Actualité
Le 05 fév 2024

À chaque auteur, sa voie : par Catarina Viti

12 millions de Français (1 sur 4) ont un manuscrit dans leur tête ou dans leur ordinateur. "Que faire de mon manuscrit ?" Telle est la question que se pose l’auteur novice. Comment répondre à une telle question ? En trouvant l’information indispensable pour décripter le fonctionnement de l’édition et de l’autoédition. Fort de ces informations, l’auteur pourra alors décider de la destinée qu’il se sent capable d’offrir à son livre.
Une tribune de Catarina Viti pour monBestSeller

On recense, en France, 1 000 maisons d’édition. En 2021, 88 000 livres imprimés ont été déposés au titre du dépôt légal à la Bibliothèque Nationale de France. Chaque année, on détruit, toujours en France, 13,2 % de toute la production littéraire. Soit 140 millions de livres invendus (26 300 tonnes de papier) qui passent au pilon !

Et l’on ne compte plus les plateformes de lecture et écriture en ligne, les formules d’accession à l’autoédition, les centaines de coaches en écriture, les masterclass, les vendeurs de services, les innovations…

Le livre est un immense business dans lequel l’écrivain perd souvent ses rêves, son temps, sa motivation… et son argent.

 

Donc, la voilà, l’histoire.

Écrire est un rêve généreusement partagé. Une enquête de 2023 couvrant les « quatre coins du monde » fait ressortir que le métier qui fait le plus rêver est… pilote d’avion (eh oui…), mais tout de suite après : écrivain.

Écrivain à succès, comme on peut l’imaginer. N’est-elle pas, en effet, idyllique l’image du romancier dans son refuge doré, libre comme l’air, vivant de son talent, et dont le prochain livre est attendu de milliers de fans ?

Ce rêve, tellement merveilleux, à côté de mornes existences, est resté loin de l’individu lambda, jusqu’à ce que soit enclenchée la révolution numérique. Car nous voici dans un monde où tout semble à portée de main. Un monde où écrire un livre semble tellement simple que tout un chacun se pense en mesure d’accomplir cette brillante destinée.

 

Edition

Seulement, voilà. Le rêve et la réalité ne sont parfois pas en phase.

Si la France est toujours un grand pays littéraire [où de magnifiques maisons d’édition sont capables d’aligner une magnifique production], elle est aussi devenue le pays de l’opportunisme. Sur les mille maisons recensées, beaucoup sont des éditeurs « amateurs » (pour rester poli).

Parce qu’il est préférable de les distinguer, et de savoir avec qui l’on s’embarque avant de signer un quelconque contrat, il est urgent de bien connaître la question, car

- Être édité, c’est être adoubé par la profession,

- Mais c’est aussi céder ses droits sur un manuscrit final,

- Se soumettre à de multiples exigences.

 

Autoédition

La solution pour rester maître de son manuscrit est de devenir soi-même l’éditeur de son livre, autrement dit, passer en autoédition.

Liberté = contrainte.

Se passer d’un éditeur ne veut pas dire se passer de ses services. L’auteur autoédité se doit de remplacer l’éditeur à tous les niveaux de la chaîne du livre. L’auteur autoédité remplace l’éditeur. Là où il s’arrête, son livre périclite.

Pris entre les mauvaises maisons d’édition, et les offreurs de services en tout genre, toujours prêts à calmer les angoisses de l’apprenti écrivain égaré par quelques passes magiques, notre auteur peut passer du rêve au… parfois, hélas, oui : cauchemar.

 

L’autre solution

Sinon, pour ceux qui n’aiment pas l’eau glacée, ni les levers matinaux, ni le son du clairon, ni tout le toutim de la vie d’auteur édité ou autoédité, ou ceux qui pensent que leurs écrits ne valent pas tous ces efforts, il y a le nid douillet des plateformes d’écriture en ligne.

mBS Sweet mBS.

Où l’on peut

- Ne faire que passer,

- S’installer à demeure,

- Coconner au sens propre, c’est-à-dire : s’informer, comprendre, essayer, s’entraîner, s’entraider, mieux connaître l’écrivain en soi, découvrir le fonctionnement de la grande machine, prendre son temps et un peu de recul… jusqu’à ce que ses ailes soient suffisamment grandes et musclées pour s’envoler.

 

Catarina Viti

 

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41 CommentairesAjouter un commentaire

@Catarina Viti : il faut toujours avoir un parapluie sous le coude, au cas où ;-)

Publié le 28 Février 2024

@Sylvie de Tauriac. Bonjour et merci pour votre commentaire. "Les gens lisent peu. Ils font des économies sur la culture", écrivez-vous. Très franchement, je ne sais pas. Je crois que les gens lisent beaucoup en général, et très peu ne lisent pas du tout (j'ai échangé l'autre jour avec un gars qui n'avait pas lu un livre depuis presque 5 ans). Lire... il y a tant de choses à lire, rien que sur les écran. Bien sûr, ce n'est pas à cette lecture que nous pensons. Font-ils des économies sur la culture ? Sans doute, mais je peux vous dire que ces mêmes personnes dont nous parlons, ne lisent même pas quand c'est gratuit. Donc ???^^^
J'attends avec impatience de lire votre article sur les auteurs mBS.
*
@Yannick A. R. FRADIN. Un sujet qui t'est famillier parce que tu le traites en direct-live devant des salles d'auditeurs, et parce que tu le pratiques au quotidien ! Un sujet un peu tabou, mais dont il faut parler. L'édition/autoédition à ciel ouvert, ça donne quoi ?
Merci pour le commentaire.

