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Le 16 Jan 2023

Pourquoi la littérature de fiction est-elle indispensable ?

"Ça dépasse l'imagination". Cette phrase si souvent répétée (comme si notre imaginaire était la référence ultime de notre petit destin) évoque bien le rôle que la fiction occupe dans nos vies. La possibilité de vivre autre chose, ailleurs, autrement sur Mars ou dans un pavillon de banlieue nous fait découvrir des vérités multidimensionnelles sans frontière sur nous et les autres. En un mot la fiction nous permet de nous découvrir, nous-mêmes, en réalité augmentée.
Le besoin de fiction, le besoin de vivre une vie autre que la sienneLe besoin de fiction, le besoin de vivre une vie autre que la sienne

Le besoin de fiction est viscéral 

Les humains ont consommé des histoires depuis la naissance de l'humanité. Et il semble naturel de se demander pourquoi ils ont mis tant d'énergie et d'efforts à inventer de la fiction. Nous aimons les histoires bien sûr parce qu'elles nous disent quelque chose sur nous-mêmes. Elles s’accommodent de nos désirs, de nos peines, de nos sentiments, même s’ils sont contradictoires. Les histoires résolvent nos questions de justice en décrivant un monde idéal où le bien triomphe finalement, ou au contraire un monde bien pire qui fait que le notre nous satisfait. Nous nous situons dans ces récits, ils nous donnent un pouvoir. 
La fiction peut ainsi satisfaire des désirs moins humbles et nous laisser exercer une volonté de puissance sans limites à travers des personnages.

Enfin, le texte narratif répond à des exigences sémantiques. Contrairement à la vraie vie, où les événements semblent souvent  désordonnés et chaotiques.  La fiction nous ancre dans un sentiment de sécurité selon une direction logique qui, même si elle se termine mal est linéaire, calmante, réferente.

Vivre à fond, vibrer mais sans danger. C'est ce que la littérature de fiction nous offre.

Au-delà de la question du sens, nous voulons  « vibrer ». Mais si l’excès d’ émotion peut être nocif - les sentiments suscités par la fiction, aussi intenses soient-ils, ont le grand avantage d'être totalement sans danger.
En fin de compte, la raison pour laquelle on ne peut pas vivre sans histoire, c'est parce qu'on a un besoin viscéral d'histoires.
Pourquoi l''évasion, l'aventure, le dépaysement et le rêve principalement nous obsèdent, c'est simplement par le fait qu'ils sont différent de la réalité, de la notre.. Envisager le champs des possibles, lire ce qui pourrait nous advenir, ce que nous sommes mais qu'on devine à peine, qu'on ne voit pas, c'est entamer une deuxième vie, puis une troisième, puis...

Les histoires fictives agissent comme une thérapie en nous aidant à croire aux possibilités d'une autre vie, nous permettent d'élargir nos horizons en multipliant les expériences de pensée et nous ouvrent aux différences.
Les histoires  nous permettent d'approfondir notre appréhension du monde. Grâce à la fiction, nous donnons de l'ordre, du sens, aux expériences de la réalité. Nous appliquons même souvent dans notre vie le même processus et les mêmes compétences que ceux que nous utilisons lorsque nous lisons et analysons un roman.

La littérature de fiction est indispensable car l'homme a besoin de vies différentes de la sienne

Pour  Michel Houellebecq, la littérature ne contribue pas à l'augmentation des connaissances, pas davantage au progrès moral humain mais elle contribue de manière significative au bien-être humain, et cela de manière à laquelle ne peut prétendre aucun autre art…. (Discours à l'Université Kore d' Enna en Sicile 2021)

Et, c’est en tant que lecteur qu’il témoigne, non pas en tant qu’auteur. Il explique que la littérature romanesque de fiction n’a de raison d’être que parce qu’elle est « AUTRE ». Que l'être humain a besoin de vies différentes de la sienne, simplement parce que la sienne ne lui suffit pas.
Qu'importe que ces vies soient tragiques, heureuses, qu'elles prennent place il y a 10 siècles ou dans un monde qui n'existe pas. Ces vies sont passionnantes car elles ont pour mérite et sans doute seul mérite d'être autres.
Et bien sûr, mais cela est un détail, plus nos vies sont pénibles, plus on a besoin d’en vivre d’autres.
La nécessité absolue de la fiction correspond à nos besoins absolus d’autres vies et nulle autre discipline que la littérature ne peut nous la fournir, conclut Houellebecq.

