Deux clones en quête de leur humanité, des hommes qui veulent la perdre, des machines qui tentent de la retrouver, une nouvelle religion qui cherche à la dominer.
Plutôt qu´un roman d´anticipation, D.E.X est avant tout une fiction spéculative et une aventure initiatique. Une réflexion critique, parfois métaphorique, interrogeant l´humanité sur ce présent qui porte en lui les gènes d´un futur dystopique. Libre arbitre, immortalité, transhumanisme, IA et "Singularité"... le lecteur suivra Dex sur une voie sans retour.
"Un homme qui n’en est pas un se révélera pour déchirer le voile !"
Roman en deux livres de respectivement 340 (Genèse) et 280 pages (Apocalypse).
Bonne lecture et merci d´avance pour vos commentaires.
Contact: eric_brambilla (@) hotmail.com
Ce livre est noté par
Bonjour @Amber ChinaH,
Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mon roman et aux sujets qu'il aborde. Les deux tomes sont réunis dans le roman publié sur Monbestseller. Rassurez-vous, hormis certains passages au vocabulaire volontairement complexe (avec une touche d'humour), le roman se lit assez facilement. Personnellement, j'apprécie qu'un roman m'offre l'opportunité d'enrichir mon vocabulaire ou d'apprendre de nouvelles choses. Je pourrais, bien sûr, utiliser des notes de bas de page, mais cela risquerait d'alourdir la lecture plus que de la faciliter.
Si l'IA vous intéresse, nous aurons de quoi discuter. Bien que le point de départ de la fiction soit le clonage et la perte du libre arbitre, l'IA occupe une place particulière dans ce monde où les IA fortes devraient être bannies et les robots remplacés par des clones serviles. Cet aspect prend de l'importance au fil du récit.
Tout au long du roman, je m'efforce d'aborder de multiples sujets (religion, clonage, transhumanisme, mondes virtuels, écologie, société, politique, mythologie...) sous différents angles et de les relier entre eux. J'espère que cela donne à cette fable philosophique une dangereuse aura de réalisme et de possible.
J'attends avec impatience vos commentaires sur la suite du roman. Bonne lecture.
@Eric Brambilla : Une histoire prometteuse mais déjà 2 mots que je ne connais pas dès la première page (et pourtant, je lis énormément !) : smaragdin et ménechme...
J'aime les histoires qui évitent les termes compliqués surtout s'ils peuvent être remplacés par un plus simple, amenant ainsi une lecture fluide où on ne bute pas sur des mots étranges ;)
L'ambiance glauque du début est très bien rendue.
J'adhère à votre mise en garde contre les religions, qui ne devraient pas asservir le peuple et encore moins les rendre fanatiques.
Vous abordez la question de l'intelligence artificielle, et justement je travaille dans ce secteur. Les avis à ce sujet sont pour l'instant très tranchés : soit on adore, soit on déteste. Il existe quand même une partie qui observe et ne sait trop qu'en penser.
Je pense que l'IA est une mélange subtil de dangers et de bienfaits, comme à peu près toutes les inventions de l'Homme. Et elle doit passer d'abord par la courbe d'adoption des inventions : Phase 1 = Engouement et ruée vers l'or / Phase 2 = Résistance et scepticisme et Phase 3 = Adoption et influence dans la vie.
Votre angle adopté dans le roman est original et fait partie des nombreuses options de l'arbre des possibles.
Je m'interroge, est-ce le tome 1 ou le tome 2 ?
Merci @David Naim, pour ces étoiles et ce commentaire très positif.
Genre à haut risque? Certainement, surtout par son aspect autoréalisateur, cette terrible tentation du possible, aussi improbable qu'il ait pu un jour paraître. En plus de pouvoir traiter de façon originale et divertissante des thèmes existentiels où philosophiques, j'ai choisi la SF car elle me permet plus librement de pousser à l'extrême certaines questions et d'explorer ainsi le meilleur et le pire de ce que l’avenir nous réserve. Le progrès technologique, exponentiel dans certains domaines (IA, génétique...), se fait pratiquement sans garde-fous, alors que l'on voit bien que la nature humaine, elle, n'a que très peu évolué entre-temps. Parfois, on aurait même l'impression qu'elle régresse..., et ce n'est pas l'actualité qui me contredira.
Merci @Zoé Florent, c´est trop d´éloges en peu de temps. Mais comment faites-vous pour lire si vite???
