
Réflexions qui font suite à des échanges sur les pensées de "Corine Messonique". Merci à lui. On est rarement d'accord, ça me permet de réfléchir !
Merci beaucoup pour les jolis petits coeurs et votre retour @Valérie Pison2 Bien cordialement.
J’ai l’auteur en moi, qui se cache, qui s’avance à petits pas.
:-)
Merci pour ce retour pêchu !
Vous avez l'auteur ou vous êtes l'auteur qui craint d'être à la hauteur ou ceux qui prennent de haut ? Votre dernière phrase me demeure quelque peu mystérieuse....
Belle journée à vous @André GO
Merci !
Premier texte que je lis sur MBS, et j’ai vraiment beaucoup aimé ! Je perçois l’authenticité et la réflexion me fait sourire.
On aime que ce qui nous ressemble ?
J’ai l’auteur qui se cache en disant toujours, pour ne pas trop avancer, que je ne veux pas de H devant ce titre… (le titre d’auteur)
Merci encore !
@Vanessa Michel
Ça y est, j'ai fait le ménage. S'il reste quand même des scories, fais-moi signe.
Valentine, votre romantisme vous perdra !
Chut Aragon !!! @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
"Et je n'aurai dit que je t'aime..."
Ta gueule, Aragon, tu fais chier !
@Vanessa Michel
"C'est si peu dire que je t'aime"...
Couché, Aragon, on t'a pas sonné !
Chère Appoline et consœurs,
Un avis sincère ne compte jamais pour des prunes ! Belle journée @Appoline Patatras
@Vanessa Michel
Si mon avis ne compte pas entièrement pour du beurre, laisse encore un moment ton texte sur le site. Because, je le trouve pour ma part inspirant, et il est notable qu'il est beaucoup lu. Autant de visites en si peu de jours, ce n'est pas la portée du premier manant venu de l'écrituristique, mais ne t'étonne pas si d'aucuns commencent à t'accuser de manipuler les chiffres : la mesquinerie est cousine de l'envie.
Des bises.
Bonjour Bruno @Constantin Malheur
Je n'ai plus le choix que de laisser. Mais ça me ravit de voir les premiers dessins et écrits de la petite Vanessa (en couverture) ainsi éclairés ;-)
C'est la première fois que j'écris en deux jours et publie directement sans recul. C'est l'apprentissage d'un lâcher prise... Vingt ans, n'exagérons rien, même si j'apprécie votre bel enthousiasme !
Bonne journée et encore MERCI pour vos interventions.
Bonjour @Vanessa Michel
Oh ! Non, ne retirez pas votre texte, s’il vous plaît. Des textes comme ça, il y en a un tous les vingt ans, alors vous pourrez le retirer, oui, mais dans vingt ans.
Bruno,
C'est un plaisir de vous lire, vous êtes tout excusé ! Je suis toujours pour de la lumière bien intentionnée. Et pouvoir être à la fois en désaccord et en respect reste un bien précieux.
Merci pour vos interventions @Constantin Malheur
Bérangère,
Va pour le tutoiement !
Le texte (clopin-clopant), un peu plus tard sûrement...
Je ne sais pas encore s'il s'appellera "Coup de froid" ou "Coups de froid". Ça ne tient parfois à pas grand-chose, n'est-ce pas ?
Mes amitiés aux frangines. @Donna Patatras
Bonsoir Laurent,
Merci pour ton commentaire et les petits cœurs associés.
J'aime beaucoup l'image des deux pendants - il me faut juste cesser de penser à la Vache qui rit un instant ;-)
C'est certainement les ambivalences des désirs et des peurs qui permettent en grande partie les avancées, les élans. Et d'atteindre ces moments de grâce qui surgissent lorsqu'on ne les attend pas…
Je ne sais pas si la seule chose qui compte est notre propre regard. Je pense que le livre, la toile, la musique s'animent et vivent par l'autre. Alors, même si on se sent parfois satisfait, si on ne retrouve pas cet écho, ce "reflet" (même auprès d'une seule personne), telle une validation, comment conserver pleinement cette fierté ? Mystère !
