
Soudain, entre ses seins, c’est l’oppression. La mise à cran.
Elle est vénère. En PLS.
Mal dans son jean. Mal dans son cul.
Mal dans ses tifs. Mal dans son gloss.
Elle se met à suer comme une lingette. Ses traits blanchissent. À vue d’œil.
Sale instant. Vraiment sale instant.
Ce livre est noté par
https://www.youtube.com/watch?v=4YJVbM9IbXQ
J'ai presque entendu, vraiment pensé à cette chanson quand j'ai commencé à lire ton héroïne. Début de récit.
@Vanessa Michel
Un grand merci chère Vanessa pour ta lecture de la Grande Roue ! Tu as certainement raison au sujet des incarnations féminines ! En regard des tourments de ma fille, par une sorte d'extrapolation émotionnelle et sentimentale, j'ai sans doute voulu éprouver au plus près, durant une bonne année, ce que pouvait ressentir une femme dans des situations extrêmes ou dramatiques. J'en ai fait 12 portraits tout aussi poignants que résilients. Plus jeune, je fus comédien, et ce que j'aimais beaucoup lors de mes improvisations c'était d'aller chercher au fond de moi des choses qui m'étaient totalement inconnues, comme de personnifier des caractères forts, résistants, disciplinés, opiniâtres, soit tout le contraire de ce que j'étais à cette époque. Ne me sentant absolument pas genré, j'eus cependant très tôt l'impression que ma sensibilité de gosse était empreinte de féminin, ce qui explique peut-être comment à l'âge adulte j'ai pu rentrer en douceur dans les habits de ces femmes/courage !
Bien à toi !
PS : Je n'ai pas bien saisi l'histoire de la "fenêtre" !
@Zoé Florent
Merci pour ta re-lecture Zoé ! Oh, bite et tampon, c'est pas si grave ! Elle est vénère et quand on est vénère on dit souvent des mots crus ! Cette bite, en l'occurrence, elle la fantasme ! Elle s'imagine se retrouver dans ce fourré, mais n'y va pas ! Je ne la vois pas dire : "elle avait commencé à lécher son énorme "zizi" "zigounette" "clarinette" "Popaul" bien veineux/se" ! Ce ne serait plus Lilou ! Et du reste, moi non plus ! :-)
Bien à toi !
@Lapolice wilfried
Un grand merci pour ta lecture Lapolice Wilfried !
Bien à toi !
@LaurentMoussard - L'écriture m'inspire beaucoup. Impatient de plonger dans vos autres livres.
@Joker380
Un grand merci Joker pour ta lecture de "La Grande Roue" ! J'ai beaucoup aimé ta version édulcorée du sud ! Pour sûr, si Lilou avait résidé dans les beaux quartiers, avait eu pour tuteur un Gabriel Matzneff, un Nicolas Hulot ou un PPDA, je suis convaincu qu'elle aurait apprécié ton pastiche net et sans bavure ! Du reste, elle te cite ! Ne l'aurais-tu point connue ? :-)
Bien à toi !
@ - Laurent Moussard -
Ah ça, pour décoiffer, il décoiffe, votre style ! Mais imaginez un instant nos
chères grenouilles de bénitier, venues pieusement s’acquitter de leur petite
dévotion du soir. Voilà qu’en ouvrant leur missel, elles tombent sur votre prose,
glissée là par un farceur en soutane ! Catastrophe ! On les retrouverait
foudroyées d’apoplexie avant même qu’elles aient eu le temps d’essayer de
troquer leur jupon à froufrous contre un string ficelle.
Pour éviter le carnage, je suggérerais bien une version édulcorée, comme par exemple :
« Elle a compris, au fil du temps, toute la vanité de ces dévots en fumant son
opium entre les stèles. Les veuves aux paupières sèches, elle en a observé des
cohortes. Leurs mines recueillies ? Un simple simulacre, une occupation comme
une autre, de celles qui comblent le vide en imitant la ferveur. Ce n’est pas le
chagrin qui les guide, mais l’habitude, le rite, une manière comme une autre
d’occuper leur solitude entre un ressemelage et l’achat d’une caisse de Cristalline.
Elles s’attardent à l’arrosoir, puis versent, d’un geste machinal, quelques gouttes
sur une pierre froide, murmurant à peine quelques paroles à l’intention de leurs
défunts. Une liturgie expédiée, une conscience apaisée. Puis, elles retournent,
encore et encore, puiser l’eau à la fontaine, comme prises d’un singulier vice.
Il leur faut cette eau, à n’en plus finir, pour que leur marbre brille d’un éclat supérieur
à celui du caveau voisin. »
Bon, oui, c’est vrai, c’est plutôt laborieux. Mais attention, je précise bien qu’il
s’agirait d’une version uniquement destinée à illustrer les marque-pages dans
les livres de messe, histoire d’éveiller les âmes en douceur entre deux Ave Maria !