Si la fiction permet de nous faire vivre d'autres vies, elle nous permet aussi de comprendre d'autres vérités.

Il semble que nos fictions se rapprochent de la réalité dans la littérature d'aujourd'hui. Ce sentiment de réalité, réel, produit par beaucoup de fictions actuelles, ne tient-il pas au fait que la littérature est devenue plus réaliste ? gommant partiellement la notion de fiction libératrice et imaginaire décrite par Houellebecq

Mais la question n'est pas là vraiment.
« Nous avons besoin des vérités contenues dans la fiction. Dans ce monde où nous n’avons plus de grands récits cadres, la littérature devient un instrument d’élucidation de nos vies".déclare Alexandre Gefen critique littéraire et chercheur universitaire français...
Rangeons nous à son avis, plus aspirationnel et qui esquisse un espace infini pour la littérature de demain. La vraie aventure et l'infini, c'est l'homme pas son décor.

 

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22 CommentairesAjouter un commentaire

La fiction, c´est aussi sentir les tendances, extrapoler, imaginer le futur (sans forcément faire de la pure anticipation). Rien ne me marque plus qu´une bonne fiction qui laisse entrevoir ce que pourrait être un avenir possible. Les fictions visionnaires sont aussi parfois auto-réalisatrices, donc dangereuses. Comme Machiavel, on ne sait trop si elles s´adressent aux Princes en manque d´idées, ou cherchent à nous mettre en garde contre ceux qui en ont trop (et pas les meilleures). Les fictions sont aussi terriblement utiles pour maquiller la réalité afin d´éviter la censure, quelle qu´elle soit.

Publié le 19 Janvier 2023

@Zoé Florent en effet il y a du bon aussi et tout n'est pas à jeter. C'est d'ailleurs par là que j'ai commencé, avant d'approfondir.

Publié le 19 Janvier 2023

@Yvar BREGEANT Pourquoi tant de haine ? Je me pose souvent la question aussi, Yvar ; d'autant plus que cette haine, qui envahit doucement mais sûrement le milieu littéraire, n'a d'égale que celle véhiculée par des groupes extrémistes. Ce n'est pas par hasard que j'ai repris une citation de Marc Lévy dans ma bio ;-). Une citation qui me plaît, même si par goût personnel je ne suis pas fan de ses écrits.
@Naf Duchon Allard Vous avez raison ; certains vendeurs de vent n'ont rien inventé. Ils ne sont jamais que des opportunistes, mais évitons de généraliser : des démarches étiquetées DP sont très honnêtes et constructives.
@vous deux et tous les autres, bonne soirée !

Publié le 19 Janvier 2023

Au sujet du développement personnel abordé dans les commentaires... C'est vrai qu'il se capitalise et devient très rentable.

Mais une chose importante à savoir : c'est qu'il exporte aussi dans notre monde occidental des idées et pensées issues de la philosophie orientale, très très différente de notre philosophie occidentale.

Si les idées du développement personnel vous intéressent, mais que le fatras capitaliste vous fatigue, allez directement voir du côté des philosophes orientaux, ils ont beaucoup à nous apprendre ;-)

Publié le 19 Janvier 2023

Bel article :-)
Les grecs parlaient de catharsis pour expliquer leur besoin de tragédies.

Publié le 19 Janvier 2023

Avez-vous vu le missile du Figaro : https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/marc-levy-contre-guillaume-musso-qui-est-le-plus-nul-20230118
J'ai envie de dire : pourquoi tant de haine en fait ?
Pourquoi toujours opposer deux catégories d'écriture ?
L'article ne fait pas dans la dentelle, c'est du crochet mais gauche droite.
Je suis moi sonné par le degré de violence des attaques portées contre Ernaud, Houellebecq, et maintenant Musso, Levy... c'est bizarre, non ? Oui, rooooooo, pourquoi tant de haine ?
A-t'on vu Ferrari déblatérer sur le succès commercial de je sais pas moi, Tesla ? Chacun a sa niche littéraire et commerciale alors chacun devrait se respecter plutôt que de s'insulter...Bref.