D'accord avec toi : l'envie, le besoin & le travail. Ce sont vraiment les essentielles fondations. C'est comme plus fort que soi, et ensuite on bataille pour en être à la hauteur. Encore merci @Mathieu Langeon
Cher Cortex,
Merci pour votre précieux retour et les petits cœurs. J'étais loin d'imaginer que le superbe "tableau de bohème et de feu" provenait un peu de mon travail... ça me fait un tel plaisir ! "L'écriture dans la peinture" nous y sommes, et dans la pratique, d'une bien jolie manière ;-)
Je vais réfléchir à l'hypothétique peur de décevoir qui devrait suivre (mon Dieu, ça ne termine donc jamais ? Difficile de ne pas songer à l'enfer de Brel avant chaque concert !). Je n'ai pour l'instant pas l'impression d'en être déjà arrivée là. Je vais méditer !
Pour tout dire, je pensais retirer ce texte aujourd'hui. Je suis heureuse en un sens qu'il m'ait (complètement !) dépassée, et qu'il ait pu résonner chez certains ou susciter de l'intérêt.
Vous faites partie des écrivains dont je me sens honorée d'être lue. Encore merci ! et à bientôt @Cortex
@Vanessa Michel Ça, c'est typiquement français :-). Ailleurs, avoir plusieurs cordes à son arc est un atout, alors qu'ici, on conclut qu'il y a une forme de dispersion néfaste, que la qualité de l'oeuvre risque de s'en ressentir...
Bises et bonne nuit,
Michèle
@St-Bleyras
Merci pour la précision. Je n'imaginais pas ce problème (qui ne devrait pas en être un) avant de venir ici. Je ne comprends pas : un peintre, un acteur, un musicien peut se réclamer peintre, acteur ou musicien. Mais l'écrivain serait un être à part ?...
Le cumul des activités pose également souci. J'ai perdu deux ventes de toiles lorsque des acheteurs ont su que j'écrivais. À l'inverse, mon éditeur m'avait demandé une bio, puis refusé que j'indique que je suis artiste afin de ne pas "dévaloriser mon travail d'écrivain et d'histoire". Sans commentaire ! Bonne soirée.
@Constantin Malheur
C'est marrant ce que vous dites. Parce que j'ai l'impression d'être parfaitement accessible (au moins autant qu'il est ici nécessaire) à la vibrante Vanessa. Qu'elle me détrompe si je me leurre, je ne lui en voudrai pas....
@Constantin Malheur
Je sais que la chose va vous paraître saugrenue, mais il arrive (oh là là, oui !) que derrière les êtres sociaux, il n'y ait personne. Maintenant, en ce qui concerne le soi-disant atelier, je ne suis pas volontaire. L'écriture est un exercice solitaire. Le reste ? Des pépiements de grives saoules, ivres d'elles-mêmes, des enfilages de lieux communs, en veux-tu en voilà. Quant à embrasser l'autre crétinoïde, excusez-moi mais je préférerais boire la ciguë.
PS : Pour ce qui est de Moussard, il s'est sabordé tout seul comme un grand en plein vol. Mais restons-en là, par respect pour l'irrésistible Vanessa...
@Constantin Malheur
A quelque chose Malheur est bon, je l'ai déjà dit, et dans le cas présent merci d'éclairer Trois, deux, un, nuit (@Un deux trois soleil) à mon propos.
Vous n'êtes pas un Constantin copronyme (= au nom de merde), au contraire de l'empereur byzantin Constantin V, surnommé copronyme pour avoir souillé l'eau de son baptême en déféquant dans celle-ci (un froid soudain peut, paraît-il, avoir de tels effets).
Merci donc, Constantin Bonheur (sachant que "le bonheur des uns fait le malheur des autres", adage que nous aimerions cependant faire mentir sur ce site).
