Les cahiers d'Yvon

294 pages de Thierry Laugier
Les cahiers d'Yvon Thierry Laugier
Synopsis

Né en janvier 1922 dans une famille d'ostréiculteurs trembladais, écolier puis collégien brillant se rêvant l’égal d’un Pasteur, Yvon étudie la médecine à Bordeaux, Marseille, Grenoble, Paris, au gré des péripéties jalonnant la deuxième guerre mondiale, et à l’issue de ses études, s’installe comme médecin libéral à Givet, dans les Ardennes. Il est sur le point d’ouvrir une clinique quand une maladie se déclare, qui ponctuera le reste de sa vie d’épisodes appelés délire, amnésie, dépression… y ouvrira des parenthèses appelées cure de sommeil, cure de Sakel… jusqu’à son suicide en 1966. Les lettres, journaux et brouillon d’autobiographie qu’il a laissés derrière lui, et qui nourrissent ce récit, témoignent qu’en dépit des cures, des électrochocs et du reste, l’humanité toujours rayonne.

Publié le 18 Janvier 2025

Les statistiques du livre

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4 commentaires , 3 notes

@Catarina Viti

Bonjour Catarina,
Vos commentaires élogieux m'ont évidemment fait très plaisir, et je ne voudrais pas me montrer ingrat en marchandant mes remerciements, mais ce qui me ferait un plaisir encore plus grand, c'est que vous me communiquiez vos impressions une fois votre lecture achevée.
Je vous en remercie par avance, des deux mains.
Bien à vous

Publié le 08 Février 2025
3
Bonjour Thierry, Quelle fameuse idée vous est venue de commenter un texte que je soutiens, c'est ainsi que j'ai découvert et votre profil et votre livre à côté desquels j'étais passée. On sent que ce texte a été réfléchi, mûri, travaillé. C'est une très belle prose, élégante, sûre, accompagnée d'un souffle profond qui permet de signer des oeuvres de longue haleine. De mon point de vue, c'est un texte qui mérite une mise en valeur, et ce qui convient en pareil cas : une version papier. Bien entendu, il est peu vraisemblable que le lectorat se bouscule au portillon, car votre style n'est pas de mode. De nos jours, le lecteur attend du rapidement mis en orbite, du dialogue qui punche, un arc narratif qui balance des flèches à cent à l'heure dans la cible. Or, vous offrez une lente percolation, une exploration fouillée du labyrinthe, ce que la masse lectorale ne recherche pas en priorité. Mais je soutiens votre texte et par les 3 coeurs, j'en recommande chaudement la découverte. Je n'ai pas terminé la lecture, mais si vous le souhaitez, nous pouvons dialoguer. Merci pour ce partage.
Publié le 08 Février 2025

@Isabelle Lestine

Votre commentaire au sujet de mon prologue aurait dû m'inciter à le garder, et pourtant je viens de le supprimer. L'ayant écrit surtout pour donner envie de lire la suite, je n'ai jamais réussi à le considérer autrement qu'artificiel. Sa suppression a entraîné quelques modifications minimes du texte, mais désormais on entre dans l'histoire dès les premières lignes, je trouve ça mieux. Bien à vous, merci pour votre lecture!

Publié le 06 Février 2025
2.01
Le prologue donne envie. C’est ambitieux. Mais c’est votre mot "ne change rien" qui m’a donné envie de prolonger. C’est un étrange personnage, dense, et avant que la maladie ne soit déclarée, mystérieux. Vous en faites un personnage de roman, non pas de ceux auxquels on s’attache, ou on a envie de s’identifier, mais de ceux qui intriguent, dont on a envie de découvrir comment ils vont nous porter. Et c’est peut-être là la critique que je ferais, même si vous ne parlez que de lui, même si l’histoire ne tourne qu’autour de lui, j’ai eu l’impression de rester spectatrice, comme si vous n’aviez pas totalement "osé" le roman. Peut-être est-ce aussi parce que vous maintenez ceux qui l’entourent, sa femme, ses enfants, ses patients… dans une distance jamais très éloignée, mais jamais très proche non plus. Je disais, pas le genre de personnage auquel on a besoin de s’attacher pour aimer le livre, peut-être cela dit manque-t-il l’empathie compensatoire ?
Publié le 26 Janvier 2025

Bonjour @Muriel SAUVEUR
Et merci pour votre lecture de mon texte et pour les commentaires qu’ils vont ont inspirés
La description des différents séjours d’Yvon en hôpital psychiatrique, telle qu’elle ressort des lettres qu’il écrit pendant ces séjours, ressemble à celle d’un paysage de prime abord monotone, mais dont des nuances apparaissent et des reliefs se détachent au fur et à mesure qu’on l’observe. Une lecture superficielle les fait dire toutes pareilles, mais peu à peu elles donnent à vivre de l’intérieur ce qu’étaient les soins psychiatriques dans les années cinquante, et qu’ils n’ont sans doute pas tout à fait cessé d’être. Conscient de la lassitude qu’elles risquaient d’engendrer chez un lecteur pas spécialement féru de psychiatrie, j’y ai glissé des apartés, et c’est grâce à eux peut-être, que vous n’avez pas jeté l’éponge…

Publié le 23 Janvier 2025

@Pascal.S
Heureuse surprise que votre commentaire posté si peu de temps après que j'aie mis mon récit en ligne. Je vous en remercie cordialement. A l'appui de vos remarques sur mon écriture, je signale que je me suis efforcé d'écrire à la manière d'Yvon, pour qu'il ait continuité entre mon texte et les extraits de ses écrits que j'y insère fréquemment. D'où ce style "belles lettres", encore prisé à l'époque ou se déroule cette histoire.

Publié le 20 Janvier 2025
2.01
Guy de Maupassant disait: "Le suicide c'est la force de ceux qui n'en n'ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus". J'ai trouvé votre écriture à la fois belle, ancienne car empruntée à des auteurs classiques reconnus de l'ancien temps, tout en restant simple ce qui m'a plu. Votre écriture est d'ailleurs à l'image de notre personnage principale qui est un homme à la personnalité riche, dévouée pour son prochain tout en restant simple dans sa vie de tous les jours. L'idée de votre ami de lui rendre hommage à travers vous est très joli car c'est un homme qui a été injustement et cruellement oublié et méconnu. Car même s'il avait sa part d'ombre, vous montrez bien que c'était un homme dévoué désireux d'aider son prochain comme sa femme d'ailleurs. Il est d'ailleurs intéressant de se rendre compte comme il a glissé jusqu'à malheureusement commettre l'irréparable. Le portrait que vous faites de cet homme et de sa femme est vraiment touchant et votre histoire raconté est très émouvante.
Publié le 19 Janvier 2025
Thierry Laugier
Biographie

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