Sur le plan des idées, vous avez en effet pointé du doigt deux des principaux messages de mise en garde de mon roman. Un peu à la manière de Dune, D.E.X explore le potentiel dystopique de ce que serait la fusion du religieux et du transhumanisme et le risque de dérive (techno)théocratique dans une société fortement inégalitaire sous contrôle d´une petite élite ultrariche. Comme je viens de l´écrire à @Philippe RIBAGNAC en commentant les Régénérés, j´ai écrit ce roman comme certains écrivent un roman historique, y abordant de nombreux thèmes fondamentaux tout en m´efforçant de les intégrer au mieux dans une histoire ludique et intelligente, afin que le lecteur puisse trouver des perles dans chaque page (pour ceux qui sauront les reconnaitre). Si la philosophie et les questions existentielle imprègnent la trame de mon roman, il n´a pas la prétention d´apporter de nouvelles réponses scientifiques ou théologiques (Je ne compte pas devenir le nouveau L. Ron Hubbard et construire le temple de la Nouvelle-Ur, bien au contraire).
La fin du tome 2 n´est en effet que le point de départ d´une nouvelle aventure, mais il faudra être patiente, mon processus d´écriture tenant un peu de l´usine à gaz. :)
Bonne fin de soirée :)
Bonjour @Eric Brambilla. Je ne peux tirer une nouvelle salve étoilée... Voilà qui est bien dommage ;-), car s'il faut consacrer un certain temps à la lecture des 620 pages que font vos deux tomes réunis, ce temps-là, pour ma part, je ne l'ai pas vu passer. J’ai même regretté l’accélération finale qui me laisse sur quelques interrogations : que sont devenus la fille du professeur Feix, Shwartz, Ethan, Sarah, Sarasvatï ? Quid du projet de citée souterraine ? Mais je suppose que vous en avez gardé sous le pied pour écrire la fin de leurs aventures. /// J’ai vu dans ce roman abondamment documenté deux grandes idées qui semblent vous tenir à cœur, mais peut-être fais-je fausse route. Une forme de mise en garde contre les religions, tout d’abord, quand le pouvoir les utilise dans le but d’asservir les peuples. Dans le cas de votre fiction comme dans la réalité, ça reste la manière la moins sanglante et la moins coûteuse d’y parvenir. Sans compter que du même coup, toute forme de contradiction et de rébellion est étouffée dans l’œuf, puisque les convertis sont volontaires ; les messages divins prônant la soumission, ça devient tout bénef, si j’ose dire ;-). Généralement, d’ailleurs, quand le pouvoir invoque Dieu, c’est en opposition à la démocratie. La deuxième mise en garde, ou du moins l’ai-je interprétée ainsi, concerne les IA, puisque dans votre monde, elles sont devenues si sophistiquées qu’on ne les différencie plus des humains ; au point de les avoir dotées d’une conscience et de sentiments, qu'elles flirtent avec le libre arbitre. Cela renvoie à qui les crée, dans quel but ? avec tous les dangers que cela suppose, y compris que l’élève se passe du maître puisque nous avons affaire à des répliques augmentées. /// Pour conclure, je ne peux que renouveler mes félicitations pour votre impressionnant travail ; pour la façon ludique dont vous le partagez en faisant vivre à vos lecteurs des aventures trépidantes. Merci encore pour ce partage aussi nourrissant qu’ébouriffant et bonne fin de journée ! Michèle-Zoé
@Eric Brambilla
Ma lecture complète du tome 2 confirme en tous points mon premier commentaire : émerveillement face aux trésors d'imagination et les qualités d'écriture que vous déployez dans chaque angle de vue choisi au fur et à mesure des chapitres , mais manque de clarté - à mes yeux- sur le message philosophique susceptible d'en être retiré. Or comme je vous l'ai écrit en réponse à votre propre commentaire sur " Les régénérés", c'est la portée concrète et précise des idées présentées qui m'intéresse personnellement le plus dans un ouvrage d'anticipation.
Mais bravo encore pour le plaisir de lecture offert par ce tome 2.
Bien à vous
Philippe
Merci @Zoé Florent pour cette note étoilée et ce commentaire bienveillant.
Quel plaisir à chaque fois qu´un lecteur ou une lectrice apprécie et comprend vraiment mon roman.
Comme vous le dites si bien, "en plus d’un travail acharné, il faut vivre son récit pour obtenir un tel résultat", et certaines parties sont, en effet, autobiographiques.