Publié le 19 Janvier 2023

@Damian Jade Tu as mille fois raison : la fiction permet d'oublier sa pudeur, voire d'aborder ses fantasmes dans un "C'est pas moi, m'sieur l'juge, j'vous jure ! Ce sont mes personnages qui n'en font qu'à leur tête ! Ils m'échappent !" Belle image, le masque vénitien ;-)...
@Annie Pic Oui, vibrer sans devoir se justifier ! Foin de torture cérébrale et de raisonnements capillotractés... De l'air ;-) !
Bonne soirée à vous deux.

Publié le 17 Janvier 2023

Vibrer voilà le maître-mot !
La fiction transporte l'homme dans des contrées inexplorées ?
Sortir de la réalité est un besoin viscéral, nous sommes des créatures dépendantes du rêve. Quoi d'autre que l'imagination pour nous faire vivre mille vies ? L'aventure intellectuelle pallie nos frustrations, et quelque part, en bien ou en mal, nous propulse dans différents univers.

Publié le 17 Janvier 2023

@Catarina Viti
1. Vous avez sans doute raison de tourner le dos à ça
2. Je signe où ?
au passage aussi : respect à @Damian Jade. Beau et juste, pas juste beau.

Publié le 17 Janvier 2023

Il me semble que la fiction est indispensable car elle est la seule à pouvoir relater la réalité, sans la travestir.
Sans fiction, nous tairions l'essentiel de ce qui pourrait être partagé, déclaré, avoué, suggéré.
Sans fiction, nous afficherions le plus petit dénominateur commun pour nous rallier à la même cause, sans oser emmener, déranger, faire voyager, sortir des sentiers battus et rebattus.
La fiction nous protège, elle nous excuse, elle nous permet, tel un masque vénitien, de nous sentir nous-mêmes en nous affichant autrement.

Publié le 17 Janvier 2023

@Yvar BREGEANT. Première partie : ouille ! Vous ne savez pas quel adversaire vous risquez de rencontrer ! Comme dit Francis Blanche dans "les Tontons Flingueurs" : "on se déplace ou bien on méprise".
Deuxième partie : Oui, c'est une excellente idée, parce que c'est un vrai débat de société, beaucoup plus important qu'il n'y paraît, une affaire politique au sens premier du terme. Mais pas tout de suite, parce qu'il y a des priorités qui requièrent ma disponibilité. Mais dès que tout est bien concrétisé, je vous promets de m'y mettre. Alors, rendez-vous à plus tard.

Publié le 17 Janvier 2023

@Catarina Viti
Qui a dit cela que je l'atomise ? (ceci dit, pour vous connaitre un peu, vous n'avez pas vraiment besoin de moi !). Sur le DP Je vous fais confiance alors et reste curieux de votre argumentaire. Du coup, pour ne pas être hors sujet non plus moi je dis : Catarina une tribune ! une tribune ! Alleeeez Catarina alleeeeezz ! Il faudrait l'intituler : la littérature du développement personnel pour ou CONTRE (en gros caractères gras et après vous déroulez). Vous en dites quoi ? et MBs ? Houston ? Etes-vous d'accord ? ;)

Publié le 17 Janvier 2023

@Yvar BREGEANT, je suis conne comme un râteau sans dents (et même une salope, si l'on en croit certains), mais le DP, je connais. Je connais même dans les recoins. Aussi, je me permet de souligner que ce nouveau catéchisme est à la botte de l'industrialisme (autrement et faussement appelé "capitalisme"). Comme ce n'est pas le sujet de la tribune, je m'arrête ici, mais je suis prête à en débattre avec arguments dans un autre cadre.

