Libertinages

107 pages de galodarsac
Libertinages galodarsac
Synopsis

« Libertinages » est un recueil de poésie galante et parfois grivoise, issu de la correspondance épistolaire de l'auteur.
Odes, sonnets, rondeaux et ballades, tournés avec grâce en hommage au beau sexe et à sa magie éternelle, se succèdent en un élégant ballet aux couleurs éclatantes.

Publié le 18 Mars 2021

Les statistiques du livre

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Ce livre est noté par

14 commentaires , 6 notes
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@Jean Alix Thierry Bozile Merci à vous pour ce commentaire.
Bien à vous
-LGA

Publié le 30 Avril 2024

J'adore

Publié le 30 Avril 2024

J'adore

Publié le 30 Avril 2024

@LAULAULA Un grand merci à vous pour votre commentaire et son collier d'étoiles !
Je reçois toujours comme une récompense la joie d'avoir rendu le goût de la poésie à qui croit l'avoir perdu, car je suis convaincu que le désamour actuel pour cet art vient essentiellement du manque de poètes véritables, ou plus exactement de leur manque de visibilité. Aujourd'hui c'est le vers libre qui fait la loi, qui est encensé partout, à tel point qu'il est souvent confondu avec la poésie elle-même. Rien d'étonnant donc à ce que les lecteurs s'en détachent. Mais les vrais poètes, il y en a encore, j'en rencontre dans nombre de concours auxquels je participe, et je nourris l'espoir que la qualité de l'élite finira par supplanter la médiocrité du nombre.
J'avoue que l'idée d'une tribune sur le sujet me trotte dans la tête depuis pas mal de temps, il va bien falloir que je trouve le temps de m'y coller !
Merci aussi pour le côté "dom Juan", c'est toujours flatteur ! Mais si certains de ces poèmes sont du vécu, d'autres auraient bien apprécié de l'être :)
Merci encore
Bien à vous
-LGA

Publié le 02 Mars 2024
3
Bravo ! Je ne suis pas une grande amatrice de poésie et m'en lasse assez rapidement d'habitude. Mais j'ai trouvé votre recueil agréable à lire. Votre talent à jouer avec les mots, les mélodies et les rythmes est fascinant. Mais tout de même, quel Don Juan ce poète ! :-) Votre facilité à traduire en rimes élégantes vos pensées est impressionnant pour qui la science des vers reste un mystère.
Publié le 01 Mars 2024

@Francis LEDER merci d'y avoir pensé :)

Publié le 28 Juillet 2023
3
Mutin, coquin, grivois... mille qualificatifs peuvent, à l'envi, estampiller tel ou tel de vos écrits libertins, mais un seul leur ira, à tous, comme un gant de dentelle fine à une main câline : élégant. Bravo. (j'avais oublié de noter ! bien entendu : *****)
Publié le 28 Juillet 2023

@Francis LEDER Merci beaucoup pour ce commentaire.
Ces poèmes ont presque tous été inspirés par des personnes réelles et sont à leur image (ou du moins celle que je m'en faisais... parfois à tort ! ;).
D'autres sont des mélanges de plusieurs inspiratrices, quelques-uns s'adressent à des rêves...
Je voulais surtout, dans ce recueil, ressusciter l'esprit galant qui manque bien souvent à notre époque. Visiblement j'y suis parvenu !
Merci encore.
Bien à vous
-LGA
PS: j'ai repéré vos fables, que j'ai mises dans ma file de lecture, j'ai lu quelques pages fort plaisantes, je ne manquerai pas de le commenter :)

Publié le 28 Juillet 2023

@galodarsac
Mutin, coquin, grivois... mille qualificatifs peuvent, à l'envi, estampiller tel ou tel de vos écrits libertins, mais un seul leur ira, à tous, comme un gant de dentelle fine à une main câline : élégant.
Bravo.
Francis