Je dirai même le destin d'une femme qui s'accomplit (la femme, pas le destin, parce que je ne crois pas au destin, je ne crois qu'au travail).
Mais, Vanessa, à quand un nouveau texte de toi ? (J'ai décidé unilatéralement de te tutoyer ; de ton côté, fais comme bon te semble). Même si un peu claudiquant, je le préférerais de loin à ces échanges assommants, parce que, autant te le dire, je te trouve toi aussi irrésistible. La preuve ? Cet essaim qui se rassemble autour de toi pour clabauder à perdre haleine. (Je plaisante ? Va savoir...)
D'abord je suis allé voir vos toiles ce week-end sur votre site et je les ai trouvées très belles, elles m'ont d'ailleurs inspiré pour décrire les couleurs de l'alpage dans ma nouvelle du « Berger » : « Je suis au cœur de la toile où les couleurs jouent des coudes, l’ambre de mes vaches disputant sa place avec le vermeil de ces ventres d’oiseaux qui se gargarisent de vent et de musique, le vert tendre d’une nature gonflée d’orgueil prêt à repousser le blanc des neiges et ourdir le bleu du ciel avec la pointe des sapins clairsemés, des éclaireurs du temps, des veilleurs d’antan ». Cette phrase vaut ce qu'elle vaut, mais je vous la dois, directement inspirée de vos peintures. Il y a donc bien interaction entre les travaux artistiques de personnes différentes, c’était un exemple tout frais pour servir votre propos : « Tout se nourrit. S’interpénètre et s'élève. »
Votre texte est passionnant, car honnête, sincère, authentique, rare. Oui, il y a la nécessité qui dépasse le souci de légitimité, oui il y a la fragilité qui est source de création, et oui, il y a la force que donne le regard des autres, leur émotion, mais il y a aussi la force de dépasser ce regard, de n'en faire que le témoin de son propre regard, d'arriver à ce point de confiance où la fragilité, la timidité, le doute sont des outils de réussite, de savoir que l'on est dans le juste et le vrai en les manipulant, parce que sans ces outils, il n'y a pas d’œuvre. D'aimer ses outils.
J'incite tous vos lecteurs à se rendre sur votre site et découvrir vos œuvres très inspirantes. Merci pour cet écrit, merci pour ce partage.
@Vanessa Michel
@Constantin Malheur
Source de l'extrait qui suit : CNRTL (sur internet).
La France est le [seul] pays où (...) le souci de la forme en soi ... ait dominé et persisté jusqu'à notre époque. Un « écrivain », en France, est autre chose qu'un homme qui écrit et publie. Un auteur, même du plus grand talent, connût-il le plus grand succès, n'est pas nécessairement un « écrivain ». Tout l'esprit, toute la culture possible, ne lui font pas un « style ». Valéry, Regards sur le monde actuel,1931, p. 186.
Les Maîtres sont hors subjectivité, c’est indéniable.
J’ai souvent entendu ici à leur propos ce pseudo argument : je n’aime pas (Proust, Flaubert, Balzac, etc.) donc ils ne sont grands que parce qu’une caste de petits bourgeois les a placés là où ils sont.
A quoi je réponds qu’il faut une certaine éducation pour aborder certains grands. Éducation qu’il relève de la responsabilité des adultes de donner aux enfants.
Mais alors quelle découverte, quelle saut dans la pensée et la sensation, quelle ouverture !
La grande littérature n’est pas élitiste.
S’en croire exclu parce qu’on n’a pas encore acquis les moyens de la comprendre est une erreur. Et la rabaisser ou la relativiser alors est puéril. C’est une sorte de revanche mais inutile car on ne punit que soi-même en méprisant ce qu’on ne comprend pas encore.