Publié le 17 Janvier 2023

Je trouve les remarques de Zoé et Catarina très intéressantes alors je le dis. Ben oui. Assez des non dits ! Concernant la DP je ne peux pas formuler d'avis car c'est un domaine que je connais peu. Je n'en ai juste qu'un ressenti, plus exactement, d'une dérive d'un postulat qui était au départ une bonne chose mais à force de dire qu'avant d'aimer les autres il faut s'aimer soi-même le sentiment que cela laisse d'un point de vue extérieur est que le soi et son bien-être extatique semble passer d'assez loin avant tout le reste. Je ne saurais exprimer mieux ce ressenti que comme Zoé l'a fait. Chapeau bas. L'exemple de Socrate est très en phase avec le sujet car la question est : qu'allons faire de notre éloquence ? C'est à dire, pour ce qui nous concerne, de notre passion et/ou de notre don d'écrire ? Allons-nous le vendre au plus offrant ? comme ceux à qui Socrate s'opposa de son temps ou pour un but commun bienfaiteur et universel. Attention. Cela ne veut pas dire nécessairement ne pas divertir. Par exemple je vais aller voir Avatar avec mes enfants et cette fresque de fiction sera je l'espère très divertissante tout en réussissant je l'espère aussi à transmettre quelques valeurs simples aux nouvelles générations. Cela peut aussi être suffisant. Il est juste difficile de trouver le juste équilibre entre le socle moral necessaire mais qui exagéré, saoule vite tout le monde, l'auteur y compris, et le plaisir pour la simple transmission de valeurs profondes et justes mais de manière fluide et sereine. En ce sens la fiction a un rôle considérable à jouer. Avec tous ses jeux de rôle que l'on incarne en les lisant..

Publié le 17 Janvier 2023

Pour moi la fiction est synonyme de libération.
C'est pourquoi j'ai écrit des philofictions.

Publié le 17 Janvier 2023

Merci pour ta réponse. Je préfère cette idée sous cette forme moins abstraite ;-) :
« Socrate donc voyant les pythagoriciens philosopher aux sciences spéculatives, divines et contemplatives et ne s’exercer que bien peu à la morale, jugea bien que ce qui était premièrement nécessaire à l’homme, c’était de savoir bien faire l’homme, de peur qu’en voulant faire l’ange, il ne fît enfin la bête ».
Des bises !

Publié le 17 Janvier 2023

Tu as mille fois, dix mille fois raison, chère @Zoé Florent. Pascal l'a dit autrement :
"L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête".
Bonne journée :-); et bisou.

Publié le 17 Janvier 2023

@Catarina Viti Concernant le DP, et afin d'éviter les amalgames, je préfère le point de vue de Matthieu Ricard ; plus juste, plus nuancé :
"Quand on parle aujourd’hui de développement personnel, il s’agit trop souvent de suggérer des changements cosmétiques qui visent davantage à pomponner notre narcissisme qu’à éradiquer nos défauts et à dissiper les brumes de notre confusion mentale.
La transformation de soi-même, telle que l’ont conçue les sagesses du monde, qu’elles soient d’origine religieuses, spirituelles, ou humanistes, n’a pas pour but de flatter l’ego ou de lui apprendre à mieux réaliser ses caprices, mais de nous aider à devenir graduellement un meilleur être humain à la sueur de notre front. Cette affirmation peut paraître pompeuse, mais en vérité le but de la transformation personnelle est bien d’éradiquer l’animosité, l’attachement obsessionnel, le manque de discernement, l’arrogance, la jalousie et autres toxines mentales qui perturbent notre existence et celle des autres. Ce n’est pas une mince affaire.
Ce n’est donc ni une entreprise à court terme, ni une approche égocentrée, ni une dérobade qui nous apprenne à apprécier nos défauts pour s’épargner l’effort d’y remédier.
Plus que tout, il faut se demander quel sera le bénéficiaire de ce « développement personnel ». S’il s’agit uniquement de soi-même, c’est une totale perte de temps. La transformation de soi n’a de sens que si elle nous permet, par voie de conséquence, de mieux nous mettre au service des autres. Développement personnel sans bonté n’est que la construction de la tour d’ivoire de l’égocentrisme. Méditation sans bienveillance revient à passer quelques moments tranquilles dans la bulle de l’ego.
La transformation personnelle doit nous permettre de passer de la confusion à la connaissance, de l’asservissement à la liberté intérieure. Son but est l’accomplissement du bien d’autrui. Un enseignement bouddhiste ne dit-il pas : « Ce qui n’est pas fait pour le bien d’autrui, ne mérite pas d’être entrepris » ?
Bonne journée !