Publié le 26 Juillet 2023

@GiL740 Merci beaucoup Gil pour ces nouvelles étoiles ! je n'avais pas l'impression d'être si "précieux" que ça, mais maintenant que vous le dites, à la relecture... :)
"Absence" est aussi un de mes préférés, avec deux autres que vous n'avez pas cités: "Mémoires et promesses" et "Butinages", mais c'est peut-être parce qu'ils sont un peu plus personnels (leurs dédicataires existent bel et bien, alors que pour certains autres poèmes il s'agit de plusieurs personnes réelles regroupées en une seule virtuelle... Oups je n'aurais pas dû dire ça ;)
Merci aussi d'avoir apprécié le mélange de sensualité et d'humour, ingrédients que je trouve indispensables pour ce genre poétique.
Bien à vous
-LGA

Publié le 20 Décembre 2022
2.4
Le style souvent précieux de Galo d’Arsac s’exacerbe dans ces poèmes licencieux. Il est vrai que, par souci d’équilibre, plus le discours se veut grivois, plus le style se doit d’être maniéré. Et je dois reconnaître que la préciosité de la forme classique – que d’une façon générale je ne goûte que modérément – sait ici mettre en valeur le piquant des situations… J’ai bien aimé "Absence" (p19) où la sincérité du fond pousse à la simplicité du style ; j’ai, bien sûr, beaucoup apprécié dans "Sonnet inachevé" (p5) l’humour de la pirouette finale, ainsi que, plus subtil, celui qui conclut les deux quatrains d’introduction à la "Chanson d’O." (p37). "Exploration" (p41) et "Attente" (p43) sont mes deux sonnets préférés qui méritent au moins cinq ★ : le premier m’a rappelé un poème de Stéphan Wul qui m’avait enchanté il y a une trentaine d’années (!!) – et dont j’ai perdu la trace mais pas le souvenir –, et le second m’a ravi par sa chute spirituelle (^^) : "Mon esprit fièrement bondit hors de sa cage Et promène ses mains sur toutes vos rondeurs !" Je distingue également le sonnet "Sagesse et tempérance"(p51) dont le charme empreint de respect et de galanterie m’a ému. Je décerne enfin une mention amusée aux gaillardes "Fatrasies linguales" (p57). Un grand merci, Galo d’Arsac pour cette salutaire leçon de vie : "Assumons ce jour nos vilains penchants !"
Publié le 20 Décembre 2022

@Parthemise33 Mille mercis pour ces fleurs étoilées et ce commentaire. Parmi les muses celles qui furent purement épistolaires furent effectivement heureuses de recevoir leurs poèmes, quant aux nymphes émues... vous avez vu juste sur leurs cuisses ! ;)
Merci pour ce vibrant éloge.
Bien à vous
-LGA

Publié le 09 Juin 2021
3
@galodarsac Heureuses les muses pour qui votre plume amoureuse s’amuse. Voici une carte du Tendre très agréablement revisitée. Grâce à vous, j’ai musardé dans un jardin extraordinaire embaumé par le jasmin, et fleuri de lys, orchidées et cuisses de nymphes émues. Merci Bisous Merci pour cette promenade langoureuse.
Publié le 08 Juin 2021

@Gaby Chantrie Merci pour votre aimable commentaire, la poésie de l'ancien temps est un modèle pour moi, je suis toujours heureux lorsque j'arrive à en transmettre les saveurs.

Publié le 08 Avril 2021

On s’attend à voir paraître Madame de Montpensier, entourée de ses favorites, jouer dans les jardins par une belle après-midi de printemps (pas aujourd’hui !). L’image est douce et belle. Rassurante.

