Ernesto Férié

Biographie

Écriveur amateur depuis 2018, j'explore plusieurs pistes : la narration, la parodie, le déballage de soi, l'écriture pour l'écriture, enfin l'utilisation de chattegipiti.
J'en déduis actuellement que l'écriture véritable est une quête de l'authenticité (authenticité de la vie qui doit être - cf Proust - retrouvée).
Selon moi, toute écriture qui n'est pas visionnaire n'est qu'un acte social parmi d'autres. Au mieux, elle témoigne d'une quête honnête de l'authenticité ; au pire, elle est vaine et vaniteuse.
L'écriture, quel que soit le milieu social dont l'écrivain est issu, est toujours aristocratique.

Ernesto Férié = Bruno Guennec = Selim Blanchet = Constantin Malheur = Rachid Blanchet
Courriel : olivier.semeur@gmail.com
Au plaisir de vous lire et d’échanger !
Bisous
Ernesto

Ernesto Férié a noté ces livres

3
Je recommande ! Il me semble (vous me direz si je me trompe) que vous n’écrivez pas d’abord pour raconter mais pour inscrire dans votre langue propre votre expérience propre du monde, loin des lieux communs, en explorateur de l’inconnu. Il se trouve que, se faisant, vos textes racontent souvent quelque chose de la fraternité humaine, du lien brisé et parfois retrouvé dans un moment de grâce qui unit les hommes. D’après moi, c’est une oeuvre d’écrivain.
Publié le 08 Janvier 2025
3
Votre travail sur l’écriture est intéressant. Vous êtes à ce que vous faites, c’est réfléchi et pensé. Ce qui me manque peut-être en vous lisant : une ampleur qui embrasserait l’ampleur du sujet. C’est la difficulté, je crois, avec la nouvelle : on a un sujet qui pourrait être un sujet de roman et on le traite en quelques pages, très soignées sur le versant de l’écriture mais qui en laissent tellement de côté. Du coup, sur un format court, je privilégie la scène, qui a le mérite de faire unité, plutôt qu’un récit fragmenté. Bises
Publié le 04 Janvier 2025
3
J'aime beaucoup ce recueil. J'y ai retrouvé ce que je crois connaître de vos écrits, qui m'évoque Kafka (les femmes et la culpabilité, les impasses, l'humour) ou Italo Calvino (la liberté, les explorations narratives, l'onirisme), plus autre chose, qui m'est apparu comme plus intime : la colère. En tout cas, j'ai eu le sentiment de plus de gravité (ou d'urgence ou de danger) que d'ordinaire. En bref : bravo !
Publié le 29 Novembre 2024
2.01
J’ai bien accroché au début, surtout les deux premières pages et disons pendant la première moitié du texte. Ensuite je n’ai pas compris ce qui arrive. C’est dommage selon moi que vous n’ayez pas réussi à exploiter l’idée de départ que je trouve super (la destruction de Sam par la suspicion). Vous tenez là un truc qui pourrait être vertigineux et selon moi vous en tirez une platitude digne de chattegipiti (lol). / Question style : très bien au début. Ensuite reviennent trop systématiquement les participes présents et les comparaisons introduites par « comme » peu convaincantes. Donc en résumé : un gros potentiel mais le sentiment que la montagne a accouché d’une souris. Suggestion : partez d’une vision personnelle et essayez de trouver la langue qui lui convient le mieux. Je ne sais pas dans quelle mesure vous utilisez l’IA (et je m’en moque) mais je serai curieux de lire de vous un truc qui vous concerne et vous touche avec la simplicité de vos mots. (J’ai un peu pensé à Matrix sauf qu’il n’y a aucun équivalent de la scène de la pilule). À plus tard dans le nénuphar !
Publié le 19 Novembre 2024
2.01
Joli témoignage, agréable à lire. Cependant le texte gagnerait peut-être à être relu dans quelques mois. Vous pourriez alors faire attention aux transitions et peser davantage les mots et les constructions syntaxiques (pour que ce soit aussi tendu que ça l’est dans la première page, ensuite le style est plus relâché).
Publié le 07 Novembre 2024

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