Deux choses intéressantes :
Le style, ou plutôt l'apparente absence de style, d'effets ronflants, fouillés, enrubannés...
Ensuite, l'impression que vous avez besoin de vider votre sac émotionnel et mémoriel. On pourrait presque croire à un concours d'écriture, de vitesse, une écriture au kilomètre, tant le texte est dense et peu aéré... Un choix, j'imagine, qui trahit peut-être une certaine pudeur, la difficulté d'oser écrire et parler de soi, des siens... Ne laisser aucune place pour les larmes, les épanchements... C'est pourtant un bel hommage à cet homme, plein de noblesse, qui n'est pas venu sur terre pour rien, lui qui se trouvait si insignifiant que même en forêt, il ne laissait aucune trace de son passage (je fais pareil) et plus généralement, à tous ces travailleurs pauvres qui ont fait le don de leur vie au pays d'accueil...
Les plus belles pages sont incontestablement les deux dernières... Un pur moment de poésie et d'émotion...
Publié le 15 Décembre 2024