Le Tome 2 vous réservera encore bien des surprises.
Merci @Philippe RIBAGNAC
Je suis flatté que vous appréciiez mon "art de conteur", l'élégance et la fluidité de mon style et le "travail d'orfèvre" de mes métaphores. :) C´est mauvais pour l´égo, mais c´est bon de voir que certains lecteurs savent reconnaitre et apprécier mes efforts pour, comme vous le dites si bien, digérer une culture générale afin de "conférer au texte un esthétisme".
Je n´ai toutefois pas la prétention d´avoir la science infuse. Que ce soit la question de Dieu, de la mort, de l´âme, de la conscience et de la vie, des réincarnations ou des nombreux autres thèmes abordés dans mon roman, n´y voyez pas une tentative de propager une vision philosophique ou théologique particulière (au delà d´une quête, assez personnelle, d´une forme de sagesse). Je (me) pose bien plus de questions que je ne donne de réponses et m´efforce souvent de présenter tant le Yin que le Yang, en jouant parfois l´avocat du diable. Le message philosophique ne se perd pas "dans la profusion des péripéties émaillant le récit", il tente au contraire d´en émerger, par la confrontation des idées et points de vue. Si le roman démarre par l´affirmation d´un déterminisme total, notre double héros se débat pour retrouver une certaine liberté. Ses aventures me permettent ainsi d´explorer différentes voies et d´ouvrir des pistes de réflexion, car ces questions se poseront bien plus tôt que nous ne le souhaiterions. Je vous renvois donc au commentaire que j´avais déjà fait en réponse à celui d´ @Yvar Bregeant : "Sans vouloir faire de mon roman un essai didactique, je souhaite toutefois qu´il puisse apporter aux lecteurs curieux, sinon des connaissances, du moins l´envie d´en apprendre plus et peut-être, comme avec vous, de partager autour de certains thèmes qui se révèlent primordiaux avec les progrès du transhumanisme. Le point de départ, la question du libre-arbitre, m´a mené (comme le personnage de Dex) vers une quête quasi-initiatique qui transpire tout au long du roman et qui, je l´espère, lui donne une certaine profondeur."
Ma démarche est effectivement très différente de la votre. Je puise dans de multiples sources pour rendre ma fiction plus passionnante, car ancrée dans la science, les croyances, la mythologie et diverses théories (même complotistes). Et la réalité rejoint souvent la fiction: j´ai récemment commencé à utiliser ChatGPT et dois avouer que je ressens un peu ce que l´un de mes personnages (Ethan) a pu ressentir dans ses échanges avec une IA forte (Sarasvatî, sorte de ChatGPT XXL sous stéroïdes). Il est fascinant de voir comment OpenAI est déjà presque capable d´émuler le fonctionnement du cerveau humain.
J´espère que vous saurez apprécier le reste du roman à sa juste valeur. Un peu dommage de survoler le tome 2, mais si vous aimez lire en diagonale, les chapitres "Sarasvati" et "L´Épicurien" devraient particulièrement vous intéresser (mais lisez quand même le chapitre "Ordinateur Bio" avant).
Bonne lecture. :)
@Eric Brambilla
Cher Éric,
Je viens de lire attentivement le chapitre "Incarnation" du tome 2 de votre ouvrage ( et pratiqué -pour l'instant- un survol du reste de ce tome 2).
Je suis partagé entre des impressions contradictoires. D'une part, j'adore votre art de conteur, l'élégance et la fluidité du style, le travail d'orfèvre de vos métaphores, descriptions, allusions diverses : Bref, votre culture générale, parfaitement "digérée", confère au texte un esthétisme de très bon aloi.
D'un autre côté, je trouve que votre message philosophique se perd un peu dans la profusion des péripéties émaillant le récit : je crois comprendre que, pour vous, l'autonomie de la conscience est un phénomène transcendantal échappant à tout déterminisme, ce qui lui permet donc même d'exister chez un cyborg. Mais, passé l'agrément de lecture, je vois mal quelles conséquences utiles vous en tirez pour nous, humains de 2023...
Ma propre démarche est différente dans "nec plus ultra"/ "Les régénérés" (déjà amorcée sur ce point dans "L'homme qui ne voulut pas mourir idiot"):
Dès lors qu'on admet le postulat d'une cyber-éternité de l'esprit, ce qui me parait intéressant c'est uniquement d'imaginer de façon concrète et cohérente DE QUOI POURRA DONC BIEN CONCRÈTEMENT SE NOURRIR CETTE ÉTERNITÉ ?