Publié le 27 Février 2024

Hello, article joliment tourné et très juste. Quelle que soit la voie d'édition choisie, il va falloir bosser, se former, se constituer un réseau, bosser, encore bosser, etc.
Des plates formes comme mBS sont un excellent moyen de prendre la température d'un écrit, d'un extrait, et de faire ses premiers pas, ou de poursuivre une marche déjà bien entamée, dans le vaste monde du livre et de l'édition.
Oui, écrire est un métier qui fait rêver. Mais c'est un métier, et un métier, ça s'apprend, ça se pratique et c'est forcément accompagné de contraintes, qu'il faut aussi apprendre à gérer le plus efficacement possible.
Lisez, écrivez et grandissez au fil du chemin parcouru et des mille et une rencontres qui le jalonnent ;-)

Publié le 26 Février 2024

Merci pour cet article. Je suis autoéditée et j'ai le sentiment que les gens lisent peu. Ils font des économies sur la culture. Cela dit j'ai un blog littéraire et un jour, je pense écrire un article sur les auteurs de cette plateforme. Le blog permet de valoriser notre travail. @Sylvie de Tauriac

Publié le 26 Février 2024

Merci @thysjo. L'essentiel est de savoir où l'on va. Le plaisir d'écrire est parfois accompagné du désir de se faire connaître ses écrits, ce qui et bien légitime. Bonne continuation.
*
Eh oui, @Youssouf Marius Abdoulaye. Et ce sont bien les raisons qui nous poussent à faire ce que nous faisons tous les deux pour les auteurs tchadiens (et Africains) : leur offrir l'accès au livre broché en toute sécurité, et sans y laisser leurs plumes.

Publié le 18 Février 2024

Le dernier paragraphe me semble capital: il faut nécessairement cet outil d'information pour savoir où aller. L'expérience de quelques auteurs autour de moi me fait comprendre que l'autoédition dans l'empressement est ce qu'il y a de plus désastreux pour un nouvel arrivé. Hélas, beaucoup tiennent à voir paraître leurs écrits, là maintenant, tout de suite. Et bonjour l'escroquerie !

Publié le 18 Février 2024

Merci beaucoup pour cet article et ses chiffres qui font réfléchir. Il n'est en effet pas toujours évident de faire un choix mais le plaisir d'écrire passe avant tout je pense (du moins pour ma part :D ).

Belle journée!

Publié le 15 Février 2024

Ecrire le plus grand des plaisirs !

Publié le 11 Février 2024

@Le Duigou, merci pour votre témoignage. Eh oui, c'est bien la morale de l'histoire : à chacun de trouver sa voie... une fois clairement informé, il va sans dire.
mBS est l'endroit idéal pour se faire une idée de la question, grâce à sa communauté que nous devons tous chercher à entretenir et développer. Notre communauté est notre force.
*
@Marianne Toutain. Merci Marianne. Je partage pleinement votre point de vue : aller jusqu'au bout du processus de l'écriture (diffuser son livre) relève de l'accomplissement personnel. Tout ce que nous faisons de A jusqu'à Z, motivé par notre désir de créer fait partie de l'accomplissement. Même la plus insignifiante des actions.
Bonne continuation.

Publié le 09 Février 2024

Écrire un livre est un rêve, trouver une histoire intéressante, pas facile ; enfin achever son manuscrit et ses interminables relectures, un chemin de croix…
Faut-il l’envoyer à une maison d’édition (une vraie) ? On sait qu’elles reçoivent des centaines de manuscrits par an et que la quasi totalité finit à la poubelle.
Alors on se tourne vers les plateformes d’auto-édition ou de lecture gratuite en espérant se faire remarquer.
Le destin décidera.
En attendant, tout ce travail d’écriture est extraordinaire, coucher sur des centaines de pages, une belle histoire, un polar ou une expérience.
L’entourage nous félicite, admiratif de tant d’effort.
Et même si notre manuscrit restera dans les limbes du web, l’important c’est d’avoir pu mener à bien cette entreprise.
Un accomplissement personnel.

