Histoire authentique, Pascal Bézard raconte un an de la vie de Max qui est atteint d'un lymphome. Humour, dérision, réflexion, pudeur et émotions. L'auteur fait partager les thèmes qui lui sont chers et son amour pour la littérature.
Le sang blanc est le premier roman de Papou Bezard.
« Le sang blanc » chroniques, touchantes, vraies, douloureuses de vérités, sans détour ni complaisance. Sans romance… Quand un homme est malade, il l’est vraiment. L'auteur parvient même à faire rire de ça, à nous faire rire de lui. Autodérision, chapeau bas Monsieur Bézard ! À l’instar de ce héros malgré lui, on s’accroche aux fragiles petits moments de bonheur, de répits, de joies éphémères. Lisez ce livre. Il est ce que l’humain devient quand son corps l’abandonne. Un esprit vibrant, toujours vivant, jusqu’à la dernière seconde. Il nous rabâche qu’il faut encore et sans relâche se battre. Si rien n’est gagné, on n’a pas le droit de partir perdant. Comme le dit ce proverbe pas si stupide qu’il en a l’air : « Quelques secondes avant sa mort, il était encore en vie ! » Malade mon ami ou malade inconnu, vis encore ! Je ne t’ai pas connu et je suis content d’avoir pu te connaître à travers ce texte !
Avec une première de couverture aussi belle et même avec ce titre, je ne m’attendais pas à cette émouvante et grave histoire. Il faut beaucoup de courage pour parler de la maladie. On imagine les larmes versées pour exprimer si bien ce cruel et dur combat de tous les jours, seul ou presque, entre moments d’espoir et de descente aux enfers. Que Pascal ne s’excuse pas des passages plutôt crus de son récit, c’est cette réalité-là qu’il a vécue et subie! Un très beau message d’espoir et d’encouragement pour tous ceux qui sont désespérés et pétrifiés par la peur. Il faut lire ce roman sans hésiter.
J'ai eu quelques hésitations avant de lire ce roman. Hypocondriaque, rescapée Covid, j'avais pour mon début de vacances déconfinées besoin de légèreté. Mais quelques livres plus tard (vite oubliés ou abandonnés, comme quoi le léger ne va pas à tout le monde) me voilà embarquée aux côtés de Max et de sa maladie. Deux jours auront suffi pour dévorer ce roman entier et passionnant, plein d'énergie et surtout plein de vie. J'ai adoré les passages à deux voies/voix, celles de Max et Lola, chacun de son côté et pourtant jamais séparés, j'ai aimé -à ma plus grande surprise- les descriptions des remèdes et traitements, j'ai arrêté d'avoir peur de la maladie, j'ai arrête d'avoir mal comme si Max m'avait soigné de tous mes maux en me racontant les siens avec ses mots à lui. Des mots francs, poétiques, éclairés, bruts. Des mots toujours remplis d'espoir. Un grand merci pour cet opus...
Que dire d’un tel livre coup de poing ? D’abord respect à l’auteur qui est un papillon comme moi ( Lui Basedow, moi Hashimoto), ensuite cette histoire « vraie » est extrêmement forte. Max est atteint d’un lymphome, une cochonnerie de cancer, et va nous décrire avec humour, son parcours. Ceux qui suivent mes chroniques le savent, je fuis les ouvrages sur le cancer, ayant perdu un enfant de 3 ans de cette maladie il y a de nombreuses années, mais ce livre m’a immédiatement pris dans ses griffes. Il est effectivement terriblement bien écrit, sans tomber dans le pathos, tout en titillant la corde sensible de l’émotion là où il faut. J’ai retrouvé ce milieu que j’ai bien connu durant un an à arpenter les couloirs, le vocabulaire spécifique (même si c’est un cancer différent), une vie « arrêtée » durant le temps des traitements parce que ce crabe prend la vie et fait tout pour tirer vers le fond, mais Max a du courage et il va se battre ! Un très très beau livre à découvrir ! Un passage que j’ai particulièrement aimé : « Et bien ? —On dit qu’elles redonnent la force de s’accrocher pour lutter et survivre encore un peu, quoiqu’il arrive. Comme le fleuve, avant qu’il ne disparaisse. —C’est ce que tous les hommes devraient faire avant de mourir, non ? —Se battre encore et toujours, même s’il n’y a plus d’espoir. Oui, enfin je pense, je ne sais pas. »
En terminant la lecture du livre de Pascal Bezard « Le sang blanc », accoudé sur la terrasse avec Max je contemplais les lucioles qui m’avaient accompagné au cours de celle-ci. Je ressentais une énorme empathie pour cet homme qui venait de gagner un combat titanesque contre cette maladie terrifiante et partageais ses interrogations sur cet avenir si chèrement acquis. Ce roman (témoignage ? Compte rendu ? Chronique ?…), est le récit minutieux de ce combat que Max doit mener contre ce mal sournois et impitoyable, qui jamais ne lâche sa proie. Sans jamais tomber dans les lieux communs et le larmoiement facile, l’auteur nous dépeint avec justesse ce chemin tortueux et douloureux que Max va devoir parcourir. Espoir et désespoir, force et faiblesse, rires et sanglots, fierté et déchéance, Papou ne nous épargne rien et son récit nous tord les boyaux au fil des pages. Mais ce qui nous permet de nous accrocher dans cette lecture, ce sont toutes ces lucioles d’espoir et de vie qui scintillent en permanence dans les recoins les plus désespérés de cette histoire. L’amour de Lola, le soutien de Mickaël et la fidélité de sa chienne incarnent les appuis solides de ce chemin de croix et, en tant que professionnel de santé, je ne peux rester insensible à cet hommage discret mais permanent rendu à l’ensemble des équipes médicales et paramédicales qui ont accompagné Max dans son parcours. Pour résumer, un grand bravo à l’auteur pour ce magnifique récit, pour cette pudeur emplie de courage et pour ce style percutant et apaisé à la fois. Toutes les personnes ayant dû gagner leur vie en combattant la maladie se reconnaîtront dans ce superbe ouvrage. Celles qui sont encore aujourd’hui en pleine bagarre y puiseront force et espoir pour les rounds à venir.
Permettre cet échange entre auteurs et lecteurs, c’est la raison de monBestSeller.
Je viens de découvrir cet article. Mettre ce bouquin témoignage en avant est une très bonne initiative de Mon BestSeller. Accordez un peu de votre temps à ce livre, il le mérite vraiment !