Arsène Lupin aurait-il eu trop bonne opinion de lui-même ?
C’est ce que vous découvrirez dans cette variation sur une célèbre nouvelle narrant l’arrestation d’un gentleman-cambrioleur bien connu.
Voici un lupinien (ou “lupinesque”) hommage à la prose étincelante et si divertissante de Maurice Leblanc.
4889 mots.
Temps de lecture : 17 minutes environ.
N. B. : L’œuvre de Maurice Leblanc est tombée dans le domaine public depuis 2012 (Voir https://www.jacobavocats.com/arsene-lupin-dans-le-domaine-public/ ) Cette variation textuelle sans vocation commerciale n'est qu'un respectueux hommage. Ce dernier n'a pas vocation à porter atteinte à l’esprit de l’œuvre originelle.
@Loana Nabilaskov
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@Loana Nabilaskov
Merci d'être passée sur cette page pour lire cette broutille, et merci pour ce joli retour.
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@du Cheyron Catherine
Mille mercis ! Votre commentaire a éclairé ma journée.
C'est là où la fin de ma nouvelle revisitée rejoint l'originale (que je vous conseille de lire : on trouve des liens Internet en toute fin de mon texte) : l'appareil photo compromettant n'est pas récupéré, mais il y a bien d'autres preuves contre Lupin qui ira bien en prison.... avant d'en sortir par une astuce rocambolesque (voir la nouvelle suivante de Leblanc). Ce qui diffère entre les deux versions est que, pour Leblanc, Miss Nelly lâche volontairement l'appareil (car elle a été séduite par Lupin) ; pour moi, il s'agit d'un accident, et Miss Nelly était furieuse d'avoir été jouée.... mais elle pense que Lupin s'imagine que son charme a fait des ravages... Une version bien plus féministe ! mais nous sommes en 2024.
Je comprends très bien... Je ne suis pas fan de ces lectures non plus !
Peut-être plus tard dans d'autres registres !
Encore merci à vous !
@Gwenn A. Elle
Merci pour votre commentaire qui m'a fait un immense plaisir ! Le style, c'est en (grande) partie celui de Leblanc ; par contre, le travail d'écriture a été réel. Je suis d'autant plus ravie de savoir qu'il vous a fait passer un agréable moment... N'oubliez pas de lire la nouvelle originelle, elle est formidable !
PS : J'en suis navrée, mais vous vous illustrez dans un genre littéraire que je lis fort peu ; je ne puis que vous présenter tous mes souhaits de succès pour vos prochains ouvrages et pour rencontrer vos lecteurs.
Je suis admirative... Quel style ! Quel travail !
Bravo !
@Phillechat 2
Merci pour ce si gentil retour ! Il me fait infiniment plaisir. Je suis ravie que la relecture n'amoindrisse pas ce plaisir.
Ce livre est un délice un bonbon sucré que l'on n'arrive pas à quitter !
@Annabelle Markarian
Eh bien, j'en suis ravie ! Leblanc est un auteur inégal mais passionnant ; ne ratez pas ses nouvelles "psychologiques" à la Maupassant, ni ses romans itou. Il y a du bon grain à moudre parmi l'ivraie.
@Annabelle Markarian
Votre retour me fait chaud au cœur et je suis navrée d'avoir tant tardé à vous le faire savoir. L'écueil de ma réécriture est l'amoindrissement de la "chute" originelle, mais il faut dire que nous sommes des lecteurs plus aguerris à ces retournements que ceux de 1905... Ravie que vous ayez apprécié ce petit hommage. En espérant que vous reviendrez aussi aux nouvelles de Maurice Leblanc...
@Claude H.B
Comme vous, j'apprécie moins le Lupin cocardier et colonialiste de ses ultimes aventures ; il y a figure de "vieux beau" tentant de faire encore la roue... Ce sont les premiers récits, et surtout les nouvelles, qui sont des pépites.
Ma présente approche tentait de faire valoir un point de vue féminin et, surtout, d'insérer un petit détournement final accompagné d'un clin d’œil. Lupin n'en est pas à sa première métamorphose... Mission accomplie, si j'en juge par votre commentaire.
@CAROLINE LAMALLE
Merci infiniment pour ce gentil retour. Si l'écriture a pu vous faire voyager avec ces pesonnages, j'en suis vraiment ravie. J'espère que cela vous incitera à (re)lire Maurice Leblanc !