Et d’ailleurs je crois qu’il faut aussi une éducation à lire les textes des apprentis écrivains. Une éducation au tact et à la patience :-)
Je sais, certains rabaissent les grands - pensant peut-être s'élever ? On a tellement de chance de tous ces génies qui nous ont laissé tant de bibles, de poésies et de beautés, et de raisons/moyens d'exister !
On reste donc sur ce vocabulaire. C'est vraiment plaisant de pouvoir échanger. Je me disais qu'à part Proust ou Michon et ce qu'on doit aux maîtres, on est presque d'accord sur rien. Mais j'aime bien ! J'aime que vous me fassiez réfléchir et avancer. Quant au dogme... Obstinée et acharnée, comptez sur moi ! ;-)
@Vanessa Michel
Rabaisser je ne le disais pas pour vous mais je l’ai souvent entendu faire ici.
Maîtres et écrivains ?
Adopté !
Je suis donc un disciple, un apprenti écrivain.
Écrivain même, pour vous faire plaisir.
Et je suis très content de vous avoir à nos côtés dans l’atelier.
P. S. : si je tombe dans le dogme, je compte sur vous pour me relever !
@Constantin Malheur je vous trouve très respectueux dans le débat, aucun souci ;-) Mais attention à ne pas tomber dans le dogme. Comme si ce que vous alliez penser allait rabaisser vos dieux littéraires. Ça serait comme de ne pas oser aimer un voisin pour ne pas rabaisser l'amour qu'on porte à ses proches...
Je ne pense pas rabaisser les grands et je crois que mon argument qualité/ nature vise juste. Je suis aussi obstinée que vous, je pense que j'ai raison et qu'on ne se convaincra jamais. Je réessaye !
Il y a les écrivains.
Et les Grands ou (j'aime ce terme très "atelier") : les Maîtres.
Voilà la différence. Écrivains et maîtres.
P.S: être touché est un raccourci : époustouflé, rêver, être ébahi, remué, impressionné, bouleversé, ému, changer de regard etc... Etc... @Constantin Malheur
@Vanessa Michel
Si j’ai la capacité de toucher l’autre avec ma plume, cela fait de moi un écrivain ?
Je suis professeur de français au collège et je suis souvent très touché par des rédactions très belles (et imparfaites). Je ne dis pas que mes élèves sont des écrivains. Potentiels, si vous voulez.
Rimbaud : son œuvre est brève certes mais avant il s’est longtemps exercé. Dans son « Rimbaud le fils », Michon a cette phrase terrible (à propos de Carjat - qui connaît Carjat ?) : « C’était un second couteau. »
On peut être écrivain et « second couteau », c’est vrai.
C’est seulement une question de vocabulaire. Je réserve le nom d’écrivain aux seuls premiers
couteaux. Mais je conçois qu’on puisse avoir une définition plus ouverte et inclusive.
N’hésitez pas à me le dire si vous me trouvez trop borné. J’ai un côté rouleau compresseur quand je débats parce que je suis passionné par la littérature qui m’a sauvé la vie en me faisant découvrir ce qu’était la pensée. Vous, vous êtes sincère et vous argumentez. Mais quand d’autres cherchent à rabaisser les grands, cela a tendance à m’horripiler.
Je sacralise l’écrivain, vous me l’avez déjà dit et c’est tout à fait vrai.
Si je ne le faisais pas, je serais sûrement d’accord avec vous.
Cher Bruno,
Parlant subjectivité, j'avais eu un sujet aux Beaux-Arts qui m'avait dérangé : "j'aime/j'aime pas". Il fallait choisir deux artistes... Je ne pouvais pas m'y résoudre, alors j'ai fait un livre objet, à lire dans un sens ou dans l'autre, argumentant successivement dans le j'adore ou je déteste pour les deux. Parce qu'il y a des artistes qui me passionnent, mais qui ne révolutionnent pas leur art et d'autres que j'apprécie seulement avec la tête - dont le travail ne parlera jamais ni à mon cœur ni à mon âme.
