@joseph Lestrange. Merci sincèrement. Concernant le "maniérisme", je vais prendre garde à ne pas devenir un petit marquis - une race que j’exècre. Mais à mon âge pour ce qui est de rester scotché sur sa petite cuisine personnelle, j'aurai bien du mal à une remise en question de fond. En fait, je n'écris plus de romans. Je taille dans mes romans pour faire des nouvelles ce qui est une bonne école pour apprendre à resserrer etc. Dire que j'en étais fier alors que je suis à vous croire encore loin du but. Je fais des gammes, disons, pour le plaisir. Mais un encouragement de votre part, ne me laisse pas de marbre. Je crains juste la relapse !
@Fidji Fidji
Vous avez un style personnel, c'est certain - ce qui est déjà beaucoup. Il me semble toutefois qu'il n'est pas encore totalement abouti, qu'il n'est pas toujours exempt de maniérismes. Il se renforcera sans doute si vous continuez à écrire. Méfiez-vous seulement qu'il ne devienne pas une recette un peu stérile.
@Donovan Letch Le monde où l'on vit n'est pas forcément celui d'où l'on est ... J'ai eu un chien, n'en ai plus faute du monde où et comment on y vis. Enfin, je dis "on", pour ne pas dire "je". Ce serait un désaveu, un signe de faiblesse, voire une trahison ...
Pour autant, j'avoue avoir parfois eu plus de discussion avec ce compagnon à 4 pattes qu'avec certains semblables. J'entends quelque peu l'écho de vos rituelles balades...
@EMu Ne vous inquiétez pas, j'ai parfaitement saisi votre raisonnement. Et si vous connaissiez ma vie au milieu des bêtes à des miles de toutes traces d'humanité (façon de parler !), vous comprendriez davantage encore que vos mots me parlent. En ce moment, mes deux chiens sont en phase finale pour l'un et paralysé pour l'autre et je dois faire ma rituelle balade tout seul. Ça ne m'est jamais arrivé en 12 ans et je ressens une impression de totale solitude (que je chéris par ailleurs). Merci très sincèrement...
Nouveau mais de l'ancien aussi, ou d'un autre siècle ... bonjour. J'ai lu la bio, puis le texte. C'est raccord ;-). Effectivement, quand on date quelque peu, dans ce monde dit moderne, il n'y a que chez l'animal où il est encore possible de trouver autant de sincérité que chez la solitude... enfin, sauf quelques exceptions, quand même ... Je dirais toutefois que les plus bougons et les plus solitaires d'apparence sont parfois un paradoxe. Tout dépend de quel coté on veut regarder dans le miroir. Je reconnais que tout ça est un peu compliqué juste pour dire que j'ai apprécié :o)
@St-Bleyras On va pas chipoter à mille ans près. Cochon ou pigeon, c'est tout de la volaille, disait mon grand père...
Cela dit, j'ai eu Johnny, en ligne directe ; il a confirmé. Lui, c'était mille ans...
Et puis tout compte fait, Johnny ou Sardou ? St-Bleyras ou Bruno Guennec ? C'est blanc bonnet et bonnet blanc. Rien que des belles personnes.... Je m'en porte garant !
@Philippe de Vos. Va en paix mon fils, tu es pardonné (Mathieu XII-25) Il s'agissait de marcher sur des œufs, la moindre allusion un peu appuyée qui mettait la puce à l'oreille du lecteur et... je ratais le Nobel et le joli pactole à l'avenant. Enfin, de tout ça on a déjà parlé, cher vieux complice épistolaire. Comme je te l'ai déjà dit concernant les étoiles : on est attiré par "les étoiles, les toiles, toutes les choses pas commerciales" qu'elles soient 5 ou une, elles illuminent notre marche à l'aveugle vers la finitude..
Moi aussi, je les mets, les étoiles, et tant pis pour le qu'en dira-t-on ! C'est pas du "passe-moi le sel, je te passe le poivre", non, c'est mérité. J'étais passé hier après-midi lire le texte. De suite, en émoi et surpris également par la chute, je me suis dit : attends donc un peu avant de jouer les aficionados. Le temps à peine de me retourner et la page est pleine de compliments. Donc, je peux déposer le mien en toute quiétude sans être soupçonné de retour d'ascenseur.
Ben oui, c'est la littérature qu'on aime, parce c'est de la littérature. C'est aussi simple que cela. Chaque phrase a été sculptée et cette Rosy à toujours trottiner en avance d'un pas sur le reclus aurait du me mettre la puce à l'oreille. Mais même pas, je me suis laissé bercer par le texte, j'ai laissé le piège se refermer doucement.
@Bernard Bronzini La nouvelle est une bonne école mais très spartiate qui vous force à resserrer, couper, épurer et dégraisser jusqu'à l'os. Avant d'entamer un roman, il faut faire une cure de nouvelles. J'ai découvert ça à une occasion où je présentais un texte et que j'étais tenu à un nombre minimum de mots. D'autant que j'ai une nature portée à la dispersion et à la digression. Toujours pareil que ce soit Boileau ou les Bernard Shaw : 10% d'inspiration et. 90% de... transpiration.