@Marie Lopert
Mille mercis pour ce retour étoilé : cela me fait infiniment plaisir que ce défi ludique rencontre vos souvenirs de lecture. Cela éclaire ma journée.
Vous nous proposez un délicieux voyage à bord du transatlantique mais aussi à travers le temps.
L'écriture est soignée et savoureuse, pleine de charme.
Merci pour cette nouvelle
@Zoé Florent
Mille mercis pour ce retour détaillé... qui atteste de la difficulté à se relire en l'absence de Bêta-Lecteur ou Bêta-Lectrice ! Après une trentaine de strates d'écriture et une quinzaine de relectures espacées, il reste toujours des coquilles échouées sur la p(l)age. D'où l'importance de plusieurs paires d'yeux pour finaliser un texte !
Je suis ravie que ces erreurs formelles n'aient pas gâché votre plaisir de lecture. Merci d'avoir pris le temps de me les signaler. Pour information,
— Effectivement, "refuserais-je" étant du conditionnel, j'avais oublié le "s". Et les "s" en trop de "biffais", "secouais" et "fronçais" sont des reliquats d'une version antérieure et très différente d’un texte alors écrit à l'imparfait et dans une voix bien différente.
— "y suffisent" : tournure volontairement archaïsante (piochée je ne me souviens plus où ; de mémoire, dans le Journal des Goncourt.)
— Le "figurer en Une" est un détournement de "figurer en effigie" ou "figurer en notation musicale" puisque la figure réelle de Lupin reste inconnue. Il n'en reste donc qu'une figuration fictive, par les écrits journalistiques.
— "Ces armoiries" (celles-là, celles de d'Andrézy) fait allusion au fait qu'on a déjà proposé de "bons partis" titrés à Nelly. Héritière américaine, elle est donc recherchée par des aristocrates européens désargentés. (Comme l’était son amie Lydia.)
— "— Selon moi, on perd son temps." est directement emprunté à Maurice Leblanc, comme la plupart des dialogues, d'ailleurs ! (Je les ai souvent raccourcis et enchâssés dans des variations de mon cru.) Les URLs vers l'original sont en toute fin de texte.
— Effectivement, "viNrent" avait perdu son "n". Ce qui prouve qu'on relit ce qu'on croit voir et non ce que l'on a effectivement écrit !
— "Le temps que..." Je me suis posée la question et l'on m'a répondu que les deux formes étaient possibles. J'ai opté pour la moins "lourde".
@Annie Pic
Mille mercis pour ce retour qui me fait chaud au cœur. Si les dialogues sont restés "dans leur jus" c’est qu’ils ne l'ont, sinon pour quelques phrases, jamais quitté ! Il s’agit en effet de la prose de Leblanc que j'ai enchâssée dans un tout autre point de vue. (Le lien vers sa nouvelle se trouve en appendice.) Le défi était en réalité de ne pas créer un trop grand hiatus. Si la différence est minime, j'en suis ravie !
@Capu-cine
Merci mille fois de m'avoir lue ! Ravie que cette petite croisière ait été agréable !
@AHUSKI
La découverte de ce diadème d’étoiles couronne en beauté ma journée. Mille mercis !
Je suis ravie d’avoir relevé le gant, en ce qui vous concerne, et encore plus réjouie de vous avoir permis un moment agréable de lecture.
@Clarisse Balsamo Un bel hommage. Défi relevé et un délicieux moment de lecture à la clé. Bravo.
@Anne-Marie Gorce
Mille mercis pour votre retour étoilé ! Lupin n’est jamais vraiment tombé dans les oubliettes même si je fais ici "un petit tour et puis s’en va" en sa compagnie… Je suis ravie que cela vous ait rappelé vos lectures adolescentes et que vous y ayez pris plaisir.
@Clarisse Balsamo
☆☆☆☆
Un retour ( bien court) et sans trahison de ce dandy rendu célèbre par Maurice Leblanc, dont les aventures ont enchanté mon adolescence, il y a... bien longtemps.
Que de souvenirs des plongées dans cet univers où l'élégance régnait pour une partie de la société, vous avez réveillés là ! Merci.
Une petite piqûre de rappel avec les feuilletons des années 1970. Et plus rien.
Mais... Lupin n'est pas tombé dans les
oubliettes grâce à vous.
