Qui a donné à Joséphine le livre d’Elie Wiesel "La nuit" ?
Elle ne s’en souvient plus.
Mais elle n’a plus lu que ce livre.
Et n’a plus jamais voulu s’extraire du récit de ce petit Pipel, l'ange aux yeux tristes pendu dans les camps de concentration.
Celle qui est restée là-bas, c'est le récit de Joséphine, qui peu à peu s'installe définitivement dans la mort des déportés des camps de concentration. Un récit qu’on n’oublie pas.
Niente, nada, nothing, nous ne savons rien, si ce n’est que Juliette Demuth n’est pas encore née.
J'ai été subjugué par cette histoire, dès le commencement. Que de souvenirs sont remontés de ma mémoire d'enfant en lisant les débuts ! Puis, j'ai lu d'un seul trait jusqu'à la fin. L'empathie que j'ai éprouvé pour cette femme n'a pas faibli, soutenu par un style et une narration sans failles à mes yeux. Excellente nouvelle sur un sujet terrible, mais plein d'une si grande humanité.
Je crois, en toute sincérité, que vous pouvez poster votre biographie. Votre récit est bouleversant, votre façon de raconter est bouleversante. Cette brochette d'étoiles, vous ne l'avez pas volée !
D’où sort ce récit ? pas seulement de votre imagination ? En tout cas, quel talent d’écriture pour le dire. Tous les personnages sont si dessinés qu’on est (avec) eux.
C’est pour ça qu’elle le publie gratuitement sur monBestSeller.
J’ai lu La Nuit, il y a longtemps…
Parmi plusieurs livres que j’ai lus du même genre (Au nom de tous les miens, mais je conseille aussi L’écriture ou la vie, de Jorge Semprun, et Mein Leben, de Marcel Reich-Ranicki), c’est le plus concentré, le plus poignant parce que court et dense.
Je comprends donc la fascination qu’on peut éprouver face à ce récit.
Bravo pour cet écrit !