C’EST AU MILIEU DU REPAS
C’est un jour de malheur
Le vin tombe tombe encore
Et je hais sa couleur
Le vin tue mes parents
Le vin aime mes pleurs
Et la nuit sera longue
Merci également à toi Christian pour ta lecture !
Poésie rafraîchissante ? OK ! Pourquoi pas ! Chacun se rafraîchit comme il peut, à la fontaine qu'il veut !
Bien à toi !
Que dire ? Un texte bouleversant, sincère et d'un cruel réalisme. Très visuel et émotionnel c'est une lecture que je recommanderai. Un témoignage poétique qui mérite plus de lecture !
@- Laurent Moussard - Un texte court, touchant et percutant que je découvre... Tu a su propulser le lecteur dans le peau de cet enfant aux sensibilités malmenées. L'ambiance réaliste nous rappelle ces moments que l'on ne peut relativiser, désarmés que nous sommes face à notre monde qui s'écroule. / Ceci dit, il n'est pas étonnant que ta mère t'ait battu froid après sa lecture. De son point de vue, c'était et ce sera toujours elle la victime. À cette époque, cet état d'esprit et les crises associées étaient fréquents, malheureusement... / Bravo pour ton courage en tout cas. Pour avoir su trouver les mots justes aussi. Des mots qui se font rares, lorsqu'il s'agit d'évoquer ce genre de souvenir... Merci ! Amicalement, Michèle
@Laurance Tallergé
De Laurent à Laurance, un grand merci pour ta lecture ! La bonne nouvelle de cette histoire, si je peux dire, c'est que mes parents allèrent jusqu'au bout de ce "meilleur et pour le pire". Et que mon père écrivit une superbe et vibrante lettre d'amour à ma mère sur son lit d'hôpital peu avant de s'éteindre à l'âge de 59 ans !
Bien à toi !
Superbe et bouleversant, atroce témoignage d'un enfant, jeune victime de la mésentente de ses parents. De quoi le marquer pour toujours...pourtant, cet enfant devenu grand semble cultiver une plante nommée résilience. Et rhabille les drames vécus avec brio. Bravo.
Rassure-toi, je ne suis pas masochiste à ce point. J'ai quand même écrit ce texte la boule au ventre. Mais très vite, pour m'en débarrasser ! C'était d'autant plus contraignant que ma mère est toujours en vie (96 printemps). J'abordais avec elle ce sujet parfois. Mais elle se pétrifiait toujours dans le déni de cette époque tumultueuse. Quand elle a lu le texte (il y a une dizaine d'années) elle ne m'a plus parlé pendant un an !
@Laurent Moussard Je suis plutôt histoires et Histoire, limite polar. Faire vivre des personnages, et des situations qui recoupent des éléments de mon vécu. J'ai bien des dizaines d'histoire tragi-comiques à raconter, mais le tragique me fait peur, me ramène à l'angoisse primale des moments difficiles, des souvenirs passés... je n'ai pas cette force de la catharsis... je suis un peu lâche, je préfère esquiver...
PS : j'avais oublié les cœurs ! (trop d'émotions ;-)
Merci Denis Bichet pour ton passage ! "Divinité littéraire ?" Je te trouve un rien mesquin ! Mais bon, si tu n'as pas d'autres mots ! MDR !
Concernant la gaudriole, tu comprends mieux pourquoi j'ai besoin de me détendre un peu parfois !
Et sinon, est-ce que tu écris aussi des nouvelles ?
Bien à toi !
@Laurent Moussard Un texte d'une violence et d'une beauté littéraire époustouflantes. Un choc ! Les fleurs du mal, la violence et l'enfant... un cocktail d'alcool et d'amours mortifères. L'horreur absolue, quand on sait que ce quotidien existe... Tu touches à l'indicible et à la perfection, je dirai presque à la divinité littéraire. J'en ai le souffle coupé, les mots me manquent...
PS : Et moi, qui craignais que tu te cantonnes à la gaudriole (ton texte sur le "hair-pie")
Tu peux me croire, chère Vanessa, je ne cherche à aucun moment à faire chouiner ou chialer dans les chaumières ! Ce sont des textes viscéraux que j'ai écrit à une certaine époque, en manière de catharsis, quasi vitaux pour ma santé émotionnelle. Aristote aurait dit : c'est une purgation des passions ! Je te rassure, cela va beaucoup mieux ! J'ai pardonné comme j'ai pu et je m'en suis sorti. Tout au plus, suis-je navré de te faire subir le même sort. Il y a des histoires de cuisine qui ne devraient pas franchir le passe-plat ! En fait si, vu à regard d'enfant on peut tout se permettre. J'ai parlé de moi pour ne pas oublier les tout petits qui pleurent en silence dans l'obscur des dressoirs !
Bien à toi !
PS : merci de m'avoir rappeler la case 20 minutes !
