La nostalgie comme on aime, d’hier et pourtant tellement d’aujourd’hui, dès ce soir dans ma bibliothèque

POUR LES BRETONS (dont je ne suis pas) et ceux qui l’aiment (dont je suis), car vous racontez Berder avec une précision historique et grande affection.

Il faut une belle dose de courage, même malgré le temps (la douleur passe, a dit un académicien, la mémoire de la douleur, elle, ne passe pas), mixée d’esprit et d’humour pour nous livrer ce magnifique récit, que j’ai lu en apnée. (Et une belle performance littéraire d’écrire avec une plume féminine, toute en finesse. Et une belle performance d’humilité aussi !)

Merci aux deux précédents lecteurs qui ont attirés ma curiosité. J’ai aimé ce spécialiste du système D, avec son opiniâtreté, sans avoir l’air d’y toucher, avec son charme, dont il ne doute pas, quoi que, j’ai aimé votre écriture précise, vos descriptions archis-architecture, les dits et les non-dits, les pleins et les déliés, j’ai aimé vos ballades à travers les murs et à travers l’histoire… même si, même si… j’aurais aimé une chute plus… « et ils eurent beaucoup d’enfants » !! (mon côté sentimentale que vous avez entretenu tout au long de vos pages)

Un vrai livre de filles ! Très bien dit. Où les sentiments sont délicats, les joies fragiles et les tristesses pudiques. Le tout tricoté entre les fictions et les réalités. On vous l’a dit ici déjà, un livre d’été… à emporter pour les week end de mai !