Quand on est auteur et que l’on souhaite envoyer son manuscrit aux maisons d’édition, on ne sait souvent pas comment s’y prendre. On aimerait être lu attentivement et pour cela, quelques principes sont à respecter. Clémence Borin, conseillère littéraire, vous fait profiter de son expérience dans le monde de l’édition et vous livre quelques secrets pour obtenir l’écoute attentive que votre manuscrit mérite. Deux points essentiels à soigner : la présentation et la lettre d'accompagnement de votre manuscrit.
Clarté, lisibilité, confort de lecture doivent être les maîtres mots !
Ce qu’il faut savoir : si vous envoyez votre manuscrit à une grosse maison d’édition, ce n’est pas l’éditeur lui-même qui le lira mais un lecteur professionnel.
Ces lecteurs sont rémunérés au manuscrit traité. Face à la quantité impressionnante de manuscrits reçus, leur jugement est implacable. Bien présenter et mettre en page votre manuscrit est donc essentiel.
Voilà. SI vous avez bien respecté les règles de mise en page, vous avez évité le premier écueil de la présentation. Il vous faut maintenant rédiger la lettre qui accompagnera votre tapuscrit !
C’est LA lettre de motivation de votre livre. Envoyez votre texte sans lettre d’accompagnement, c’est un peu comme envoyer son CV sans motiver sa candidature.
Telles sont les règles de présentation d’une bonne lettre d’accompagnement pour votre manuscrit, mais les règles peuvent et doivent être dépassées. Ce que cherchent les éditeurs, c’est avant tout l’originalité.
Sachez vous démarquer ! Affirmez, dès la lettre, votre singularité, votre regard d’auteur ! La seule règle donc en la matière est qu’il n’y en a aucune !
nous a confié Clémence Borin. Alors n’hésitez pas à laisser parler votre créativité. (Clémence Borin est conseillère littéraire chez Accompagnement littéraire).
De plus en plus d'éditeurs demandent que votre manuscrit soit accompagné d’un synopsis, (que l'on appelle aussi "résumé" mais dont le rôle n'est pas de dérouler toute l'histoire, ses rebondissements et jusqu'à l'issue du récit). Et s'ils ne le demandent pas explicitement, c'est un atout qu'ils apprécient et qui augmentent vos chances d'être lu. Car, vous le savez, ils reçoivent un très grand nombre de manuscrits chaque jour. Ils ne les lisent pas tous en entier et font un premier tri.
Alors, si vous n'avez pas un parrain influent, un nom d’écrivain connu, plusieurs ouvrages déjà édités, il vous faut d’autres arguments pour retenir son attention avant même d'avoir lu vos 250 pages ou plus : un sujet, original certes, mais aussi qui corresponde à sa ligne éditoriale et entre dans l’une de ses collections et qui a, évidemment, un potentiel commercial ; une histoire, des personnages, une intrigue et un récit bien construits...
C'est ce que votre synopsis va lui permettre de repérer et si le ressenti de l'éditeur est positif à ce stade, vous aurez bien plus de chances que votre manuscrit soit sur la pile de ceux à lire.
Que raconter de votre livre ? Et comment le raconter ? Vous trouverez dans cet article 10 conseils clés et la bonne méthode pour rédiger un synopsis performant pour un éditeur et mettre toutes les chances d'être lu de votre côté.