Cher Laurent, sincèrement j'adore que tu m'époustoufles, car c'est un tel plaisir (en musique, en écriture, en peinture…), ce souffle coupé, me retrouvée ébahie, désarçonnée, admirative... Sciée ! Me sentir exister - un peu plus qu'exister quoi. Par contre, j'apprécierais beaucoup que tu cesses de me faire pleurer... Blague à part, j'apprécie ton travail à un point que tu n'imagines sans doute pas. Il prend le corps, il dérobe le cœur, il électrise les tripes, il éparpille l'âme... On est en miette, oui, complètement rincé, mais on existe un peu plus. Un peu plus qu'un peu plus quoi... Merci.
Merci Corine pour ta lecture ! Effectivement, ce ne sont pas à proprement parler des vers. Mais plutôt une sorte de métrique respiratoire, un masque à oxygène qui me permettait de reprendre un peu d'air dans cette géhenne parentale, comme un chien qui halète, un moribond qui agonise ! Bien à toi !
Je trouve que votre texte est très fort. Vous arrivez à faire exister les personnages, le lieu, la situation et le regard de l’enfant sans jugement sur les parents et avec la complexité des émotions. Le choix des vers est probablement quelque chose qui vous a aidé à trouver la bonne distance avec cette histoire, la distance qui permet de la partager avec un lecteur. Je trouve que tout est juste dans l’équilibre que vous avez trouvé entre violence et tendresse. Et donc votre texte répond lui-même à la question finale qui du coup est selon moi une question rhétorique. Merci pour ce beau partage, original et fort.
Publié le 02 Mars 2025
- Laurent Moussard -
Biographie
La chair est faible, hélas ! Et j'ai lu tous mes livres. D'ailleurs, je vous les recommande vivement. Il sont vraiment très bien. Oups !...
Ce livre est noté par
@ Christian Vogel
Merci également à toi Christian pour ta lecture !
Poésie rafraîchissante ? OK ! Pourquoi pas ! Chacun se rafraîchit comme il peut, à la fontaine qu'il veut !
Bien à toi !
@ Logan Wane
Un grand merci Logan pour ton aimable passage sur ce texte ! Bien à toi !
@ Zoé Florent
Un grand merci Zoé pour ton pèlerinage coutumier sur mes textes ! Je vais m'arrêter là, j'en ai déjà dit pas mal sur ce texte ! Bien à toi !
@- Laurent Moussard - Une poésie courte mais rafraîchissante et bien menée!
@Laurance Tallergé
De Laurent à Laurance, un grand merci pour ta lecture ! La bonne nouvelle de cette histoire, si je peux dire, c'est que mes parents allèrent jusqu'au bout de ce "meilleur et pour le pire". Et que mon père écrivit une superbe et vibrante lettre d'amour à ma mère sur son lit d'hôpital peu avant de s'éteindre à l'âge de 59 ans !
Bien à toi !
Rassure-toi, je ne suis pas masochiste à ce point. J'ai quand même écrit ce texte la boule au ventre. Mais très vite, pour m'en débarrasser ! C'était d'autant plus contraignant que ma mère est toujours en vie (96 printemps). J'abordais avec elle ce sujet parfois. Mais elle se pétrifiait toujours dans le déni de cette époque tumultueuse. Quand elle a lu le texte (il y a une dizaine d'années) elle ne m'a plus parlé pendant un an !
Merci Denis Bichet pour ton passage ! "Divinité littéraire ?" Je te trouve un rien mesquin ! Mais bon, si tu n'as pas d'autres mots ! MDR !
Concernant la gaudriole, tu comprends mieux pourquoi j'ai besoin de me détendre un peu parfois !
Et sinon, est-ce que tu écris aussi des nouvelles ?
Bien à toi !
@Laurent Moussard Un texte d'une violence et d'une beauté littéraire époustouflantes. Un choc ! Les fleurs du mal, la violence et l'enfant... un cocktail d'alcool et d'amours mortifères. L'horreur absolue, quand on sait que ce quotidien existe... Tu touches à l'indicible et à la perfection, je dirai presque à la divinité littéraire. J'en ai le souffle coupé, les mots me manquent...
PS : Et moi, qui craignais que tu te cantonnes à la gaudriole (ton texte sur le "hair-pie")
Tu peux me croire, chère Vanessa, je ne cherche à aucun moment à faire chouiner ou chialer dans les chaumières ! Ce sont des textes viscéraux que j'ai écrit à une certaine époque, en manière de catharsis, quasi vitaux pour ma santé émotionnelle. Aristote aurait dit : c'est une purgation des passions ! Je te rassure, cela va beaucoup mieux ! J'ai pardonné comme j'ai pu et je m'en suis sorti. Tout au plus, suis-je navré de te faire subir le même sort. Il y a des histoires de cuisine qui ne devraient pas franchir le passe-plat ! En fait si, vu à regard d'enfant on peut tout se permettre. J'ai parlé de moi pour ne pas oublier les tout petits qui pleurent en silence dans l'obscur des dressoirs !
Bien à toi !
PS : merci de m'avoir rappeler la case 20 minutes !
@Corine Messonique
Merci Corine pour ta lecture ! Effectivement, ce ne sont pas à proprement parler des vers. Mais plutôt une sorte de métrique respiratoire, un masque à oxygène qui me permettait de reprendre un peu d'air dans cette géhenne parentale, comme un chien qui halète, un moribond qui agonise ! Bien à toi !