On peut être écrivain sans révolutionner l'écriture. Il ne faudrait pas confondre qualité et nature. Cela pour moi reviendrait à ce que vous me disiez " Non Vanessa, vous n'avez pas d'enfants [qualité de ce qui composerait une femme] donc vous n'êtes pas femme [nature]. Vous appartenez seulement au genre humain"... Je suis d'accord avec vous sur l'idée d'artisanat pour certains. Mais des plumes ressortent du lot.
Tout le cœur le ressent, lorsque vous touchez, lorsque vous créez quelque chose en l'autre Bruno, là, vous y êtes. Même si c'est imparfait !
P.S.: Quant à la capacité de travail, le "marathon" d'une vie... Bien, prenons Rimbaud. C'est bien plus court en temps et en kilomètres d'écriture que la Recherche… Et pourtant ? Belle journée @Constantin Malheur
Saint-Bleyras,
J'espère que l'allusion aux travaux d'Alfred Korzybski était glissée l'attention de Constantin… Vous vous doutez qu'elle me perdrait autrement !
Merci pour votre retour, comme vous le savez : je ne suis jamais en manque de vitamines ni de sur-vitamines ;-) Bien cordialement @St-Bleyras
Chère Bérangère,
Je vous remercie de ne pas me tenir rigueur de mon écriture clopin-clopant…
Je suis d'accord avec vous : artiste, on le devient - mais de naissance en (re)naissance. Se croire arrivé c'est presque être déjà mort. C'est se couper de la progression, des rêves, des étoiles...
Il est des baisers que l'on retient, merci infiniment pour ce trésor que vous m'offrez si délicatement. Belle journée à vous Mlle @Donna Patatras
P.S.: vous êtes toute excusée, vous savez bien que je vous passe tout à vous et vos frangines. Vous êtes irrésistibles !
Cher Bruno,
votre argument ne tiendrait que si les best-sellers étaient tous des chefs-d'œuvre... ça n'est pas le cas. Combien de véritables artistes, peintres, écrivains, musiciens, ayant révolutionné leur art n'ont été connus et reconnus qu'après leur mort ? Van Gogh que vous citiez... pour ne nommer que lui !
Être célèbre ou connu n'est pas plus un argument en faveur d'un hypothétique talent que le chiffre des ventes d'après moi. P.S.: Je connais votre avis, vous me restez toutefois un écrivain - même sous couverture ! @Constantin Malheur
Chère Catarina,
Je suis très touchée par votre commentaire embelli de trois cœurs pétants. Je vois apparaître votre sourire, de temps en temps, sous des nouvelles. Je suis parfois à 100% d'accord avec vos avis, parfois à 3%... Je n'ai pas encore compris vos subjectivités littéraires, mais j'aime que vous me restiez insaisissable !
MBS transforme infiniment de choses. Je progresse, car je suis entourée de très grands. Et quoi de mieux ? Les désaccords aussi font évoluer et avancer.
Beaucoup m'apprennent et m'ont appris ici, sans forcément le savoir. Vous et Bérangère par exemple : à accepter mes imperfections, mais à m'y jeter quand même !
Je ne crois pas en un art figé ou un art qui se composerait seul... L'idée de laboratoire et d'atelier crée une émulation tellement intéressante. Et je crois qu'on peut remercier Bruno, qui soulève des débats - et les passions ici. Débats et passions qui nous permettent de nous enrichir !
Belle journée @Catarina Viti
Le vrai malheur, c'est quand on oublie le but : faire grandir le bien commun, c'est-à-dire cette communauté (j'aime mieux "cet atelier").
L'union des complémentarités fait la force d'un groupe. Il faut être délicat, savoir quand il est possible ou non de critiquer, ne pas s'acharner, ne pas insulter, ne pas abuser des avatars, ne pas jeter de l'huile sur le feu, ne pas favoriser les divisions pour régler des comptes avec quelqu'un qu'on n'aime pas, ne pas provoquer, ne pas chercher à avoir de l'emprise.
