
@Muriel E. Il y a ceux qui tiennent un stylo pour simplement écrire. Et il y a ceux, comme vous, qui tiennent un stylo pour raconter une histoire. Je suis sensible aux mots savamment choisis, au sens du dialogue et de la concision. Comme c'est exactement ce qui anime votre plume, j'ai été captivé par votre roman. Bien à vous !
Publié le 25 Mai 2016

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