Catarina Viti

Chère madame, je crois que vous vous lasserez d’écrire avant que je ne sois lassée de lire Patchouli. Dans un monde, disons-le, plutôt abracadabrantesque les jours pairs et impairs et expialidocious le reste du temps, avoir une Zavatta littéraire est un luxe qu’on ne saurait négliger. Je trouve que l’héroïne de votre roman a raison de vouloir être dite Garance, c’est un des plus jolis prénoms qu’on puisse donner à une fille. Quant à Céline Proust, je dirais que s’il est facile de tomber en Céline (ne serait-ce qu’à cause de sa détestation feinte de l’humain) dès l’adolescence, pour peu qu’elle soit rebelle et désenchantée, l’œuvre de Proust ne fait rien pour venir au-devant de nous ; elle EST, intime, et n’a besoin d’aucun spectateur pour exister.

Un de vos multiples talents révélé avec cette biographie. Merci à vous de partager vos livres sur monBestSeller. Bonne chance à ce nouveau titre. Décidemment, vous êtes une femme pleine de surprises et de rebondissements !

Bon, on ne va pas encombrer la page. Dites-moi seulement : avez-vous posté quelque chose entre la page 18 et maintenant. Parce que dans ce cas, je n'ai rien vu. Et vous connaissez mon intention : j'ai vraiment envie de suivre votre histoire comme un feuilleton. Demain paraît un article, j'espère qu'il éclaircira ce que nous attendons (lecteurs et auteurs) de ce genre de publication et du mode de publication. ***************************** Je continue sur ce message pour ne pas "embouséner" votre page. Voilà, j'ai tout lu, rattrapé le retard, remis les pendules à l'heure, entendu sonner Big Ben. Longue vie à votre feuilleton. Je le trouve vraiment excellent. Je vous balance joyeusement les 3 corazones de circonstance pour dire aux petits copains mBS : régalez-vous comme je me régale moi-même ! ♥♥♥

Très drôle et réjouissant. Quelques penseurs ont planché sur le sujet de la mémoire humaine, mais c'est vraiment sans importance, ça compte pour du beurre. Merci pour le partage ! Je recommande vivement.

Quand je lis Lure, j’ai toujours un peu peur de ce qui m’attend ensuite. Pas parce que j’ai failli y mourir un jour, là-haut, sous la grêle et dans la foudre, mais parce que Lure, c’est un peu sacré. Un peu comme ces cimetières des Indiens des plaines, très loin, quand on les traverse, c’est à la vie à la mort. Eh bien, votre texte est fameux. Oui, oui, je ne dis pas que je l’ai trouvé fameux, je dis simplement qu’il l’est. Plus je vieillis (entre nous, quel privilège de vieillir !), plus je me persuade qu’écrire, c’est chercher la Beauté. Sinon, quoi ? Il n’y en a pas assez de tous ces astiquages de nombril ? La Beauté, ça, oui, ça vaut le coup d’y aller. Et dans ce texte, vous y êtes. 3 corazones pour en recommander chaudement la découverte. Et un très grand merci.