J'ai moi-même gravement dérapé à plusieurs reprises, donc je comprends très bien qu'on soit tenté de jouer les individualistes. Mais j'ai éprouvé aussi que c'était une impasse, que rien de bon ne sort de la colère ou de la moquerie.
L'amour est la seule voie constructive. Romain Gary, avec son humour noir, dit "l'amour ou le génocide". Je pense que nous serons d'accord que le génocide (qui commence toujours par dire que certains sont des sous-hommes et d'autres des hommes) est à exclure. Il reste donc l'amour : ne pas juger, pardonner si nécessaire, participer à la dynamique de l'atelier avec sa personnalité propre, créer l'émulation.
Un beau projet serait de faire collectivement émerger un artiste qui deviendrait connu au-delà du site (pardonnez-moi, mais les livres de Mélissa Da Costa relèvent selon moi davantage de l'artisanat que de l'art). Peu importe que ce soit toi, moi, ou quelqu'un d'autre. Chacun en profiterait de toute façon.
@St-Bleyras, priez pour nous !
Ainsi soit-il.
P.S. : chère Vanessa, je vois votre réponse à Pierre. Non, je ne suis pas un écrivain, parce que, premièrement, je ne me reconnais pas comme tel. Je suis un artisan de la plume, peut-être, assez adroit pour écrire quelques pages lisibles de temps en temps. Mais je n'ai ni oeuvre ni originalité. Ce n'est pas de la fausse modestie car je ne suis pas modeste. C'est de la lucidité. Qui a entendu parler des livres de Bruno Guennec en dehors d'ici ? Personne. Le paradoxe de l'écrivain sans livre et sans lecteurs a, selon moi, ses limites. Je ne dis pas ça pour vous blesser. J'apprécie votre démarche et elle me fait réfléchir et changer. A bientôt dans l'atelier. @Vanessa Michel
Bonjour Pierre,
Je vous remercie beaucoup pour ce retour associé à de charmants petits cœurs. C'est vrai qu'il s'agit plus de confidences... J'avais bien essayé, tout comme vous, de convaincre "Corine" qu'elle était écrivain… Et nos arguments étaient excellents, sans nous vanter ! Ma révolte a pondu cet objet insolite...
J'ai lu l'Œuvre à mes 15 ans, c'est une bonne idée. Je vais m'y repencher prochainement sûrement...
J'ai un roman sur la Seconde Guerre en suspens (car j'ai déjà publié tellement sur la période qu'il me semble nécessaire de mettre d'autres choses entre 1944 et moi), et un actuel sur un sujet plus léger. Vos mots m'encouragent. Encore merci ! Belle journée @Pierre Sansberro
@Vanessa Michel
Oui, à quelque chose @Constantin Malheur est bon, et je veux moi aussi interroger cette tendance à trop essentialiser les créateurs de ce qui demeure, jusqu'à preuve du contraire, des actes et leurs produits : des créations.
Pensez aux travaux d'Alfred Korzybski (Sémantique générale) sur les différents emplois et significations de, par exemple : "il est ".
Texte assez vitaminé ( le vôtre), c'est sympa !
C’est difficile de sortir de la subjectivité : la sienne et celle des autres. Il y a une démarche qui vient de soi : le désir de devenir peintre, écrivain, puis le moment où on s’autorise à dire : je le suis. C’est personnel et relève de la liberté de chacun.
Ensuite il y a le regard des autres. On ne peut pas faire sans.
Un artiste se reconnaît et est reconnu.
Pour ce deuxième aspect (reconnaissance externe), il faut peut-être chercher du côté du consensus : il y a consensus que Hugo est écrivain et Van Gogh peintre.
Autre piste : est-ce que l’œuvre produite apporte quelque chose de nouveau ?
Si c’est la répétition de formes existantes, je dirais qu’on est plutôt artisan (ce n’est pas péjoratif à mes yeux) qu’artiste.
