Outre le contenu du livre, les livres auto-édités bénéficient rarement des mêmes contrôles de qualité qu'un livre édité par une maison d'édition. Enfin, la distribution est un point clé : Les livres auto-édités n'ont pas accès aux librairies traditionnelles et les grandes chaînes de librairies, au même titre que les Maisons locomotives de l'édition..
Alors quoi faire ? Baisser les bras...
Il y a une dizaine d’années encore, se faire remarquer sur les réseaux était à la portée des auteurs. Il suffisait d’appliquer des règles de communication et d’être constant. Assez rapidement, une communauté se formait autour de l’auteur qui pouvait, ainsi, faire connaître ses livres.
Nous ne sommes plus à cette époque.
Même sur monBestSeller, les choses ont changé. Pour notre plus grande joie, nous recevons de plus en plus de textes, mais leur nombre importe peu si, outre leur contenu, ils sont mort-nés par négligence..
Parce que tout texte doit être agréable à lire.
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/4462-comment...
Parce qu’une image, mieux que les mots, déclenche l’impulsion de lecture.
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/6483-5-couve...
Parce que c’est ainsi qu’on fait sa place dans une communauté de lecteurs et d’auteurs.
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/4967-autoedition-pre...
Packs Audience (de 50 à 100 % de visibilité supplémentaire), Pack Newsletter (Mail à 140 000 lecteurs, auteurs et professionnels de l'édition), réseaux sociaux : garantie de 10 000 vus sur Facebook et Instagram)
Ce qui est devenu une évidence pour les habitués mBS est parfois une découverte pour les nouveaux arrivants. Effectivement, nous essayons d'améliorer notre plateforme. Nous devons rappeler les choses essentielles, mieux en expliquer l'importance, mieux accueillir, mieux guider.
Tout un programme.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Tribune non seulement intéressante mais fort utile.
Je travaillais dernièrement sur la réédition de l'un de mes romans sans personnage: Mycélium,
(Disponible sur amazon ici: http://woushy.com/Wnt1 ) et je cherchais sous quelle rubrique publier mes réflexions sur ce sujet. Comme je ne trouve pas, voici ici, ce qu'il en est:
J'ai rédigé un article pour expliquer l'intérêt d'écrire un roman sans personnage, en mettant en avant les possibilités uniques qu'offre une telle démarche. N'hésitez pas à le parcourir et à me dire si des ajustements sont nécessaires !
L'Intérêt d'écrire un roman sans personnage : Une exploration narrative audacieuse
Dans le monde de la littérature, les conventions sont souvent perçues comme des piliers immuables : un roman doit avoir des personnages, des dialogues, des conflits et des émotions humaines pour captiver son lecteur. Mais que se passe-t-il lorsque l'on décide de briser ces règles ? Que se passe-t-il lorsqu'un auteur choisit de raconter une histoire où les protagonistes sont absents, où l'action est guidée par des forces naturelles ou abstraites ? C'est précisément ce que propose un roman comme Mycélium, une œuvre unique qui relate le voyage d'un spore de champignon éjecté dans l'espace pour finalement s'écraser sur Terre. Cette audacieuse démarche narrative soulève une question fascinante : pourquoi écrire un roman sans personnage, et en quoi cela enrichit-il le paysage littéraire ?
Réinventer l'acte narratif
Un roman sans personnage remet en question la conception même de la narration. Habituellement, l'histoire progresse à travers les décisions, les émotions et les actions des personnages. Mais en retirant ces éléments, l'auteur pousse le lecteur à se concentrer sur d'autres aspects : l'évolution des environnements, les phénomènes naturels, les détails scientifiques ou philosophiques. Dans Mycélium, le protagoniste est un spore fongique, une entité microscopique dépourvue de volonté ou de conscience, du moins au début. Ce choix ouvre la porte à une narration centrée sur la nature, l'univers, et la place minuscule mais essentielle qu'y occupe le vivant.
Cette approche permet à l'auteur de transformer ce que l'on considère souvent comme un élément de décor – un champignon, un volcan, ou une trajectoire dans l'espace – en acteur principal. Cela crée une perspective totalement nouvelle, où le lecteur est invité à observer le monde non pas à travers des yeux humains, mais à travers ceux du spore en personne, si je puis dire, de l'infini, de l'éternel.
Une expérience immersive différente
L'écriture sans personnage peut donner lieu à une expérience narrative unique. Dans un roman traditionnel, l'attachement aux personnages joue un rôle essentiel : nous vivons leurs joies, leurs peurs, leurs tragédies. Dans Mycélium, l'émotion naît d'une autre source : la puissance descriptive, la beauté des détails et la contemplation des mystères de l'univers. Le lecteur devient spectateur d'un ballet cosmique, où chaque mouvement du spore de champignon – de son éjection volcanique à son arrivée sur Terre – raconte une histoire plus vaste que l'individu.