Publié le 17 Janvier 2023

Citation n'est pas raison. Je pense que Houellebecq se trompe en affirmant que " l'être humain a besoin de vies différentes de la sienne, simplement parce que la sienne ne lui suffit pas". Je crois plutôt que la sienne, il ne la connaît pas, ne la connaîtra jamais, car, et vous le dites plus haut : "le texte narratif répond à des exigences sémantiques. Contrairement à la vraie vie, où les événements semblent souvent désordonnés et chaotiques. La fiction nous ancre dans un sentiment de sécurité selon une direction logique qui, même si elle se termine mal est linéaire, calmante, référente."
C'est toute la question, et vous la résumez alors fort bien.
L'être humain est plongé dans une expérience (appelons-la la vie) dont il n'a pas la moindre idée, dont il ne pourra -par définition- jamais imaginer la nature, ni en définir les contours. L'être humain, dépouillé de ses hochets et autres petits outils, placé devant ce que doit être la vie deviendrait instantanément fou (ou bouddha).
Nous ne connaissons RIEN. Nos cinq sens découpent une infime part de notre monde intérieur et extérieur, une part anecdotique, ridicule, qu'ils interprètent avec les moyens dérisoires dont ils disposent (électrique/chimique) et pour éviter de se diluer (car l'état de bouddha n'est guère plus qu'une dilution), il fait passer ses faibles hypothèses pour la réalité.
Voilà pour quelle raison nous nous accrochons aux histoires depuis la nuit des temps. Pour nous maintenir.
Plus une période présente de dangers (tangibles ou illusoires), plus l'humain se raconte d'histoires. No comment.
Je mettrais un autre bémol dans cette affirmation : " les sentiments suscités par la fiction, aussi intenses soient-ils, ont le grand avantage d'être totalement sans danger."
J'ai comme un grand doute : les sentiments que véhiculent les histoires (nous avons compris que toute histoire est nécessairement fiction) actuelles présentent tout de même certains "dangers", notamment quand ces histoires s'alimentent aux sources du développement personnel qui fait croire 1) que l'individu doit prendre seul en charge son destin, 2) qu'à partir du moment où il programme sa pensée suivant un certain mode, il peut transformer ce même destin personnel.
Je fais référence à un danger "social" bien entendu, vous l'aurez compris. Et qui sait, une manipulation peut-être consciente, mais une auto manipulation totalement inconsciente.
Un immense merci pour cette tribune !

Publié le 17 Janvier 2023

De l'immense responsabilité d'être lu... Merci pour cette phrase, @Yvar BREGEANT. Je désespérais de la lire un jour, ici ;-) :
"Il nous faut juste essayer d'utiliser cette faculté à bon escient car malheureusement au lieu de cela, notre libre arbitre, cette autre atout, arme merveilleuse à double tranchant, peut nous conduire à détruire le monde plutôt qu'à le façonner, à créer des mondes obscurs ou des glauques, rejaillissant encore davantage sur le nôtre. Alors contribuons à renverser la tendance !"
Bonne journée !

Publié le 17 Janvier 2023

Pour le croyant que je suis (vous l'avez compris depuis le temps ;), à l'image de Dieu, doté de ses qualités et même si nous nous la sommes déformée, nous pouvons encore, à son instar, créer des mondes, que ce soit façonner le nôtre ou en imaginer d'autres. Losque que l'on goûte à cette œuvre de création, c'est sans doute là l'un de nos plus grands bonheurs puisque notre esprit peut embrasser l'infini et explorer tout le champ des possibles. C'est un beau cadeau qui nous a été fait. Il nous faut juste essayer d'utiliser cette faculté à bon escient car malheureusement au lieu de cela, notre libre arbitre, cet autre atout, arme merveilleuse a double tranchant, peut nous conduire à détruire le monde plutôt qu'à le façonner, a créer des mondes obscures ou des glauques, rejaillissant encore davantage sur le nôtre. Alors contribuons à renverser la tendance ! Excellente tribune en tous cas. Très juste. Merci.

Publié le 17 Janvier 2023

Merci pour cette tribune qui vise juste. Si nous prenons tant de plaisir à lire des fictions, c'est qu'elles relaient nos rêves de l'enfance, puis de l'adolescence. Des rêves si purs, si riches de promesses... Ceux dont la gueule innocente n'a pas encore été écrasée par le rouleau compresseur de la vie. Il faut écouter notre inconscient lorsqu'il nous souffle de nous y ressourcer. C'est non seulement agréable mais plus que salutaire ;-) !
Merci encore et bonne soirée !
Michèle-Zoé

Publié le 16 Janvier 2023