Autre piste : la maîtrise. Quelqu’un qui ne maîtrise pas la langue française par exemple ne serait pas selon moi un écrivain.
Autre piste : le style, c’est à dire un degré de maturation qui fait qu’on a trouvé sa forme propre, sa technique propre.
Autre piste : la chance et la rencontre au bon moment.
Enfin (non exhaustif) la capacité de travail, celle de produire une œuvre et pas seulement quelques bonnes pages.
Autre sujet : parlons des textes, des idées et cessons de parler des personnes, de ce qu’on suppose qu’elles sont ou ne sont pas. Comment savoir qui est quelqu’un, alors qu’on ne le connaît que par les mots qu’il écrits sur un site ? Par exemple, vous avez cru que j’étais une femme alors que je suis un homme. On ne sait rien de l’autre tant qu’on ne le côtoie pas dans la vie réelle et même là on peut se tromper (on se trompe souvent). Ainsi soit il.
La première chose que m'inspire votre texte est qu entrer en peinture en poésie en littérature est évidemment une chance extraordinaire. Concernant la peinture je dirais effectivement que lorsque l'on rentre dans une galerie et qu'il y a plusieurs artistes le fait de reconnaître immanquablement les toiles d'un artiste est la preuve qu'il a trouvé son style. Ensuite je m'étonne de la souffrance du doute de ceux qui peignent ou qui écrivent. Personnellement peindre et écrire fut une joie extraordinaire et je dirais même une certaine facilité. Je le dis d'autant plus facilement que la peinture fut une des plus belles périodes de ma vie de par la joie de peindre et de par les rencontres et bien sûr des ventes qui m'ont étonnées. C'est ce qui m'a donné sans doute un excès de confiance qui m'a joué des tours quand j'ai écrit. Non pas que je doute de mon écriture, il faut avoir confiance en soi mais simplement autant il est facile d'être peintre que ça rapporte comme je le disais des amis et de l'argent autant l l'écriture ne rapporte rien sauf des ennuis mais si je devais choisir entre peintre et écrivain je serai écrivain. Je voudrais juste terminer en disant que je dois être un martien parce que je ne comprends pas le doute, celui qui peint ou qui écrit doit le faire avec joie et je dirais presque avec certitude qu'il soit bon ou mauvais ça c'est dans le regard des autres mais ça n'a aucune importance l'essentiel est d'aimer ce que l'on fait.
Boum ! Une autre renaissance. Je suis très touchée Michèle. D'autant que mon nouveau "style" te doit beaucoup - pas de "P'tite Quadra" sans toi ;-)
Certaines femmes parviennent à être mère et artiste, je les admire. Comme toi, j'ai fait un choix, et j'imagine l'autre vie par ton témoignage… Au moins, lorsqu'on écrit, on s'autorise à pouvoir vivre toutes les existences à la fois. Tu poursuis un vrai chemin ici, outre tes écrits, lisant tellement de nouvelles, de romans... cajolant les doutes, encourageant. C'est vraiment précieux !
Bonne nuit et encore un immense merci pour ce message (mais pas que !)… Bises. @Zoé Florent
Une autre naissance (boum !) que ce retour. Inutile de préciser que j'avais encore plus peur ce soir en tombant du nid...
Nous avons, je crois, le même cheminement. Et cet atelier, je le perçois également comme une barque (ivre de ses recherches!). Un laboratoire... Merci infiniment Petit grand frère. Venant de la plume d'un ÉCRIVAIN tel que vous, ça me comble d'une fugitive et féerique légitimité. Je vais la savourer (au moins) jusqu'à demain ;-) Belle soirée.
Peintre et écrivaine depuis plus de quinze ans, j'ai longtemps travaillé à la rédaction d’articles et d’ouvrages ayant trait à la...
"Comment je suis née peintre" est le "Livre le +" du 18 avril. Retrouvez l'article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Vanessa Michel, c’est pour cela qu'elle publie ses textes sur monBestSeller.