Léonard Spitz mène une enquête de moralité sur Claude C.
Sa commanditaire est Dolorès Alvarez, une femme de 83 ans qui vit seule rue du Bac, à Paris. Elle désire faire de Claude C. son légataire universel, mais elle voudrait en savoir plus sur lui. De quoi vit-il ? Que fait-il la nuit ? Pourquoi est-il parti de la rue du Bac brusquement ?
Spitz suit Claude et l'accoste sur une terrasse de café…
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Bonjour @unpetit50
Je ne peux que reprendre, presque recopier votre commentaire, tant vos mots correspondent à ce que j'ai souhaité écrire. Une écriture facile, c'est-à-dire fluide; un récit gai, léger, vif : oui, c'est ainsi que j'aime écrire. Et puis… bigarré, hétéroclite, qui fourmille dans tous les sens : l'écriture est un jeu pour moi; je m'y amuse.
Merci donc d'avoir ressenti tout cela, d'avoir aimé suivre les pérégrinations de Claude C. et ses partenaires de jeu, entre autres Dolorès et Spitz et les habitants de la rue du Bac.
@St-Bleyras
Oui, j'ai suivi certains de ses textes, mais je n'ai pas l'obsession qu'il a (avait ?), notamment sur Marc Lévy. Cet auteur populaire ne m'empêche pas de dormir, à l'inverse de lui, il me semble. Et puis il dénigrait un peu les autres auteurs de mBS, ce que je ne fais pas dans mes commentaires.
Et si chacun veut se croire écrivain sur mBS, c'est bien son droit… Je pense que le fameux Rachid avait un peu de mépris pour les auteurs de ce site. Moi, je suis totalement éloigné de ce genre de choses. Je suis pour la liberté et la liberté est d'écrire si l'on veut. Ceux qui ne veulent pas lire n'ont qu'à pas lire plutôt que de vociférer. Voyez, je suis aux antipodes du fameux prof (car je crois qu'il est prof).
@Henri Beaumont
Au fait, connaissez-vous un certain Rachid Blanchet ? Il s'agit d'un ancien auteur mBS auquel j'ai pensé parfois en vous lisant.
@St-Bleyras
Que de jolies références. Mais sans fausse modestie, je n'en mérite pas tant.
Ce texte en appellera d'autres, certainement, d'un genre similaire parce que je me suis plu à dresser ces différents tableaux chaque jour et qui me conduisent à certaines digressions. C'est un peu mon péché mignon, les digressions. Et puis aussi cette dualité rêve (fiction)/réalité.
Pour Lovecraft, il faudra qu'un jour je le lise. Je ne sais pas pourquoi je fais un refus d'obstacle avec cet auteur. Mais ça viendra. Surtout si je tombe sur le bon livre à lire.
Encore merci pour votre lecture.
@Henri Beaumont
J'ai bien aimé votre écrit que j'ai lu en quelques "prises", sur trois jours. J'ai parfois pensé à René Belleto, ou au Daniel Pennac de "la Fée carabine". Vos lignes sur l'empiètement réciproque du rêve et de la réalité (dans la tête de Claude C, et de sa bouche) m'ont rappelé un passage où la même idée est exprimée dans Howard Phillips Lovecraft ("La maison de la sorcière " ?). En tant que St-Bleyras je me suis senti assez proche de votre façon et de vos manières. Bref, j'attends le suivant !
@Zoé Florent
Bonjour et merci pour cette lecture détaillée.
Je retiens le mot "tableau", pour chacun de mes chapitres, car c'est ainsi que je l'ai conçu. À la fin de chaque chapitre, il me fallait une idée nouvelle à exploiter : un meurtre, un perroquet, une visite aux Puces, un Cluedo, un piano, un voyage dans les Cévennes… J'ai raconté tout cela comme quelqu'un qui vivait les choses à l'instant présent, quelqu'un qui tiendrait son journal.
Les thèmes rebattus… certainement, mais nous sommes en 2024 et nous avons 4000 ans de littérature derrière nous ! Les nouveaux thèmes (comme l'I.A) me sont ennuyeux. Sûrement nécessaires, mais ennuyeux.
Est-ce que le Charles du début est cohérent avec le Charles de la fin ? Est-ce qu'il est logique qu'il devienne écrivain ? En tout cas qu'il tente l'expérience. J'ai essayé de l'y amener, en tout cas, par l'écriture du non-roman, par la marche, par son envie de croquer les personnages (le Cluedo), par son goût de l'aventure à travers l'objet : j'étais Cagliostro…
Mais comme il a conscience que son journal qui devient œuvre de fiction est conventionnel, je veux dire au moins d'un point de vue narratif, il pense qu'il doit écrire autre chose. Ses deux acolytes le poussent un peu vers la paranoïa, en le suivant, l'espionnant. La marche le conduit à une introspection. La réflexion de Dolorès sur les gens qui ont l'idée d pousser les autres sous la rame de métro… Tout cela le conduit à réveiller son Mister Hyde en lui. L'achat de la hache le pousse aussi à se méfier de lui-même et à s'interroger sur ses pensées qui ne peuvent être dites.
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Sinon, je prends en note les fautes page 113 et 129. Pour Incorruptible, c'est ainsi que sont nommés les corps de personnes comme Catherine Labouré, Sainte Bernadette etc. C'est ainsi expliqué sur les différents sites sur le sujet. J'ai donc repris ce terme.