Publié le 06 Avril 2021

Merci beaucoup @Michel CANAL pour vote commentaire élogieux et vos étoiles. La poésie est en effet, pour moi, indissociable des règles établies par Malherbe et Boileau, et toute ma composition poétique est guidée par ce rigoriste mais juste tuteur. Ce qui n'empêche nullement les erreurs bien sûr (d'ailleurs je m'aperçois que je n'ai pas respecté la continuité des rimes dans le "sonnet exclusif", composé sans doute trop vite et "à l'arrache" !) mais j'ai toujours trouvé que cela ajoute une dimension supplémentaire, une musicalité au poème. Prévert, que vous citez, fut un des promoteurs du vers libre. Pour ma part, je considère que le vers libre est en fait de la prose, dans laquelle l'auteur revient systématiquement à la ligne. Et bien sûr cela peut être une excellente prose... ou pas. Car le problème de nos jours est que certains considèrent qu'il suffit d'aligner des lignes indépendantes pour créer un poème, sauf que n'est pas Prévert qui veut, et en ce qui me concerne je suis toujours un peu agacé quand je vois de la prose, fût-elle admirablement écrite, auto-qualifiée de poème... Car il ne suffit pas de crier "liberté du vers" pour être un poète : si l'on veut déroger à la règle alors on a l'obligation de produire une œuvre sublime, sans quoi l'on se déjuge et l'on galvaude la poésie, c'est tout le sens de ma "Ballade des poètes du temps présent" !
Quant à traduire en vers ce que l'on écrit en prose, ce n'est pas forcément difficile techniquement car finalement les règles sont plutôt simples (j'ai dans l'idée d'ailleurs d'en publier un "digest", dans une tribune ou ailleurs, afin d'en encourager la pratique). La difficulté est plutôt dans la progression de l’œuvre, et dans sa musicalité : c'est, dans mon cas du moins, ce qui requiert le plus d'effort.
J'irai voir au plus tôt ce que dit Claire à Eric (usant d'acrostiches ?), dès que j'aurai achevé ma lecture actuelle d'une œuvre de Lamish, dont je suis tombé (littérairement parlant) amoureux.
Je suis très touché que mes sonnets vous aient évoqué Ronsard, car je lui voue un culte fervent comme à Marot, Villon, ou même plus ancien encore !
Je clos cette longue logorrhée en vous remerciant de votre augure de voir une de mes œuvres adaptée par un jeune talent... ainsi soit-il :) !
Bien à vous
- LGA

Publié le 05 Avril 2021
3
@galodarsac, j'ai eu plaisir à lire vos hommages au beau sexe dont je suis un ardent défenseur. Je serais par contre incapable de traduire en vers ce que j'ai réussi (je crois) à faire en prose, hormis la toute petite approche lorsque Claire a sollicité Eric de manière codée comme George Sand dans ses billets à son amant Alfred de Musset. Bien peu donc ! Cher Léon, vous maniez divinement la rime dans sa diversité de compositions. C'est un mode d'écriture qui disparaît peu à peu. Le 20ème siècle retiendra Prévert dont le nom restera attaché au "Chant des partisans" et à l'interprétation de "La chanson de Prévert" par Juliette Gréco, puis par Isabelle Aubret, Serge Gainsbourg et Marc Lavoine. Peut-être aurez-vous la même renommée si un compositeur ou une compositrice de nos jeunes nombreux talents adapte les paroles de l'une de vos "odes à Mme de P." ou "Butinages", en rappel de Ronsard pour son poème "Mignonne, allons voir si la rose…" à Cassandre Salviati.
Publié le 05 Avril 2021

@Alexandre Majorczyk
Cher Alexandre, merci pour vos étoiles et votre commentaire !
Vous avez vu juste, c'est bien dans l'esprit libertin, au bon sens du terme, que j'ai écrit ces vers, tous dédiés à des femmes que j'ai connues plus ou moins dans ce cadre : vous m'avez percé à jour ! Pour moi toute femme est une Femme avec un grand F, de par sa nature même, et tout homme devrait la considérer comme muse en tous temps et en tous lieux : beaucoup d'entre elles ne demandent pas mieux et ne peuvent que s'en sentir plus belles encore !
Sur la poésie en général, nous sommes là aussi sur la même longueur d'onde, je ne la conçois pas autrement qu'avec les règles des maîtres anciens, qu'ils soient médiévaux comme Rutebeuf et Villon ou plus récents comme Hugo ou Aragon (qui est pour moi le dernier en date, parmi les connus et reconnus, à mériter ce titre). À ce sujet, je vous invite à lire, dans mon autre recueil (Fumées et mirages), le cycle que je consacre justement aux anciens poètes, mis en balance avec les nouveaux...
Car bien des poètes qui s'ignorent, j'ai eu l'occasion de le vérifier, sont tout à fait capables de ciseler la rime mais n'osent pas le faire, de peur de passer pour démodés ou, pire encore, rétrogrades, insulte suprême dans la marmite progressiste où nous pataugeons.
Je ne manquerai pas de découvrir votre propre poésie.
Bien à vous
- LGA