@Alix Cordouan
Mille mercis pour ces louanges couronnées d'étoiles ! J'en suis d'autant plus confuse que le matériau littéraire originel en est (très) largement responsable... Le récit se déroulant à travers un filtre bien subjectif (quelques préjugés pointent quand même leurs nez), le style devait le refléter.
J'ai téléchargé vos "Bottes jaunes" mais n'ai pas encore eu le loisir de m'y plonger. J'y remédierai dès que possible.
@alban paulh
Mille mercis pour cette constellation d’étoiles en deux temps ! Je vous suis fort obligée. Pas de pouvoir magique, ni de stylo de même farine, hélas ! Uniquement un travail d’observation de la matière d’origine, prélude à cet exercice d’écriture très ludique. S’il est parvenu à évoquer vos lectures adolescentes, j’en suis ravie. (Confidence pour confidence, je dévorais les ouvrages de Leblanc au même âge !)
@amo134
Mille mercis pour ce semis d’étoiles et ce retour si flatteur ! S’il y a eu appropriation textuelle de ma part, c’est tout à fait avoué et volontairement ludique ! Le fond était excellent, je n’ai fait que m’y couler pour un petit hommage…
@JPierre MABILLE
Mille mercis pour votre retour étoilé ! L’exercice n’était pas si périlleux qu’on le pense, puisque je me suis appuyée sur la nouvelle fondatrice de ce "lupinesque" héros. Mais je suis absolument ravie de ne pas avoir trahi son esprit ! Merci pour ce compliment qui me fait chaud au cœur !
@K. Carson
Si Lupin s’évade à 19 heures, est-ce pour cela que la marquise… pardon, la comtesse sortit à cinq heures ? (Et que faites-vous de la mère de Geneviève ? Trop pleurnicheuse pour vous plaire ?)
@Clarisse Balsamo
Je sais tout ça Clarisse, mais peu importe le prénom, une Balsamo ne peut être que comtesse car ce nom est tellement connoté.
"Sonia, Raymonde, Clotilde Destange et pourquoi pas Clarisse clama Lupin en s'adressant à Maurice Leblanc. Vous n'avez fait grand cas de mon personnage avec Dolorès Kesselbach pour ensuite me suicider, n'est-ce pas ? Certes vous m'avez ressuscité, mais tout de même ! " puis s'adressant à Clarisse "Le vieux est fatigué, épousez moi dans votre prochaine aventure, car ce soir je m'évade à 19 heures".
Chiche !
@FRED BRESSOUD
Merci infiniment pour votre retour sur le style utilisé pour cette récriture ! Je suis ravie que vous y ayez trouvé un vrai plaisir de lecture.
Effectivement, pour un lecteur ou une lectrice du XXIe siècle, la “chute” de la nouvelle de Maurice Leblanc n’en est pas réellement une, on se doute rapidement de l’identité du coupable. Mais il est vrai qu’Agatha Christie et son “Meurtre de Roger Ackroyd” sont passés par là. Nous sommes désormais des lecteurs plus aguerris. Je n’ai pas souhaité modifier l’original, seulement l’infléchir dans une optique plus féminine en modulant une variation sur ce thème.
@K. Carson
Merci, K[ate], pour cette appréciation étoilée ! Les (plus ou moins fidèles) épigones lupiniens courant désormais les rues et les falaises normandes, j’apprécie d’autant plus votre détour sur mes humbles pages. Je reçois avec gratitude la rose, le bouchon de cristal, et la bouteille y attenant puisque vous vous faites la messagère du sieur Lupin. Mais je dois relever toutefois un défaut à votre érudition : l’immortelle descendante de Cagliostro se prénommait Joséphine et non Clarisse (ou Claire d’Étigues, Leblanc s’étant passablement emmêlés les pinceaux), laquelle était l'infortunée première épouse dudit Lupin-d’Andrézy !
@Saphir Demetria
Oh, mille mercis ! Rien ne pouvait me faire plus plaisir ! Et pour cette petite couronne d’étoiles aussi… Et, n’oubliez pas de (re)lire Maurice Leblanc : ses recueils de nouvelles sont formidables !
@Saphir Demetria
Oh, mille mercis ! Rien ne pouvait me faire plus plaisir ! Et pour cette petite couronne d’étoiles aussi… Et, n’oubliez pas de (re)lire Maurice Leblanc : ses recueils de nouvelles sont formidables !
