
Né en janvier 1922 dans une famille d'ostréiculteurs trembladais, écolier puis collégien brillant se rêvant l’égal d’un Pasteur, Yvon étudie la médecine à Bordeaux, Marseille, Grenoble, Paris, au gré des péripéties jalonnant la deuxième guerre mondiale, et à l’issue de ses études, s’installe comme médecin libéral à Givet, dans les Ardennes. Il est sur le point d’ouvrir une clinique quand une maladie se déclare, qui ponctuera le reste de sa vie d’épisodes appelés délire, amnésie, dépression… y ouvrira des parenthèses appelées cure de sommeil, cure de Sakel… jusqu’à son suicide en 1966. Les lettres, journaux et brouillon d’autobiographie qu’il a laissés derrière lui, et qui nourrissent ce récit, témoignent qu’en dépit des cures, des électrochocs et du reste, l’humanité toujours rayonne.
Ce livre est noté par
@Catarina Viti
Bonjour Catarina,
Vos commentaires élogieux m'ont évidemment fait très plaisir, et je ne voudrais pas me montrer ingrat en marchandant mes remerciements, mais ce qui me ferait un plaisir encore plus grand, c'est que vous me communiquiez vos impressions une fois votre lecture achevée.
Je vous en remercie par avance, des deux mains.
Bien à vous
@Isabelle Lestine
Votre commentaire au sujet de mon prologue aurait dû m'inciter à le garder, et pourtant je viens de le supprimer. L'ayant écrit surtout pour donner envie de lire la suite, je n'ai jamais réussi à le considérer autrement qu'artificiel. Sa suppression a entraîné quelques modifications minimes du texte, mais désormais on entre dans l'histoire dès les premières lignes, je trouve ça mieux. Bien à vous, merci pour votre lecture!
Bonjour @Muriel SAUVEUR
Et merci pour votre lecture de mon texte et pour les commentaires qu’ils vont ont inspirés
La description des différents séjours d’Yvon en hôpital psychiatrique, telle qu’elle ressort des lettres qu’il écrit pendant ces séjours, ressemble à celle d’un paysage de prime abord monotone, mais dont des nuances apparaissent et des reliefs se détachent au fur et à mesure qu’on l’observe. Une lecture superficielle les fait dire toutes pareilles, mais peu à peu elles donnent à vivre de l’intérieur ce qu’étaient les soins psychiatriques dans les années cinquante, et qu’ils n’ont sans doute pas tout à fait cessé d’être. Conscient de la lassitude qu’elles risquaient d’engendrer chez un lecteur pas spécialement féru de psychiatrie, j’y ai glissé des apartés, et c’est grâce à eux peut-être, que vous n’avez pas jeté l’éponge…
@Pascal.S
Heureuse surprise que votre commentaire posté si peu de temps après que j'aie mis mon récit en ligne. Je vous en remercie cordialement. A l'appui de vos remarques sur mon écriture, je signale que je me suis efforcé d'écrire à la manière d'Yvon, pour qu'il ait continuité entre mon texte et les extraits de ses écrits que j'y insère fréquemment. D'où ce style "belles lettres", encore prisé à l'époque ou se déroule cette histoire.