Publié le 03 Avril 2021
3
De beaux poèmes vraiment, érotiques, plein de désir, de luxure, d’amour galant. J’y ai un peu retrouvé l’esprit libertin français du XVIIème ou XVIIIème siècle, cette fantaisie coquine et libérée. Des rimes écrites « à l’ancienne » qui rendent hommage à la Femme avec un grand F. J’ai particulièrement apprécié « Sonnet inachevé » ainsi qu’ « Ode enflammée ». Je dois dire que de nos jours, j’aimerais lire plus de poésie d’une telle qualité. Poétiquement, Alexandre Majorczyk.
Publié le 03 Avril 2021

Bonsoir @lamish, avant tout un grand merci pour votre commentaire. Le fait que vous appréciiez ma poésie me touche à double titre.
D'une part, parce que vous êtes femme, vous êtes de celles qui savent recevoir un hommage humble et appuyé, aux antipodes, comme vous le dites, des deux extrêmes : les mufles sans éducation d'un côté, les extrémistes castratrices de l'autre. Mon but, de ce point de vue, était de montrer que la voie du dialogue et de l'amour courtois, qui a toujours régi les relations humaines, est toujours vivante : grâce à vous je vois que j'ai atteint mon objectif.
D'autre part, le fait que, selon vos propres dires vous n'êtes a priori pas attirée par la poésie, me renforce dans mon credo à ce sujet : la poésie moderne a tué la poésie tout court, à tel point que bien des gens pensent en être désintéressés simplement parce que ce qu'ils en connaissent n'est que la mièvrerie moderne qu'on leur impose partout, dans les media ou les soi-disant "concours de poésie" qui sont une course effrénée à la médiocrité. Mais quand ces personnes découvrent une œuvre qui, par leur côté "suranné" comme vous dites (et je prends cela comme le plus beau compliment qui soit), leur rappelle les grands maîtres d'antan, ceux qui prenaient le temps d'accoucher de leur œuvre comme d'un enfant, alors ces personnes sont touchées au cœur et découvrent que cet art est, bien qu'étouffé, encore bien vivant...
Sur ce dernier point, d'ailleurs, je vous invite, si ce n'est déjà fait, à lire sur mon autre recueil "Fumées et Mirages" les poèmes "Manifeste" et "Ballade des poètes du temps présent", qui résument fort bien ma pensée à ce sujet ! (Lisez aussi le reste, bien sûr, cela vous plaira j'en suis certain ;)

Chère Michèle, vous êtes la première à m'avoir fait l'honneur d'un commentaire sur ce site, et cela mérite un petit cadeau : permettez que je vous offre ce sonnet, tiré aussi de "Libertinages" mais qui ne figure pas dans l'extrait public. Il s'adresse aux femmes qui sentent venir, avec l'âge, les lassitudes routinières de l'amour, mais ne doivent pas s'en sentir coupables :

Assise sur son lit la belle était pensive…
La tête dans ses mains, elle était là rêvant
Combien elle aimerait être seule un instant
Pour libérer son cœur de cette ombre intrusive

Qui ne la lâche pas, insistante, oppressive,
À qui naguère elle avait tant donné pourtant,
Que son cœur désirait, voulait, bon an mal an,
Garder comme une aubade brillante et festive !

Las ! Du temps les effets subreptices venant,
De lassitude vint, inexorablement,
Le triste mal aussi d'en ressentir les chaînes…

Et tandis que dehors, tant de si beaux amants
Rêvent que d’adoucir et soulager ses peines,
La belle se morfond dans de tristes tourments !

Au plaisir de vous relire, chère Michèle, recevez avec ces quelques alexandrins toute la gratitude du poète reconnu dans son art !
Bien cordialement

Léon Galo d'Arsac

Publié le 20 Mars 2021