Mais pour revenir quand même ("redescendre") au plan technique, je vous confirme mon précédent commentaire en réponse au vôtre sur "Les régénérés" : votre vision d'une possible reconstitution purement électrique de l'esprit est selon moi INCOMPLÈTE car elle ne tient pas compte de la spécificité absolue de la matière vivante : l'électron n'est pas la VIE ! Celle-ci représente un "saut" dans l'évolution macroscopique dont la nature reste selon moi de nature strictement physico-chimique (l'invocation d'une intervention divine n'apporte strictement rien à la compréhension du problème), mais qui rend la matière organique INCONTOURNABLE dans la DÉFINITION même du mécanisme de l'esprit, et donc dans toute reconstitution numérique de celui-ci . D'où ma conclusion dans "Les régénéré" : pas de cyber-conscience sensorielle sans intégration à celle-ci de Xénobots de nature organique...
A+ , et bravo encore pour l'agrément de lecture de votre ltome 2 dont je vais poursuivre la lecture.
@CelinaRocquet
Merci Celina pour ce commentaire chaleureux et étoilé. C'est un vrai plaisir que de pouvoir faire voyager des lecteurs vers un futur improbable (ou pas ?).
Merci @Khadija Noor. Et je te souhaite à toi et à tous les membres de MBS un agréable Réveillon et une très Bonne Année en pleine santé! :)
Merci @Nicola Niclass,
Je pense en effet en faire une trilogie, j´hésite encore sur le découpage du roman (rythme, intrigue...).
Bonjour Eric,
Vous abordez des thèmes de la société contemporaine avec une certaine efficacité. Les dialogues interpellent le lecteur.
Cependant, vous pouvez par exemple "jouer" avec les polices d'écriture pour différencier les personnages lors des dialogues. Ceci permet également de renforcer le "tempo" de votre manuscrit.
Votre livre peut également être conçu comme une saga ou une trilogie.
Nicola Niclass
Bonjour Eric,
Vous abordez des thèmes de la société contemporaine avec une certaine efficacité. Les dialogues interpellent le lecteur.
Cependant, vous pouvez par exemple "jouer" avec les polices d'écriture pour différencier les personnages lors des dialogues. Ceci permet également de renforcer le "tempo" de votre manuscrit.
Votre livre peut également être conçu comme une saga ou une trilogie.
Nicola Niclass
Merci @Nicola Niclass,
J'espère pouvoir lire bientôt votre commentaire sur mon roman. J'apprécie autant les encouragements que les remarques et critiques constructives me permettant d'améliorer encore mon roman.
@lephilosophe, merci pour votre commentaire encourageant et plein d'étoiles.
Bonjour Eric,
Je vous remercie pour vos remarques constructives et pertinentes. L'art des écrivains est souvent influencé par le contexte et les émotions du moment.
La philosophie questionne et permet de percevoir le monde sous diverses formes.
Nicola Niclass
Merci @Cécé L.T.A, j´attends votre retour avec impatience. Bonne lecture. :)
Merci @Yvar BREGEANT pour ce commentaire qui me va droit au cœur. La comparaison avec des géants comme Asimov et F. Herbert (après celle de Dan Brown par @Philippe RIBAGNAC) ne va pas faire de bien à mon ego :-D, mais merci, ces auteurs me sont chers (surtout F. Herbert).
C´est un vrai plaisir de voir que vous avez réussi à rentrer pleinement dans le roman. Ainsi votre commentaire me confirme dans mon choix de le publier sur cette plateforme en un seul roman (plutôt que 4 tomes séparés), tant les éléments de l´histoire sont intriqués et se recoupent pour progresser par des chemin détournés vers le dénouement final.
En ce qui concerne la tristesse, notre propre finitude n´est effectivement rien face à la perte d´un être cher. Vous comprendrez encore mieux cet aspect du roman si je vous dis que pour Joanna et Keira, il est entièrement autobiographique.
Pour la profondeur des dialogues de certains personnages, je vous rejoins entièrement mais je peux aussi comprendre Philippe. Il faut toutefois garder en tête que Dex est un individu bien particulier et qu´il fait la paire avec Ethan (sans parler des avancées technologiques qui assistent certains personnages).
