
Je trouve votre message de retour des bords de l'océan. Je n'ai pas de réponse à cette question. Je ne sais pas plus pourquoi j’écris que je ne sais pourquoi il a plu ce matin. L’écriture est un phénomène météorologique
C’est quelque chose qui arrive, qui nous traverse, poussé comme un grain d’un horizon à l’autre en laissant quelques gouttes ou des torrents sur une page. Tout ce qu’on peut dire sur ses raisons d’écrire sont des explications a posteriori, des mensonges crédibles, comme dit la reine Ana à propos de la parure des songes. Nous les construisons par peur de l’inscrutable et de l’indicible, ce ne sont que voiles pudiques jetés sur la nudité de notre ignorance.
Ewen Penanguer
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@Ewen Penanguer
Que la pluie de l'inspiration vous ensemence comme un champ de blé !
Que le soleil galope dans vos vallées d'Alexandrins !
Il n'y a aucune raison d'écrire parce que l'écriture ne se situe pas au niveau de la raison mais par contre il y a des pulsions d'écrire parce que l'écriture est le sang qui pulse à nos veines, l'air qui s'engouffre dans nos poumons.
Merci pour l'ignorance, l'indicible et l'inscrutable
J'aime beaucoup ce que vous avez écrit et la comparaison à un phénomène météorologique...
@Ewen Penanguer, une version de l'envie d'écrire que je comprends et partage. Je me reconnais dans cet argument. Il en fut de même pour mes seuls écrits... et je ne pense pas qu'il y en aura d'autres. Avec toute ma sympathie.
Jolie pirouette. Elégante même...