@Kroussar
Oups, oups et re-oups ! Je suis réellement et absolument confuse, je me suis mélangé les pinceaux – ou plutôt les identifiants en rédigeant en hâte mes réponses entre deux tâches urgentes ! Ce n’était pas du tout un appel du pied… Pouvez-vous corriger ces étoiles superflues ? Je ne souhaitais nullement les usurper.
Tudieu l'écrivaine !
Est-ce que sans mes étoiles votre texte en serait affaibli, que nenni, et j'en suis fort marri.
@Kroussar
Mille mercis pour votre si gentil retour (et si bien étoilé, de surcroît !) Je suis ravie que ce texte vous ait fait passer un moment agréable. Que sa langue ait pu vous embarquer dans un petit voyage temporel me comble !
@MALCOM.
Mille mercis pour ce vote brillant d’étoiles ! Je suis ravie que ce voyage transatlantique vers le passé vous ait fait passer un bon moment !
Et.... n'oubliez pas de (re)lire Maurice Leblanc : sa machine à remonter le temps est une véritable Rolls-Royce !
Très sympathique cette nouvelle ! Et un petit cœur bien mérité !
Bien menée et bien écrite dans un langage châtié du début du XXe siècle.
Merci pour ce partage.
@galodarsac
Comme je l’ai indiqué en fin de mon texte, l’inspiration pour ce texte provient d’une nouvelle de Maurice Leblanc (on peut la lire sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1029766/f736.item en fac-similé), l’exercice que je m’étais fixé consistait à renverser les points de vue.
J’espère que cela sera l’occasion pour vous de découvrir les nouvelles de Maurice Leblanc, pleines de talent et d’esprit ludique. (Si vous ne devez lire qu’un roman de la série, lisez “L’Aiguille creuse”, on y voit même Sherlock Holmès (devenu Herlock Sholmès… car Maurice Leblanc avait utilisé le personnage sans l’autorisation de Conan Doyle !))
Merci pour votre bienveillance, je reviendrai très certainement si l’inspiration est au rendez-vous. En attendant, j’explore petit à petit, fictions et poésie mises en ligne.
@Catarina Viti
Merci pour ce retour scintillant d’étoiles !
Vous avez raison ; ce texte est ce qu’on appelle désormais une “fan fiction”, c’est-à-dire un récit qui se niche dans un univers narratif déjà constitué (mais ce n’est sans doute pas l’endroit pour détailler l’intérêt de ce type d’exercice) ; ici, il s’agit de l’univers de Maurice Leblanc, lequel se rêvait continuateur de Maupassant (avec de courts récits psychologisants) et qui passa finalement à la postérité pour son gentleman-cambrioleur. Comme précisé ci-dessus, je souhaitais détourner certains éléments de la matrice textuelle, tout en mettant en lumière d’autres personnages. Au lecteur à retrouver ce qui se coule dans le moule et ce qui s’en échappe !
Bien à vous deux,
C. Balsamo
@Clarisse Balsamo J'ignorais totalement que Leblanc avait traité ce sujet (à vrai dire, je n'ai rien lu de lui, pas plus que des Boileau Narcejac d'ailleurs), ce qui rend l'exercice encore plus méritoire: imiter sans plagier, ce n'est pas gagné d'avance !
En tout cas je confirme que vous avez réussi votre pari, revenez vite nous régaler d'une autre aventure !
Bien à vous
-LGA
@galodarsac
Merci infiniment de votre lecture et de ce retour si étoilé qui me fait grand plaisir. —
Pour expliciter ma démarche : 1/ Mon premier défi était d’écrire un pendant au texte originel tout en permettant d’apprécier celui-ci sans forcément avoir lu la nouvelle de Leblanc (mais c’est sans doute plus amusant de les lire en parallèle). 2/ Le second défi était de rendre hommage au style de Leblanc, et de glisser dans le texte certaines des façons des récits populaires 1900. Apparemment, je ne m’en suis pas si mal tirée ! Les Boileau-Narcejac ont été éblouissants dans l’exercice, je ne saurais les égaler. —
Certaines ellipses factuelles épousent donc la nouvelle parue en 1905, autant psychologique que policière. Mais cette fois-ci, c’est la réponse de la bergère et non celle du berger !
Ayant vu le jour entre un point équidistant de Fécamp, Valmont, Cruchet-le-Valasse et Montivilliers, j’ai un temps habité Jumièges avant de me...
"Lupinesque " est le "Livre le +" du 28 juillet. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Clarisse Balsamo, c’est pour cela qu'elle publie sa nouvelle sur monBestSeller.