Publié le 08 Février 2024

@Catarina Viti

Apaisez mes inquiétudes, chère amie ! Celle qui s'adonne à la rédaction d'une "tribune qui cause des périls à se bigourer de direction en matière d'édition de livres", fait assurément appel à sa raison, investissant ainsi chaque mot de signification et usant de sa conscience pour éclairer au mieux les esprits, malgré leurs tumultes émotionnels. Il semble que la Dualité Ego Conscience soit incontournable, elle se trouve en tout lieu, à chaque instant. Dés lors point de hors-sujet quand la DEC point le bout son nez, n'est ce pas ?

Publié le 08 Février 2024

@DEC. Comment ? Quoik ? Vous proposez à une huître de sortir de sa coquille ? Pas fou, non ? Elle est quand même pas si bête, l'huître, elle sait ce qu'il lui arrive quand elle quitte sa coquille. J''affirme que je possède le QI d'une huître, mais pas blonde belon quand même !
*
Chers tous,
non, vous ne vous trompez pas, nous sommes bien sur une tribune qui cause des périls à se bigourer de direction en matière d'édition de livres.
C'est m'sieur DEC qui me pousse à faire le pitre.
Voilà, c'est closed, je redeviens sérieuse comme une Papesse assise sur une chaise à clous.

Publié le 08 Février 2024

@Catarina Viti

Je me suis longtemps mépris, pensant que les banquets des sots se tenaient le vendredi. Peut-être une réminiscence de ma jeunesse... Il me faut une précieuse gemme, dissimulée dans l'obscurité, et vous vous camouflez à la perfection. On ne croque une perle, c'est bien trop risqué, et si vous préférez que cela demeure confidentiel (ce serait fort dommage), votre volonté prévaudra. Émergez de votre coquille, respirez l'air printanier qui s'annonce...

Publié le 08 Février 2024

@DEC. Heuuuu... les dîners spéciaux du mercredi soir sont les "dîners de cons". Je veux bien tenir le rôle, mais il faut me laisser le temps de fabriquer une tour Eiffel en allumettes, ou d'écrire un essai sur la pleine conscience. (Si vous ne me connaissez pas encore, autant que vous le sachiez : j'ai un mal fou et congénital -voire héréditaire, vu mes origines- à me prendre au sérieux. Il me serait difficile de m'exprimer sur un sujet aussi pointu. Je préfère laisser ma place à des personnes qualifiées.)

Publié le 08 Février 2024

@Catarina Viti

C'est entendu, un Mercredi soir à venir. Zoé choisira le Mercredi qui lui convient, vous validerez ou proposerez le suivant et nous ferons ensemble briller cette perle qui se cache dans le noir. Merci.

Publié le 08 Février 2024

@DEC. Je ne vois pas comment je pourrais vous être utile. J'ai le QI d'une huître à marée basse. A moins que vous pensiez à moi pour un dîner spécial, un mercredi soir. Là, O.K. Jean Dallière pourrait vous aider, en revanche. Merci pour votre gentille proposition.

Publié le 08 Février 2024

Je viens juste d’arriver et je trouve le concept mBS carrément génial. Je ne me fais pas d’illusion, je sais que je n’ai pas pondu un chef d’œuvre mais j’aimerais tout de même savoir si ma plume est passionnante ou carrément a chier (Pourquoi pas). Bien sûr, j’ai fait lire mon bouquin aux amis et à la famille qui sont tous extrêmement accommodant. Mais là, des inconnus, tous motivé par la même passion vont pouvoir me critiquer, enfin. J’ai envoyé mon manuscrit à différentes « maison d’édition » qui m’ont glorifié. Votre texte est bien écrit, c’est limpide, intéressant, etc., etc. Envoyer nous 3000€ et on vous publie. Je suis sûr que ces brave gens n’ont pas ouvert mon livre. De plus je télécharge quantité de pdf pour ma liseuse. Je le redis c’est carrément génial.

Publié le 08 Février 2024

@Zoé Florent
Ah là là, voilà qui en fait deux ! Quelle mémoire défaillante ! Mon ami travaille lui sur un roman théologico-historique DEC. La DEC est au cœur de tout, touche à tout et peut prendre toutes les formes évidemment. Avant de démarrer les séances de lecture individuelle, je souhaiterais organiser une série de discutions à trois... attendons votre réponse avec impatience chère Catarina.

Publié le 08 Février 2024

@DEC Bonjour Salomon,
Vous pouvez compter sur moi, comme je vous l'ai déjà exprimé.
Ce n'est qu'une question de timing pour l'instant. Un roman en cours d'écriture (bientôt terminé, je vous rassure), et le désir de vous relire encore une fois avant. Dès cela fait, je vous fais signe, et oui, pourquoi pas des échanges croisés ? Ce pourrait être très enrichissant.
Amitiés,
Michèle

Publié le 08 Février 2024

@Catarina Viti @Zoé Florent
Chères amies,

Comme je l'ai mentionné précédemment, j'ai l'intention d'organiser des diffusions en direct sur YouTube avec les lecteurs et lectrices du Manifeste "Dualité ego conscience". En observant l'émergence de débats, je me prends à rêver de vous accueillir ensemble pour une série de discussions portant sur l'ego et la conscience. Qu'en pensez-vous, pourrions-nous parvenir ensemble à un consensus sur ce qui est, afin de nous élever ensemble et ceux qui écoutent en même temps ? Bien à vous ...