Sans vouloir faire de mon roman un essai didactique, je souhaite toutefois qu´il puisse apporter aux lecteurs curieux, sinon des connaissances, du moins l´envie d´en apprendre plus et peut-être, comme avec vous, de partager autour de certains thèmes qui se révèlent primordiaux avec les progrès du transhumanisme. Le point de départ, la question du libre-arbitre, m´a mené (comme le personnage de Dex) vers une quête quasi-initiatique qui transpire tout au long du roman et qui, je l´espère, lui donne une certaine profondeur. Je ne prétends pas, comme vous, pouvoir donner de réponse absolue, partant du principe que si Dieu existe, nous serions bien incapables d´appréhender sa nature. C´est surtout le besoin si humain de croire, de transcender son existence et l´utilisation qui est faite de la foi par les religions ainsi que leur évolution naturelle vers une doctrine rigide que j´utilise dans la trame de mon roman.
Et oui, j´ai bien peur de ne jamais être édité pour toutes les bonnes mauvaises raisons que vous citez et dont je suis tristement conscient. Et non, rassurez-vous, je ne me renierai pas car je crois que le véritable intérêt de ce roman est dans sa complexité. Il y a bien assez d´auteurs talentueux pour écrire des romans d´évasion légers. Alors savoir que ne serait-ce qu´une seule personne puisse retirer quelque chose de cette lecture sera déjà une belle consolation. Il y a pourtant parfois des miracles, comme avec Dune de F. Herbert. Époque différente, lecteurs différents, ceux d´aujourd´hui sont-ils vraiment moins exigeants ? Je crois (j´espère) que la roue tournera et que les gens, certains du moins, se fatiguent de la facilité et du prémâché insipide que certains veulent absolument leur servir.
PS: Je ne ferai pas de comparaison avec 2048 ni de commentaire sur la tricherie évidente de certains auteurs sur ce site, Dominique est du genre susceptible. Je n´aime pas non plus les artifices que notre vénéré démiurge, ô @Monbestseller, utilise pour monétiser sa plateforme, obligeant les auteurs à monnayer leur visibilité alors que c´est nous qui fournissons (gratuitement) le contenu de ce site (il me semblerait préférable de monnayer le lien vers Amazon pour les auteurs publiés ou en AE. Le site pourrait aussi offrir la possibilité de faire un don aux auteurs et prendre sa part au passage).
Merci @Hubert pour ce commentaire franc et encourageant.
Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à jongler entre des débats philosophiques et l'intrigue entre les personnages. Beaucoup d'explications dans des dialogues qui brisent le rythme de l'histoire.
Pourtant, tu as une écriture très travaillée, des personnages intéressants, des idées originales et parfois percutantes, mais je n'ai pas réussi à accrocher complètement.
Maintenant je ne suis qu'un lecteur lambda, qui doit certainement manquer de hauteur pour bien percevoir la richesse de ton roman.
En tout cas, j'envie ton aisance d'écriture, la mienne à côté me semble bien laborieuse
Merci Tobias, Élodie, Francesca, Nadine, William, Annie pour cette pluie d´étoiles et ces commentaires qui me touchent.
@Annie Pic, pour répondre à votre dernière question, je dirais que oui, c´est à la fois un roman et un essai critique avec une visée philosophique . Albert Camus disait : "Si tu veux être philosophe, écris des romans". Il a oublié de dire que pour cela, il faut avoir un double talent. Car c´est en effet doublement compliqué d´inclure une réflexion profonde et nuancée dans une aventure romancée (c.à.d. rythmée, avec des personnages attachants et tous les ingrédients qui font un bon roman). Vous, qui avez écrit "Aux frontières de l'âme", vous le savez bien. :) Je vous le concède, ce premier tome mériterait encore quelques allègements. Plus on avance dans les tomes suivants, plus l´aventure et l´action prennent le dessus.
Merci @Philippe RIBAGNAC pour vos compliments, corrections et commentaires détaillés. La référence flatteuse à Dan Brown me laisse sans voix.
Comme-vous, je m´efforce de sentir le courant de l´Histoire pour comprendre ou nous mène cette folie cruelle. Vous semblez si convaincu de la justesse de vos conclusions que vous en viendriez presque à oublier que ce ne sont pour autant que des spéculations. Les philosophies orientales, mal connues et mal comprises, partiellement transmises (Grecs, Chrétiens...) et souvent dévoyées et travesties, sont basées sur une sagesse originelle riche et complexe qui m´interpelle car difficilement explicable de leur temps.
