Qui ne rêverait d’avoir un tel mentor que ce Monsieur Malatesta (quel nom !), dont on ne sait pas au début s’il est l’amant de la mère ou juste l’ami cultivé, fortuné et désintéressé de la famille ? Belle fresque que celle que vous construisez autour de cet enfant, avec votre style qui coule comme une rivière, lentement, paisiblement, sans à coups. Et qui place au fil de l’eau des phrases de vieux philosophe… comme celle-ci « Il faut penser comme le serpent qui s'apprête à tenter Ève. Si tu es bon menteur, nulle ne saura te résister » ! Ou celle-ci « On peut parfaitement être édité à la Bibliothèque de la Pléiade après sa mort et avoir complètement raté sa vie. ». Ou encore « les hommes deviennent suffisants quand ils se marient. Ils pensent qu'ils ne perdront jamais ce qu'ils ont conquis, alors ils nous délaissent et se reposent sur nous. » Mais je m’arrête ici, je suis en train de copier coller votre livre !!
Publié le 03 Novembre 2015