Publié le 08 Février 2024

@Catarina Viti oui, tu as raison, et c'est là qu'interviennent les nécessaires prises de conscience qui permettent de dissocier les effets positifs de l'ego de ceux plus pervers et destructeurs. Car il ne s'agit en aucun cas de tuer l'individualité, l'estime de soi.
Cependant, il est plus aisé de ne pas se bâtir des châteaux en Espagne en observant attentivement le monde littéraire avant de se lancer dans l'aventure. En observant donc l'autre, et pas sa petite personne. En lisant beaucoup les si nombreux co-bâtisseurs de châteaux aussi. Pour mieux situer son oeuvre, d'une part, et pour relativiser ses désillusions en observant tout bêtement qu'elles sont vécues par un très grand nombre, d'autre part.
Le sujet mériterait effectivement une tribune.
Bonne journée,
Michèle

Publié le 08 Février 2024

@Zoé Florent, cela pourrait être le sujet d'une tribune : "l'ego dans trajectoire des auteurs", ne crois-tu pas ? Je persiste à être sûre que lorsque la souffrance est grande, l'ego* n'en est pas la cause principale. Le rêve brisé, oui. Moi, ce que je rencontre principalement, ce sont des auteurs bourrés d'espérances, de désirs, tout cela peut-être le bon ferment et le moteur d'une trajectoire, mais aussi la source d'une horrible souffrance quand la réalité se résume en un chapitre : l'auteur est tombé sur un système profiteur.
Je crois aux forces de l'esprit (lol/mdr), aux vertus du travail, de l'accomplissement. Et de mon point de vue, la réussite, la reconnaissance ne sont rien de plus qu'une réponse, un juste retour des choses.
*Il faudrait définir l'ego qui reste tout de même une excellente chose, et une des stratégies les plus performantes pour survivre. Rappelons que l'ego est aussi le dispositif cognitif qui nous permet de ne pas nous prendre pour les autres. Donc, bien utilisé, l'égo permet de respecter sa propre intégrité et celle d'autrui. Pas mal vu, l'évolution !

Publié le 08 Février 2024

@Catarina Viti Bien sûr, mais quand déceptions, désillusions il y a, et c'est ce que j'ai exprimé, leurs proportions sont fonction de l'ego. Et sans vouloir le mettre à toutes les sauces, sa prépondérance saute souvent aux yeux, lorsque certains auteurs s'expriment. Dans leur attitude aussi, quand, pour répondre à l'incitation participative, cette participation se résume à parler de soi.
Ce n'est pas du pessimisme, c'est un simple constat, qui ne me démoralise pas, loin de là. Pour être plus tournée vers autrui que vers ma pomme, il y a longtemps que j'ai fait le tour de la question, et tu sais que pour ma part, je suis convaincue que pour intéresser les autres, ils faut savoir s'intéresser à eux aussi ;-).
Merci encore pour ce billet et bonne journée,
Michèle

Publié le 08 Février 2024

@Zoé Florent. Merci pour ton intervention. Je ne pense pas (c’est personnel) que l’ego ait grand-chose à voir dans cette part du phénomène. Mais il est vrai que l’ego est comme le sel, on peut le mettre à toutes les sauces, même dans les desserts sucrés.
Je crois surtout que notre société a fabriqué des individus en recherche de buts (je n’emploie pas volontairement le mot « sens »), et que l’écriture, au même titre que tous ces stages en connaissance de soi, pleine conscience et compagnie, se sont accaparé la case « perspective d’avenir ».
Je ne crois pas que ce soit l’ego qui tisse le piège (quand piège il y a), je crois que c’est plutôt la folle espérance d’échapper à quelque chose, ou la formidable espérance de vivre quelque chose.
Disons que je ne suis pas aussi pessimiste. Je crois dans l’individu, dans son désir de faire, et je ne le juge pas.
Au-delà de nos petites gesticulations d’être humain, il y a sans doute des conquêtes plus valorisantes, mais elles ne sont que des choix personnels, et, si tu veux mon avis, Zoé, elles ne nous mènent guère plus loin que toutes nos salades. Car, quoiqu’il advienne, tous ces petits délires ne sont que la production de nos petites cervelles (même le Tao-Te-King).
*
@Constantin Malheur' ». Ben dites donc ! Vous avez été touché par la Grâce ?
Que le Christ ait ouvert La Porte étroite, cela n’est même pas à discuter. Le christianisme est (selon Bibi Première) la plus puissante des alchimies. Solve (de coagula-solve) #salve. Le sans dix sous les go. Et vive les nous-ga. D’ailleurs, dans le nougat qu’y a-t-il ? Des amandes. Et quelle est la symbolique de l’amande ? Je vous le demande.
Allez, Constantin, n’oubliez pas, le soir au coucher, une bonne tisane de pimprenelle.
Salve !

