Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
(Khalil Gibran)

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, Michèle, alias Zoé Florent (ex-pseudo d'auteur Lamish) a ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Après dix années passées en Espagne, elle s’est installée en Haute-Savoie.
Dans un genre réaliste, le plus souvent intimiste, elle a écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...

Zoé Florent a noté ces livres

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@Damian Jade Il va falloir s'accrocher... Dire autant en si peu de mots, pas facile, et toi, tu attaques fort ! En tout cas, tu as réussi à me faire éclater de rire :-). Pour cela, en plus de ta contribution, un grand merci ! Bises et bonne soirée, Michèle
Publié le 15 Décembre 2022
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@Michel Canal Si petite conclusion humoristique j'étais tentée de faire, ce serait : mieux vaut opter pour la promotion canapé que pour l'armée, si l'on désire échapper à la censure ;-) ! Mais trêve de plaisanterie car ces deux auteurs suscitent autant l'admiration que le respect. /// Le parcours du jeune Raymond Radiguet est tout simplement bluffant ; son talent évident et son charme probablement certain. /// Quant à Victor Margueritte, j'ai lu quelque part qu'il avait été très affecté par la perte de sa Légion d'honneur ; que les ventes de son roman "La garçonne" lui avaient permis de s'acheter une belle demeure à Sainte-Maxime. Par contre, je n'ai rien lu de son état d'esprit, face au peu d'appuis de ses pairs, mais je suppose que ce fut pour lui une autre grosse déception. /// J'ajouterais, à ce commentaire déjà posté sur ta tribune, qu'à l'époque, le Vatican faisait encore une peu la pluie et le beau temps de la censure ; que de nos jours, cette Cité-État, pressée de reconnaître ses propres dérapages et la raréfaction de ses ouailles, a beaucoup moins d'influence. /// Merci pour cette tribune passionnante qui, par le choix de deux écrivains aux parcours si différents, apporte un autre éclairage sur les fluctuations des motifs de censure. Bises et bonne soirée, Michèle
Publié le 09 Décembre 2022
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@Fernand Fallou Comme je viens de l'écrire à @Parthemise33, ce défi que vous vous lancez chaque fin d'année est vraiment très sympathique. Il colle bien à l'expression de vos différents styles et stimule vos imaginations particulièrement prolifiques. /// Même "devoir", mais copies bien différentes, en tout cas. Si Annie privilégie les fameuses enquêtes dont elle a le secret, toi, tu exploites les souvenirs de l'enfance. Tes contes ont toujours le côté triste et nostalgique de "La petite fille aux allumettes". J'ai aimé les Hugs entre le père, le frère et le petit ; l'idée de la branche de sapin à arroser ; toute cette poésie que l'on peut donner à la vie la plus démunie, avec beaucoup d'amour et un peu d'imagination ; bon, et puis j'ai eu mal pour le petit chat noir, bien sûr ;-). /// Merci pour ce cadeau de fin d'année ! Joyeuses fêtes, bises et bonne fin de journée, Michèle /// PS : une petite erreur à te signaler : la pénicilline est prescrite depuis le début des années 40. Je le sais car c'est elle qui a sauvé maman, terrassée par une méningite à 19 ans ;-).
Publié le 09 Décembre 2022
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Bonjour @Catarina Viti. Un roman court commencé sur Atramenta et fini ici. Un roman qui fait froid dans le dos. Du moins ce personnage, Louise, qui m'a évoqué Anna, autre enfant de ton roman "Adieu Amériques". /// "Un enfant naît ni gentil, ni méchant, affirme le philosophe François Roustang. Il ne connaît ni le bien et le mal, il doit juste se battre pour trouver sa place parce qu'il vient perturber l'économie familiale". Je rajouterais "et pour trouver sa place socialement" dans le cas de Louise, car visiblement, c'est là que ça bloque. Ses pulsions jalouses, envieuses, alimentent une haine grandissante pour toute personne qu'elle juge plus jolie qu'elle ou (et) mieux lotie que sa famille sur le plan financier. Une réaction fréquente de l'enfance, mais que l’on apprend généralement à dominer en grandissant. C’est ce qui fait que Louise, devenue adulte, fait peur, car elle a alimenté cette haine au lieu de la combattre. Elle imagine les autres à son image, crée une rivalité qui n’existe que dans son esprit, déforme tous les événements, pourtant déjà bien assez noirs, pour s’affranchir et justifier l’injustifiable. On se demande ce que vient faire la philosophie bouddhiste dans sa réflexion, d’ailleurs, tant elle n’a pas été assimilée, tant elle ne sert que d’étouffoir à sa rancœur. Belle prouesse, donc, d’avoir réussi à rendre ce personnage si puissant, si crédible. Du genre que je serais bien incapable d’imaginer et de décrire ;-) /// Quant à ta plume, elle virevolte avec élégance, comme à l’accoutumée ; particulièrement dans la description de la Bambolina, de ses habitants. On sent que tu te fais plaisir en brossant tes tableaux, et ce plaisir est communicatif. /// Merci pour ce roman « noir c’est noir », merci pour le partage et bonne fin de journée ! Michèle
Publié le 09 Décembre 2022
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@Parthemise33 Toujours aussi sympathique ce défi que vous vous lancez en fin d'année, avec FF... ou devrais-je dire que tu lui lances ? Il est bien connu que ce que femme veut :-)... Je vous ai lus tous deux, mais honneur à madame : j'ai aimé cette enquête qui mêle ésotérisme et magie de Noël. La malice de Nergal, le chat qui semble narguer le monde de sa langue perpétuellement tirée ; la bonhomie de Mátyás ; l'exubérance, l'espièglerie d'Asteria... Un conte au scénario fantasque et fouillé dont je n'ai fait qu'une bouchée ; d'autant plus goulue que j'ai depuis longtemps un faible pour ces boules de Noël dont l'observation prête à la rêverie ;-). Merci pour ce cadeau de fin d'année ! Joyeuses fêtes, bises et bonne journée, Michèle
Publié le 09 Décembre 2022

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