En éliminant les dialogues et les débats intérieurs, l'auteur force le lecteur à se connecter à une dimension plus universelle. Les émotions ne sont plus dictées par un héros ou une héroïne, mais par les événements eux-mêmes : l'explosion d'un volcan, le froid intersidéral, ou l'atterrissage d'un organisme vivant sur un sol étranger. Cette approche rappelle les œuvres musicales sans paroles ou les peintures abstraites : elles nous parlent, mais avec un langage différent.
Une porte ouverte à la réflexion philosophique
Un roman sans personnage peut aussi être un véhicule puissant pour explorer des thèmes philosophiques profonds. Dans Mycélium, par exemple, l'histoire invite le lecteur à réfléchir à la fragilité de la vie, à l'interconnectivité des écosystèmes, et au rôle de l'homme dans un univers qui lui est indifférent. Le spore, bien que minuscule et insignifiant à première vue, devient un symbole puissant de la persistance de la vie face aux forces titanesques de la nature.
En éliminant les préoccupations individuelles et humaines, l'auteur permet à ces thèmes d'occuper le devant de la scène. Le lecteur est amené à adopter une vision plus globale, à s'émerveiller devant l'ingéniosité de la vie et à reconsidérer sa propre place dans le cosmos.
Une expérimentation littéraire audacieuse
Écrire un roman sans personnage est aussi un acte de créativité et de courage littéraire. C'est une manière de repousser les limites du genre, d'explorer de nouvelles manières de raconter une histoire. Cela ne plaira pas à tout le monde, et c'est précisément ce qui en fait une démarche si importante. Les œuvres qui défient les attentes ont souvent un impact durable, car elles nous poussent à remettre en question nos présupposés et à voir le monde sous un autre angle.
Conclusion
Un roman sans personnage, comme Mycélium, n'est pas une simple curiosité littéraire ; c'est une invitation à repenser la narration et l'expérience de lecture. En plaçant un spore de champignon au cœur de l'histoire, l'auteur propose une perspective nouvelle, une exploration des forces naturelles et universelles qui transcendent les besoins et les désirs humains. C'est une expérience qui interpelle, qui émerveille et qui ouvre la voie à une littérature plus audacieuse, capable de transcender les limites de l'imagination humaine.
Mycélium
Daniel Adrien Laverdière
Mbs, toujours de mieux en mieux, pour notre plus grand bonheur également .
@Zoé Florent, vous avez vu juste, ne pas répondre au commentaire est désagréable pour le lecteur, je partage cet avis, tout en sachant que ça fait partie de la participation à la vie du site.
Excellent rappel, @monBestSeller ! Car l'auteur que je suis, comme les rares intervenants bien connus de cet article (@Zoé Florent et @Catarina Viti) riche d'une ancienneté sur le site, sait qu'il faut un certain temps avant de se familiariser avec les codes et tous les services qu'il peut offrir aux auteurs.
Il n'est donc pas inutile de reformuler vos conseils de temps à autre.
Merci pour ce rappel. MC
Facile tout en étant un peu contraignant de maintenir un écrit collectif en ligne, depuis la création de monBookTime :-) !
"Tant que l'homme n'est pas mort, il n'a pas fini d'être créé ", proverbe Peul.
@Membre-Actif Hypothèse C : ils s'en foutent ou n'ont pas compris qu'à donner, on finit par recevoir ;-). Non, plus sérieusement, je trouve que vous communiquez déjà beaucoup. Des rappels de vos valeurs figurent dans tous vos mails, que ce soit lors du dépôt d'un texte, d'une mise en bibliothèque, en page d'accueil... C'est aux auteurs de faire une prise de conscience.
Bonne soirée !
Merci pour cette nouvelle tribune, @monBestSeller. Je suis tentée de conclure que les auteurs ne sont décidément pas plus réceptifs à la méthode Assimil que sensibles à monBookTime :-).
Je me permets cependant de donner un quatrième conseil : " répondre aux commentaires". Car si ne pas par lire autrui relève de l'égoïsme, ne pas répondre peut être ressenti par le lecteur, qui a consenti à faire un retour, comme du mépris, de l'indifférence, voire un manque d'éducation, selon. Pour ma pomme, qui persiste à lire ici, cette attitude a fini par devenir rédhibitoire.
Merci encore pour vos constants efforts d'amélioration de votre plateforme, courage et bonne journée !
Michèle-Zoé