Publié le 08 Février 2024

Merci pour ce billet, qui part d'une très bonne intention, @Catarina Viti.
Même si, tels des enfants rejetant les conseils de leurs aînés, la plupart des auteurs préféreront tenter l'expérience avec ce qu'elle suppose de désillusions, j'espère de tout coeur qu'il sera entendu, ne serait-ce que dans le but d'amortir des chutes d'autant plus douloureuses lorsque l'ego est roi.
Toi qui en es une fervente adepte, peut-être ne serait-il pas inutile de rappeler ce "commandement" de Lao-Tseu, d'ailleurs : «Défais-toi de ton tempérament fier et de tes désirs multiples», autrement dit, détache-toi de ton ego ;-).
@Tous, bonne soirée. Amicalement,
Michèle
PS : conseil de lecture : "Le crépuscule des éditeurs", de Joseph Périgot, écrit en 2018.

Publié le 07 Février 2024

@cortex1, c'est joliment résumé, bravo. mais "faire son nid" et prendre son envol, alors quoi ? il me semble qu'il est bon de se donner des défis pour avancer et partager encore plus

Publié le 07 Février 2024

Cher @DEC. En effet, nous avons déjà échangé sur le sujet qui n'est d'ailleurs pas celui de cette tribune. (Au passage, je n'ai aucune influence sur les livres mis en avant. Donc, il n'y a pas de lien entre ma lecture de votre texte et le "pourquoi MBS ne fait aucun cas de cet écrit, bien que je vous aie suggéré une relecture après notre premier échange".
Ce que j'ai dit dans ma réponse est que je ne partage pas votre déclaration "Vous, écrivains, pétrissez à votre guise cette folie, cette dualité entre l'ego et la conscience. Levez-vous et trouvez un consensus, travaillez pour l'humanité en priorité, et peut-être deviendrez-vous alors de véritables grands auteurs, à juste titre." Je ne sais pas si la dualité entre ego et conscience fait un sujet "romanesque" à grande échelle. Ce sont des réflexions, voyez-vous ? Les réflexions d'une personne, sans doute idiote, mais qui n'accorde qu'une confiance relative aux mots, aux concepts, et aux chemins tracés. En tout, je préfère l'expérience directe... et pour le reste, je n'ai jamais rien trouvé qui me convienne davantage que le Tao-Te-King (voie qu'on énonce n'est pas la Voie). En résumé, je suis rustre et mon esprit tient tout entier dans un dé à coudre, cela m'empêche de tutoyer la Sagesse, je suis au nombre des imbéciles heureux et nyctalopes qui contemplent leur doigt dans l'épaisse nuit de leur ego.
Pour rester dans le cadre de mBS, avez-vous lu les écrits de monsieur Jean Dallière ? Il traite du même sujet que vous d'une manière très originale.

Publié le 07 Février 2024

@Catarina Viti

Chère Catarini,

Il me semble que nos échanges, bien que limités à deux, continuent de susciter en moi une profonde perplexité. Le manifeste intitulé "Dualité ego conscience" ne se présente pas comme un simple récit ; il exige plutôt un engagement soutenu de la part du lecteur pour être pleinement appréhendé. L'exposition du "Machin" conscience y est traitée d'une manière singulière, révélant avec une clarté rare les tenants et aboutissants de son évolution, ainsi que la question centrale : "Changer l’homme, certes, mais pour qu’il devienne quoi ?" Cette œuvre, qui résonne fortement chez les lecteurs, a même inspiré certains auteurs et l'un d'eux élabore en ce moment même un roman littéraire sur ce sujet ... En vous lisant, je saisis mieux pourquoi MBS ne fait aucun cas de cet écrit, bien que je vous aie suggéré une relecture après notre premier échange : "N'hésitez pas à reconsulter cet essai pour plus de détails. Je préconise toujours une première lecture rapide, puis, dans un second temps une deuxième, chapitre par chapitre. De cette manière, la conscience intègre mieux, malgré les réactions émotionnelles engendrées." ... J'organise prochainement des Live sur Youtube pour dialoguer voir débattre de la lecture du manifeste. Aimeriez-vous être la première ?

