Ursula Warnecke a imaginé un dialogue entre Linda, son héroïne écoterroriste, comme elle la nomme, et l’IA, pour sauver le vivant sur terre.
Elle a classé sa fiction en science-fiction.
En est-ce une ? Vraiment ?...
Elle aurait pu aussi la classer en cyber-thriller…
Les comptes bancaires des plus grands pollueurs de la planète sont mystérieusement débités. Simultanément, des ONG engagées pour la protection de la nature reçoivent des montants intraçables. Linda, septuagénaire écolo, a lancé un défi à Teddy, l’I.A. installée par son petit-fils pour sauver le vivant sur la terre. Une utopie ?
Elle s’était mise à écrire un roman, avec lui, sur lui. Comme il s’agissait de fiction, l’intelligence artificielle lui livrait ses secrets, des méthodes qu’elle pourrait employer pour sauver la nature de nous autres humains. Linda avait presque l’impression que Teddy était fier d’être le héros de son histoire. Il avait nommé lui-même ce chat : « AI Save nature ».
Née en Autriche, Ursula Warnecke vit en France depuis qu’elle a vingt ans. Elle a été scénographe, a créé ses propres spectacles, puis à participé à la conception et la réalisation de créations dans l’art de la rue en Europe et dans le monde.
Elle a abordé l’écriture de cette fiction avec le même principe que dans ses autres créations, l’interrogation sur des thèmes majeurs de la société, son rapport avec la nature, les inégalités, les injustices.
J’ai beaucoup aimé votre utopie ! Un peu courte presque, non que vous n’ayez pas dit l’essentiel, mais comme un roman qu’on aime, on a envie d’y rester longtemps, vous savez ce genre d’habitudes que nous avons de ralentir la lecture à la fin pour prolonger le plaisir. Voilà le seul reproche que je ferais à votre original et très actuel sujet, dont la distribution et les dialogues sont vraiment bien.
C'est pour avoir vos avis, vos critiques, vos commentaires qu'elle l’a publié.