@Bernard Bronzini C'est un utile rappel d'une forme d'ascèse; Ne pas se laisser tenter par le bling bling de la forme ou l'allitération pour l'allitération. J'avoue que j'y succombe parfois et qu'il faut rester vigilant. J'ai encore des progrès à faire, on est tenté par coquetterie de garder un bel effet sonore qui sonne à vide. On perçoit chez vous une réelle rigueur.
@Bernard Bronzini Bien qu'ayant le derme solide et l'égo en modèle réduit, je suis réellement ému ( je dis bien ""ému" non "flatté" ) dans la mesure où vos accents sonnent sincères et qu'on sent que vous êtes un homme à peser le poids de vos mots. Donc si je pèse les miens : j'essayerai d'être digne de cette confiance lors de mes prochaines productions et merci de m'avoir stimulé.
PS "Gravité" à prendre dans le sens de "grave", je suppose ?...
@Lucie Delbeau Bonjour Luce. Un encouragement, une forme de reconnaissance fait toujours plaisir même pour un ego qu'on a raboté au fil du temps pour accéder à la sagesse. Mais ce qui me touche plus encore c'est que vous avez finement saisi les nuances propres à cette nouvelle. Finement débusqué la part de son âme que l'auteur a voulu y mettre. Et pour la musique que vous mentionnez, c'est là ma grande priorité. Le gros de mon travail d'artisan des mots. Un texte fluide, coulé dont les résonances épousent les méandres du récit. En tous cas, ce que vers quoi je m'efforce de tendre avec également une certaine forme de pudeur, d'allusif (mais ici, il y a encore un sacré chemin à faire !) ou à l'inverse un humour léger ou appuyé en contre-point qui est selon Vian, "la politesse du désespoir". Merci sincèrement.
bonjour@Fidji Fidji j'ai aimé mettre mes pas dans les vôtres à vous suivre, vous et Rosy, dans votre "ballade" apaisante et silencieuse. Merci beaucoup pour ma lecture qui m'évoque " Les rêveries d'un promeneur solitaire " de Jean-Jacques qui s'est exclu volontairement de la société des hommes après avoir été banni par ses fans de la première heure qui, petit à petit malgré ses bienfaits, lui ont trouvé tous les défauts de la terre ! Effet de masse, de horde qui ne sait plus ou pas réfléchir par elle-même. Belle journée à vous. DC, alias Fanny.
@Pierre d'Arlet. Merci beaucoup. Oui, on peut voir la chose comme ça au-delà des époques , des courants, des rimes et des règles : où s'arrête la poésie ou commence la prose. ? La frontière ce serait l'émotion et la musique. Un zeste de magie et de mystère ? Je ne suis pas certain que l'ami Galodarsac serait d'accord avec moi, lui, le défenseur que je respecte des valeurs à l'ancienne mais je pense pas que ça vaille un duel sur le pré.
@Ludovic Privat Merci Ludovic, je suis sincèrement touché. Ce qui m'émeut vraiment, au-delà des étoiles c'est de découvrir une résonance partagée. On en a parlé... De me sentir moins seul sur le roc basaltique battu par le vent etc.
Publié le 22 Juin 2023
Fidji Fidji
Biographie
Je suis né très très jeune – à un jour au plus –, dans un univers ni fait, ni fini, mais ça n’a pas tenu indéfiniment pour moi la...
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@joseph Lestrange. Merci sincèrement. Concernant le "maniérisme", je vais prendre garde à ne pas devenir un petit marquis - une race que j’exècre. Mais à mon âge pour ce qui est de rester scotché sur sa petite cuisine personnelle, j'aurai bien du mal à une remise en question de fond. En fait, je n'écris plus de romans. Je taille dans mes romans pour faire des nouvelles ce qui est une bonne école pour apprendre à resserrer etc. Dire que j'en étais fier alors que je suis à vous croire encore loin du but. Je fais des gammes, disons, pour le plaisir. Mais un encouragement de votre part, ne me laisse pas de marbre. Je crains juste la relapse !
@Fidji Fidji
Vous avez un style personnel, c'est certain - ce qui est déjà beaucoup. Il me semble toutefois qu'il n'est pas encore totalement abouti, qu'il n'est pas toujours exempt de maniérismes. Il se renforcera sans doute si vous continuez à écrire. Méfiez-vous seulement qu'il ne devienne pas une recette un peu stérile.
@Donovan Letch Le monde où l'on vit n'est pas forcément celui d'où l'on est ... J'ai eu un chien, n'en ai plus faute du monde où et comment on y vis. Enfin, je dis "on", pour ne pas dire "je". Ce serait un désaveu, un signe de faiblesse, voire une trahison ...
Pour autant, j'avoue avoir parfois eu plus de discussion avec ce compagnon à 4 pattes qu'avec certains semblables. J'entends quelque peu l'écho de vos rituelles balades...
@EMu Ne vous inquiétez pas, j'ai parfaitement saisi votre raisonnement. Et si vous connaissiez ma vie au milieu des bêtes à des miles de toutes traces d'humanité (façon de parler !), vous comprendriez davantage encore que vos mots me parlent. En ce moment, mes deux chiens sont en phase finale pour l'un et paralysé pour l'autre et je dois faire ma rituelle balade tout seul. Ça ne m'est jamais arrivé en 12 ans et je ressens une impression de totale solitude (que je chéris par ailleurs). Merci très sincèrement...