Publié le 07 Février 2024

@LAULAULA, j’ai également entendu ces bruits de couloirs numériques à propos d’Aurélie. Je pense qu’elle s’est trouvée au bon endroit, au bon moment, c’était son centimètre cube de chance, elle l’a saisi. En tout cas, j’ai communiqué avec elle en 2015 et 2016, elle est vraiment sympa.
*
@Fanny DUMOND, c’est vraiment aimable de partager votre expérience. Depuis des années, maintenant, j’échange avec des auteurs édités, sur le point de l’être, autoédités, hybrides, dans les limbes, et ce qui compte, c’est que chacun trouve sa solution. Une jeune femme pour qui j’ai un peu bossé (à sa demande) a finalement opté pour l’édition. Elle a trouvé une super petite maison qui fait un boulot remarquable (en plus, les livres sont très beaux, couvertures élégantes, beau papier, de la belle ouvrage), elle a signé pour trois titres, un de ceux-ci est engagé dans un Prix littéraire auprès de Galligrasseuil. L’essentiel est d’être en accord avec soi-même.
*
@DEC, je vois ce que vous voulez dire. Je ne sais pas si cela rendrait grand-chose en littérature (roman). Changer l’homme, certes, mais pour qu’il devienne quoi ? Si « l’évolution » est partie dans ce sens, c’est qu’il doit bien y avoir une (voire plusieurs) raison. La nature humaine est ce qu’elle est, je me demande parfois si l’expression de la « conscience » (va savoir ce que c’est, ce machin ! pour le savoir, il faudrait préalablement sortir de l’humanité, chose peu aisée) ne serait pas de la voir telle qu’elle est et de l’accepter. Vaste débat.
*
Merci à tous et toutes pour vos interventions. Certaines pourraient se transformer en tribunes.

Publié le 07 Février 2024

Cette apparence de noblesse dissimule bien des réalités. Parmi celles-ci, une se démarque, à la fois essentielle et cruciale.

Le besoin de se reposer, de se ressourcer, voire de se divertir, est certes naturel. Toutefois, l'évolution du monde requiert désormais une action urgente pour dévoiler la folie et commencer à éprouver une nouvelle génération de pensées : "changer l'homme avant de changer ce système ignoble et épuisé".

Vous, écrivains, pétrissez à votre guise cette folie, cette dualité entre l'ego et la conscience. Levez-vous et trouvez un consensus, travaillez pour l'humanité en priorité, et peut-être deviendrez-vous alors de véritables grands auteurs, à juste titre.

Publié le 07 Février 2024

Merci pour votre tribune, Catarina. Oui, à chaque auteur sa voie. Je vous propose mon cheminement, ma petite expérience dans ce monde qui m'était totalement inconnu et dans lequel certains se jettent à pieds joints en pensant que c'est à la portée de n'importe quel quidam de devenir écrivain. Un métier qui fait rêver, et ce de plus en plus. Mais comme pour tout métier, il faut l'apprendre, à mon avis. On ne s'improvise pas électricien sans rien savoir, sinon, gare à l'électrocution et aux courts jus ! Je n'ai jamais écrit dans l'optique de vendre et, par fierté, je voulais voir mon premier bouquin dans ma bibliothèque. Je l'ai donc fait imprimer chez un imprimeur de quartier, comme ça, brut de décoffrage. Je ne connaissais aucune règle de mise en page et ce n'est pas une réussite. Contre toute attente, j'ai continué d'écrire et c'est là que j'ai commencé à faire de sérieuses recherches sur ce monde totalement obscur pour moi. En grosse curieuse que je suis, j'en ai épluché des sites pour le comprendre ! Finalement, les vrais éditeurs n'étaient pas du tout pour moi pour X raisons (aucune chance que je retienne l'attention, perte de ma liberté, les éditeurs qui croulent sous les manuscrits au point de marcher dessus tant ils ne savent plus où les mettre, pas de réponse ou bien une bien bidon...). L'autoédition ne m'a jamais tentée parce que je suis une grosse flemmarde et que je n'ai nulle envie de me prendre la tête avec mon petit hobby ! Au fil de mes recherches, j'ai trouvé pléthore d'autres maisons proposant l'édition, mais tout cela me paraissait beaucoup trop simple, pour ne pas dire bizarre compte tenu de ce que j’avais appris. Il fallait ouvrir son portefeuille, bien garni, pour être édité (acheter un certain nombre de livres, payer pour ci et ça...) et je savais qu'un véritable éditeur ne réclame jamais d'argent et qu'au contraire, c'est lui qui donne un à-valoir pour un livre auquel il croit et sur lequel il investit des milliers d'euros. Donc, attention quand c'est à l'auteur de mettre la main à son porte-monnaie. J'ai été intriguée par les nombreux commentaires sur l'une de ces maisons (certains s'en plaignaient, au point de vouloir porter plainte parce qu’ils n’étaient pas dans toutes les librairies - faute d’avoir lu le contrat - tandis que d'autres en étaient satisfaits). J'ai donc pris contact avec l'une de ces personnes qui m'a expliqué qu'il suffisait de ne souscrire à aucune option (couverture, corrections, divers packs... hors de prix. C’est leur gagne-pain, après tout). Aucune obligation d'acheter ne serait-ce qu'un seul livre. C'était pile-poil ce que je recherchais. J'ai donc sauté le pas avec cette maison et depuis, je lui confie mes publications référencées et éditées dans les règles de l'édition. Pour moi, cette maison est sérieuse, bien que certains continuent de la descendre : comité de lecture qui refuse environ 30 % des manuscrits (mon dernier l'a été et j'ai dû le récrire), réponse sous 3 mois et pas illico (comme certaines le font), contacts téléphoniques avant et après le BAT, contrats de 8 pages avec obligation d’inscrire notre numéro de sécurité sociale et sans ambiguïté sur lesquels il est bien stipulé que c’est à l’auteur de promouvoir son livre, possibilité de désengagement au bout d’un an sans frais, décompte des ventes tous les ans. Les miennes sont à zéro et c'est tant mieux, c'est ce que je souhaitais. Et je reste dans le cocon mBS pour proposer à la lecture mes autres écritures. Bien cordialement. Fanny