En ce qui concerne les dialogues, s´ils peuvent surprendre, il faut garder à l´esprit que Dex n´est pas un simple humain avec une éducation classique tandis qu´Ethan est un étudiant passionné et brillant. Aussi, ces discussions se passent un demi siècle dans le futur. Certains, comme Minas et Ethan, utilisent des technologies augmentées permettant d´accéder instantanément aux informations. De plus, l´idée que l´intelligence et le niveau des débats soit liés à la richesse ou l´appartenance à une élite me semble datée. Je trouverais même que ce serait de plus en plus l´inverse. Le niveau de culture et l´intérêt pour les questions sociales, philosophiques et existentielles des classes dirigeantes et favorisées s´appauvrissant terriblement, car justement, pour réussir, ils évitent toute spéculation vaine pour se focaliser sur les aspects matériels.
Pour ce qui est de l´ordinateur (quantique ou autre) du futur, la question du libre arbitre se posera dans l´un des tomes suivants du Cycle de D.E.X.
Pour ce qui est de la créativité, je vous renvois aux réflexions de Lilith dans le chapitre "Le Désir", vous verrez que nos points de vue sont plus proches que vous ne le pensez, mais j´aime souvent jouer à l´avocat du diable.
D.E.X n´est que le premier tome d´un cycle de 4 romans ou certains aspects seront approfondis et d´autres voies ouvertes, en particulier sur les thèmes de la religion et de la singularité, qui vous surprendront, je pense. Le dernier chapitre de D.E.X n´est qu´un nouveau début pour la suite du roman.
Afin de nuancer et de justifier les réponses aux questions que pose mon livre, j´y explore tous les aspects que je trouve intéressants au travers de personnages très différents et sans prendre parti. Parfois ces interprétations sont contradictoires, se recoupent ou se complètent dans les diverses explications que l´Homme a cru trouver dans notre origine et le sens de l´existence.
@Eric Brambilla
Comme promis, j'ai lu attentivement votre ouvrage, qui sur des thèmes recoupant souvent ceux que j'aborde dans "L'homme qui ne voulut pas mourir idiot", m'a beaucoup intéressé, et même impressionné par l'authenticité de votre double culture scientifique et philosophique.
L'écriture est vive, riche et élégante, me faisant penser au meilleur de Dan Brown : vous avez clairement du savoir faire , bravo ! J'ai notamment trouvé la rédaction des pages 99 à 104 particulièrement claire, de même que celle de la conclusion (J'aime beaucoup la définition de la "véritable" intelligence : " en savoir juste assez pour agir à bon escient"!). Et j'adhère à 100% à la phrase de clôture : "la dignité de chaque être humain est liée au fait qu'il n'est semblable à aucun autre" : c'est aussi la conclusion et le motif d'espoir de mon livre. Et "Hacktiviste" ( p. 127) est une magnifique trouvaille.
Pour la perfection de votre texte et par pure empathie, je vous signale simplement quelques coquilles pages 25 (ce belle journée), 38 ( je t'avais remarqué au lieu de remarquée), 44 (ii à la fin de réification), 71 (ii après hallucination), 148 (protester leur extinction : manque le "de"), 158 (nous ont encore roulé -sans le s - dans la farine), 176 (une responsa rabbinique: manque "ble"), 211 (haletais au lieu de haletait), 235 (pris au lieu de prit), 266 ("fit le ? Aaron). Et le passage sur les OGM page 154 ne me parait pas clair.
Malgré les qualités indiscutables de votre style, j'ai eu un peu de mal à vibrer au plan affectif, car les dialogues entre les révoltés de la société élitiste et oppressante que vous décrivez m'ont paru parfois artificiels: le décalage est trop grand, à mon goût, entre la soi-disant simplicité de ces braves gens et le niveau culturel exceptionnellement élevé de leurs débats.
Sur le fond, je constate que nous divergeons pas mal dans nos visions respectives :
Pour moi, le hasard quantique ne laisse aucune place à un quelconque libre-arbitre : tout ça reste mécanique (d'ou précisément l'autre nom de "mécanique quantique" donné à la physique des particules). Un ordi quantique n'a aucun libre-arbitre ! Il ne fait que réagir aux propriétés de superposition et d'intrication inhérentes à la matière élémentaire elle-même. Le cerveau humain, qui fonctionne de façon similaire, n'a donc aucune raison d'y prétendre non plus.
