
Hier soir, je me suis endormie sur la paille, avec un chant de louanges pour la bouche de mon bien-aimé. Mon bien-aimé est un ange aux boucles noires qui me fait souffrir sans qu’il le sache. Et c’est tant mieux si mon bien-aimé ignore ma fièvre pour sa beauté, car sa beauté est plus précieuse que ma vie.
Ce livre est noté par
@Vanessa Michel
@Zoé Florent
Un grand merci à toutes deux pour votre lecture de cette nouvelle "rafraichissante" (c'est un joke) !
"Plus jamais ça", c'est ce que disaient les déportés. Nous avions très peur de disparaître tous et qu'il n'y ait aucun survivant pour raconter cette tragédie. Il fallait que certains survivent pour pouvoir dire ce qui s'était passé et qu'il n'y ait plus jamais de semblable catastrophe. Voilà une jolie citation de Simone Veil qui n'aura pas été tenue très longtemps ! Aujourd'hui les holocaustes ne nomment "dommages collatéraux", "fallait pas commencer" ou "mille excuses" ! Il se passent aux yeux de tous, presque grossis à la loupe, et les afficionados du "plus jamais ça" se retrouvent bien ballots ! Je me souviens d'avoir versé des larmes en regardant "Shoah", l'oeuvre universelle et magistrale de Claude Lanzmann. Se faire rafler à l'aube pour finir le soir dans un four, n'était pas vraiment un projet empli de noblesse pour grandir l'Humanité ! Enfin quelle Humanité au juste ? Sommes-nous vraiment une grande et belle race humaine ? Quelle prétention nous pousse à dire encore cela ? Tant qu'il y aura un seul fusil, un seul couteau sur cette Terre, nous ne vaudrons pas mieux qu'une bande de dégénérés prêts à faire n'importe quoi pour apaiser nos nerfs ! Les fourmis forment un choeur commun, les abeilles, les frelons forment un choeur commun. Il m'est triste de dire que le système de l'humanité ne sera connu qu'à la fin de l'humanité ! Bien à vous !
@Corine Messonique
Merci pour ta lecture Corine ! Franchement ton commentaire reste pour moi une énigme ! Je n'adresse aucun message aux lecteurs, tiens toi le pour dit ! Je brosse juste un personnage particulier dans une période on ne peut particulière ! Est-ce que l'on peut honnêtement pouvoir déranger avec ce genre d'Holocauste ? Quel intérêt ? Est-ce que tu penses vraiment que je peux jouir d'une telle provocation ? Que ton malaise reste ton malaise, je ne peux malheureusement pas y faire grand chose ! Je préfère m'arrêter là, car ton entendement sincèrement me dépasse ! Bien à toi !
Je suis un peu partagée après avoir lu votre nouvelle.
Pourquoi avoir choisi le point de vue de l’innocence pour raconter cette histoire ? A vrai dire, je ne comprends pas le message adressé aux lecteurs et cela me procure presque un sentiment de malaise.
Ce qui ne m’empêche pas d’admirer la qualité de l’écriture, en particulier dans les premières pages.
Étonnant, donc, et dérangeant. Si c’est déranger pour déranger, j’ai envie de demander pourquoi faire. Mais je pense plutôt que je suis passée à côté du sens.