Publié le 06 Février 2024

Merci pour cet article, eh voilà, tout est dit ! On a le choix ! (PS on m'a soufflé à l'oreille qu'Aurelie Valognes connaissait quelqu'un qui connaissait quelqu'un et que si elle fut au bon endroit au bon moment ce n'était peut-être pas un hasard... ce qui bien sûr ne m'étonnât point. Le succès dû au hasard est bien rare et souvent nous avons derrière une grosse machine... un partenariat...mais il est permis de rêver et c'est d'ailleurs ce que son succès nous autorise)

Publié le 06 Février 2024

@Catarina Viti

Oui, mais vous, vous êtes plus délicate que moi !
Arf ! Je me reconnais dans la description "Si vous vous contentez de poster votre bouquin sur Amazon en postant sur les RS que vous avez écrit un livre, qu’il est beau, qu’il sent bon le papier chaud..."
J'aime votre plume malgré tout !
Gwenn

Publié le 06 Février 2024

@Gwenn A. Elle. Vous résumez ce que j’ai essayé d'exposer quelque part dans le Book Business : l’ambiance du monde de l’autoédition (en vitrine tout est merveilleux, prodigieux, les résultats sont inespérés, les ventes explosent, blablabla). Si certains sortent fièrement leur épingle du jeu, 1) c’est rarement par hasard, 2) ce n’est pas le cas de tout le monde.
Le « rarement par hasard », vient, je pense, de ce qu’il faut toujours afficher des réussites pour que les gens continuent de « jouer ». Donc, des réussites miraculeuses existent. Genre Aurélie Valognes avec sa « Mémé dans les orties » qui a fait flamber, à elle seule, le phénomène Amazon KDP (à ce moment-là CreateSpace).
Ensuite, la réussite appelant la réussite, il vaut mieux clamer haut et fort qu’on « vit de sa plume ». Certains y parviennent, Mélodie Ducoeur, par exemple, mais elle bosse 20 heures par jour et elle est hyper efficace.
Si vous vous contentez de publier votre bouquin sur Amazon en postant sur les RS que vous avez écrit un livre, qu’il est beau, qu’il sent bon le papier chaud... vous risquez d’en vendre 10.
Personne n’a les chiffres, mais je crois m’approcher intuitivement d’une certaine réalité en avançant que 80 % des books embarqués dans l’autoédition se sont vendus en moyenne à 50 exemplaires.
Il faut savoir tout cela, en déduire ses propres conclusions après essai. Mais surtout éviter d’y laisser des plumes (en achetant 36 000 services qui ne servent pas à grand-chose)
Bref, y a à dire...
Thank you !

Publié le 06 Février 2024

@Catarina Viti

Chacun voit midi à sa porte...
Mais autant être informé(e)... Et je suis ravie d'être tombée sur vous (ou peut-être était-ce le contraire ?) parce que, peu importe où tout cela me mènera, j'aurai vécu cette aventure. Et sans "connaître" l'envers du décor, je m'y serais peut-être perdue... Et heureusement que certains auteurs interpellent ! Parce que je ne peux m'empêcher de remarquer que les beaucoup d'édités se pensent supérieurs aux autoédités, tandis que ceux-ci s'enorgueillissent de leur liberté. Mais en y regardant de plus près, souvent les édités sont effectivement menottés et les autoédités, sans public...
Merci pour cette tribune.
Gwenn

Publié le 06 Février 2024

Merci d'intervenir, dear @Parthemise33 ! (Parthemise thirty three). C'est ce que nous recherchons : des auteurs heureux ! Et prêts à partir à l'aventure aussi. Mais pas n'importe comment. Je me réjouis d'apprendre que vous faites l'expérience de l'édition (vous nous en direz des nouvelles ?). A partir du moment où l'on est au parfum, toutes les expériences sont positives. Ce qu'il faut éviter à tout prix, c'est se casser le nez. Prendre des vessies espagnoles pour des lanternes chinoises, et les enfants du Bon Dieu pour des gonfiatore a pedale. Là, ça fait mal. Confondre "être dans toutes les librairies" avec "être dans un catalogue, par exemple, ça craint.
A bientôt, chère P33, pour de nouvelles aventures !