Quant à l'hypothèse d' un Dieu à la Theilhard de Chardin, je n'en vois pas l'intérêt car l'idée d'aller vers un Dieu transcendant ne nourrit en rien le débat : En revanche si ce "Dieu" (= mon paradis électronique) n'est bien que le strict résultat de l'immanence, l'ultime "saut" quantique, alors nous pouvons déjà préparer concrètement nos esprits à ce futur : c'est tout le message de mon livre.
Idem pour les mondes parallèles d' Everett : peu importe l'existence de virtualités infinies, seule compte notre - unique- réalité à nous puisqu'elle suffit à faire entrevoir une éternité électronique de la pensée !
En effet, notre univers est largement suffisant pour combler nos âmes car "Dieu" n'est rien d'autre en fait que le virus de la création dont l'homme est parfaitement muni pour composer et "créer"à l'infini (aux plans artistique, technique, entreprenarial...). Certes, cette faculté de créer qui est le seul intérêt réel de nos vies ne repose pas sur un libre-arbitre, mais peu importe ici encore, du moment que le hasard quantique nous en donne l'illusion ( "Qu' 'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !). J'ai écrit sur ce thème un autre livre publié sur MBS : "L'argent d'autrui".
Mon paradis électronique permettant d'envisager une perpétuation -virtuelle- de cette passion de créer qui est le summum de l'esprit humain, pourquoi diable aller perdre son temps à imaginer d'autres univers sur lesquels, par hypothèse, nous sommes de toute façon condamnés à l'ignorance et à l'impuissance ? J'appelle cela de la spéculation vaine (PARDON pour mon côté péremptoire ou apparemment prétentieux : mon seul mobile c'est d'aller à l'essentiel, j'ai trop perdu de temps dans ma vie en fausses spéculations).
Vous comprendrez du même coup mon désintérêt pour les philosophies orientales : si l'acte de création ( plus exactement de recomposition de choses qui existent bien sûr à la base en dehors de notre cerveau) est le seul véritable intérêt de la vie humaine, il faut aimer tout ce qui va avec : enthousiasme, passion, angoisse, fierté, volonté de puissance, agressivité... Toutes choses diamétralement opposées à l'idéal d' équanimité.
Mais encore une fois, votre livre m'a passionné et je vous remercie sincèrement pour l'intérêt des réflexions qu'il suscite.
Amicalement
Philippe
@S.O et @JeanM Un grand merci pour vos commentaires.
Merci pour vos commentaires @Renaud R.
Souhaiteriez vous lire le Tome 1 fini en entier (et partiellement modifié depuis que j´ai publié cet extrait, avec une attention particulière sur les verbes faibles)? Je vais le poster sur ce site (et retirerai cet extrait). D.E.X n´est que le début d´une grande aventure et trois autres tomes suivront celui-ci. J´attends vos commentaires sur la version finale avec grand intérêt.
La fin vous surprendra.
Merci pour vos commentaires @ROTH Didier.
Souhaiteriez vous lire le Tome 1 fini en entier (et partiellement modifié depuis que j´ai publié cet extrait, avec une attention particulière sur les verbes faibles)? Je vais le poster sur ce site (et retirerai cet extrait). D.E.X n´est que le début d´une grande aventure et trois autres tomes suivront celui-ci. J´attends vos commentaires sur la version finale avec grand intérêt.
La fin vous surprendra.
Merci pour vos commentaires @FaustineFaust, je souhaitais avoir un retour sur ce premier jet.
Souhaiteriez vous lire le Tome 1 fini en entier (et partiellement modifié depuis que j´ai publié cet extrait)? Je vais le poster sur ce site (et retirerai cet extrait). Vous changerez peut-être d´avis sur l´originalité des thèmes et la manière dont je les traite. D.E.X n´est que le début d´une grande aventure et trois autres tomes suivront celui-ci. J´attends vos commentaires sur la version finale avec grand intérêt.
Je partage l’avis de Didier Roth. Il y a un ton, des personnages bien castés, vous savez manier les dialogues, vous avez des convictions, il n’y que le sujet pas vraiment original qui manque donc de sel à mon goût. N’y a t-il pas de manière quand on aime cette fiction de se distinguer de ce qui a été déjà écrit ? (j’adore dire belle et rebelle, mais le voir écrit, c’est un peu grosse ficelle :)lol). Avez vous un autre livre à votre arc, j'aimerais bien vous lire sur un thème ?