@galodarsac Merci, vos appréciations me sont toujours source de motivation.
@St-Bleyras On va pas chipoter à mille ans près. Cochon ou pigeon, c'est tout de la volaille, disait mon grand père...
Cela dit, j'ai eu Johnny, en ligne directe ; il a confirmé. Lui, c'était mille ans...
Et puis tout compte fait, Johnny ou Sardou ? St-Bleyras ou Bruno Guennec ? C'est blanc bonnet et bonnet blanc. Rien que des belles personnes.... Je m'en porte garant !
Au fait, c'est Michel Sardou qui a chanté "J'ai deux mille ans".
Il y a trois siècles...
@Philippe de Vos. Va en paix mon fils, tu es pardonné (Mathieu XII-25) Il s'agissait de marcher sur des œufs, la moindre allusion un peu appuyée qui mettait la puce à l'oreille du lecteur et... je ratais le Nobel et le joli pactole à l'avenant. Enfin, de tout ça on a déjà parlé, cher vieux complice épistolaire. Comme je te l'ai déjà dit concernant les étoiles : on est attiré par "les étoiles, les toiles, toutes les choses pas commerciales" qu'elles soient 5 ou une, elles illuminent notre marche à l'aveugle vers la finitude..
@Bernard Bronzini La nouvelle est une bonne école mais très spartiate qui vous force à resserrer, couper, épurer et dégraisser jusqu'à l'os. Avant d'entamer un roman, il faut faire une cure de nouvelles. J'ai découvert ça à une occasion où je présentais un texte et que j'étais tenu à un nombre minimum de mots. D'autant que j'ai une nature portée à la dispersion et à la digression. Toujours pareil que ce soit Boileau ou les Bernard Shaw : 10% d'inspiration et. 90% de... transpiration.
@Bernard Bronzini C'est un utile rappel d'une forme d'ascèse; Ne pas se laisser tenter par le bling bling de la forme ou l'allitération pour l'allitération. J'avoue que j'y succombe parfois et qu'il faut rester vigilant. J'ai encore des progrès à faire, on est tenté par coquetterie de garder un bel effet sonore qui sonne à vide. On perçoit chez vous une réelle rigueur.
@Bernard Bronzini Bien qu'ayant le derme solide et l'égo en modèle réduit, je suis réellement ému ( je dis bien ""ému" non "flatté" ) dans la mesure où vos accents sonnent sincères et qu'on sent que vous êtes un homme à peser le poids de vos mots. Donc si je pèse les miens : j'essayerai d'être digne de cette confiance lors de mes prochaines productions et merci de m'avoir stimulé.
PS "Gravité" à prendre dans le sens de "grave", je suppose ?...
@Lucie Delbeau Bonjour Luce. Un encouragement, une forme de reconnaissance fait toujours plaisir même pour un ego qu'on a raboté au fil du temps pour accéder à la sagesse. Mais ce qui me touche plus encore c'est que vous avez finement saisi les nuances propres à cette nouvelle. Finement débusqué la part de son âme que l'auteur a voulu y mettre. Et pour la musique que vous mentionnez, c'est là ma grande priorité. Le gros de mon travail d'artisan des mots. Un texte fluide, coulé dont les résonances épousent les méandres du récit. En tous cas, ce que vers quoi je m'efforce de tendre avec également une certaine forme de pudeur, d'allusif (mais ici, il y a encore un sacré chemin à faire !) ou à l'inverse un humour léger ou appuyé en contre-point qui est selon Vian, "la politesse du désespoir". Merci sincèrement.
bonjour@Fidji Fidji j'ai aimé mettre mes pas dans les vôtres à vous suivre, vous et Rosy, dans votre "ballade" apaisante et silencieuse. Merci beaucoup pour ma lecture qui m'évoque " Les rêveries d'un promeneur solitaire " de Jean-Jacques qui s'est exclu volontairement de la société des hommes après avoir été banni par ses fans de la première heure qui, petit à petit malgré ses bienfaits, lui ont trouvé tous les défauts de la terre ! Effet de masse, de horde qui ne sait plus ou pas réfléchir par elle-même. Belle journée à vous. DC, alias Fanny.
@Pierre d'Arlet. Merci beaucoup. Oui, on peut voir la chose comme ça au-delà des époques , des courants, des rimes et des règles : où s'arrête la poésie ou commence la prose. ? La frontière ce serait l'émotion et la musique. Un zeste de magie et de mystère ? Je ne suis pas certain que l'ami Galodarsac serait d'accord avec moi, lui, le défenseur que je respecte des valeurs à l'ancienne mais je pense pas que ça vaille un duel sur le pré.
@Ludovic Privat Merci Ludovic, je suis sincèrement touché. Ce qui m'émeut vraiment, au-delà des étoiles c'est de découvrir une résonance partagée. On en a parlé... De me sentir moins seul sur le roc basaltique battu par le vent etc.