Publié le 06 Février 2024

@Catarina Viti
@Cortex1
Votre chronique m'a remis en mémoire la fable du loup et du chien. Chaque choix induit sa part de liberté et de contrainte. Cocooner dans son nid douillet c'est doux, chaud, confortable, rassurant. Un jour de printemps, le soleil et la brise légère nous donnent des envies d'ailleurs. On prend une grande inspiration et on décide de s'envoler. Sur MBS j'ai trouvé des amitiés littéraires, pioché des conseils avisés dispensés dans les tribunes publiées sur le site, pris petit à petit de l'assurance, parfois grâce (ou à cause) de la confrontation avec d'autres auteurs. Une personne qui publie sur MBS, est extrêmement libre. Les intérêts d'un éditeur peuvent brider cette liberté de création. Je viens d'en faire l'expérience. Deux de mes nouvelles vont être éditées. Fini la liberté de dire de con...ries qui font du bien à l'âme. Il a fallu raboter certaines de mes phrases. Pas de censure drastique, mais un rappel discret sur ce qu'il est possible de soumettre à un public plus large que celui de la plateforme. Merci Bisous Merci pour cette chronique et comme dit la chanson "Chacun sa route, chacun son chemin". A chacun de nous de savoir où l'on positionne le curseur

Publié le 06 Février 2024

Bonjour, @Annie Pic, nous sommes tous différents et c’est ce qui fait notre richesse. L’édition peut être une formidable aventure. Il y a des tas de maisons formidables, et des auteurs dont l’écriture doit absolument être prise en compte par ce « système ». Je pense à certains, ici, qui ont véritablement l’étoffe de l’écrivain, mais dont le caractère, la nature profonde les tiennent à des lieues de l’autopromotion. Il y a aussi les auteurs pleins de pep, montés sur ressorts, qui ne peuvent pas se satisfaire du ronron d’une douce vie, il leur faut des sensations fortes ! mBS peut-être une solution pérenne ou de transition, mais pour certains qui ne savent pas se mettre en valeur, ou qui s’y refusent, elle n’en est pas une pour leurs écrits.
Pour moi, le but en diffusant cette information, c’est que chaque auteur puisse se poser les bonnes questions et trouver les réponses appropriées.
Merci pour votre intervention.

Publié le 06 Février 2024

Pourquoi vouloir à tout prix s'aliéner à un éditeur alors qu'écrire c'est censé revendiquer une forme de liberté ?
Pour être reconnu par la profession ? À moins d'un miracle...
S'autoéditer ! Pourquoi s'infliger cette peine qui au bout du compte ne laissera qu'un bain d'amertume ?
Soyons gais, soyons heureux, écrivons, progressons, partageons sur les plateformes à cet effet, n'attendons rien, ne tombons pas dans le piège de l’outrecuidance, le temps fera toujours bien les choses.
Annie

Publié le 06 Février 2024

@Cortex1. C'est exactement cela. Il est vrai que lorsqu'on débarque dans le monde de l'écriture, c'est avec des images d'écrivains. N'étant plus de la première fraîcheur, mes images furent celles de Kerouac, ou de Pavese, Morante, etc. Des Français.es aussi, mais bref, des gens à la marge, qui naviguaient dans la société ou vers les grands larges. La liberté.
Je ne connais pas les images qu'on se fait de l'écrivain, aujourd'hui (la célébrité, l'argent probablement ). Mais comme avant-hier, on doit débarquer avec des rêves.
Quand on a roulé sa bosse dans le secteur, on a amassé un peu d'information. Et puis, surtout, des auteurs, on en connaît des wagons (édités, non édités, hybrides,,"du dimanche"). Il y a ceux qu'on voit réussir (édités ou autoédités) et ça, c'est génial. Et pis, et pis, y a ceusses qu'on voit d'étioler, ou se prendre des râteaux, ou devenir aigris... Et parmi ceux-là, il y a ceux qui planquent tout sous le tapis, et quelques autres qui avouent : "Je me suis fait rouler".
Sortir ce "Book Business", c'était un vieux projet qu'on avait avec Hubert Letiers. Et puis, faute à la maladie puis à la camarde, eh ben, on l'a pas fait.
Hubert, lui, il voulait faire une distribution de bourre-pifs aux zéditeurs (pas aux éditeurs, hein ? soyons bien clairs) et aux zauteurs qui essayent de faire croire aux autres auteurs qu'ils pètent dans la soie.
Il avait le style pour ça.
Je me suis contentée de sortir ce "Book Business" qui informe, et puis c'est tout.
Muchas gracias, Corrrtex !

Publié le 05 Février 2024

En effet on peut aussi faire son nid sur mBS, garder ses droits et ses distances, et se contenter de l'idée selon laquelle nul n'est prophète dans son pays et qu'un pays neutre est encore le meilleur porte-drapeau d'une écriture libre et sans contraintes, sans revenus certes, éphémère sans doute, condamnée peut-être au purgatoire des œuvres indépendantes et confidentielles, mais revêtues du sceau de l'authenticité et parfois du génie :) yep. Merci pour cette tribune.

Publié le 05 Février 2024