Je me souviens de mes débuts sur mBS, il y a 4 ans. Il m’a bien fallu deux mois pour comprendre le fonctionnement du site et six pour savoir y naviguer. Longtemps, je n’ai vu qu’un seul moyen d’accéder à mon livre... et pas le plus simple ! Bref, j'étais une Candide nulle en informatique mais intéressée par le relationnel. Aussi, quand mon livre a reçu son premier commentaire, j’ai été si heureuse que j’ai voulu y répondre illico. Après plusieurs manip' hasardeuses, j'ai enfin réussi...
À partir de là, je n’ai plus arrêté de lire des livres et de les commenter. Quelle aventure et quel plaisir de découvrir des textes, des univers ! Quelle satisfaction d'aider un auteur à émerger, à faire son chemin !
Je fais de même aujourd'hui, mais je ne peux plus et ne veux plus m'engager autant. Les nouveaux auteurs étant plus nombreux qu'avant, ce sont eux que je lis surtout, avant qu'ils ne disparaissent de la page des nouveautés. De bons livres risquent toujours de passer entre les mailles du filet des lecteurs mBS.
Avez-vous déjà « découvert » un nouvel auteur ? C'est une expérience unique assez magique ! Quand ça arrive, on est heureux comme un orpailleur qui trouve une pépite ! Parfois, l'auteur en question ne se rend même pas compte de la chance qu'il a d'échapper à l'anonymat mais le plus souvent, il est reconnaissant et on garde avec lui une relation privilégiée.
Quand on arrive sur mBS, on a tendance à lire les livres de ceux qui nous ont commentés. C'est ce que j'appelle « la réciprocité directe ». J'en suis revenue. Ce principe, qui ressemble à du renvoi d'ascenseur, pipe un peu les dés. On a tendance à ne pas être impartial ou à calquer sa propre critique sur celle qu'on a reçue. Et souvent, on ajoute un X-ième commentaire à un auteur déjà « lancé ».
Personnellement, je continue à le faire quand un livre pique ma curiosité et que je me sens des affinités avec son auteur, mais, vous l'avez compris, je prêche pour la lecture des nouveaux membres et des oubliés de la communauté. C'est ce que j'appelle la « réciprocité indirecte ou globale ». Logiquement, si chaque auteur lit un livre et le commente, tout le monde doit y trouver son compte. Ce n'est pas comme ça que ça marche, certains auteurs ont plein de commentaires, d'autres, aucun. Certains ont un titre qui fait tilt, quand d'autres n'accrochent pas. D'aucuns sont cooptés alors que les autres sont néophytes. De plus, sur mBS, tout le monde ne lit pas, et ceux qui le font n'osent pas forcément se lancer dans les commentaires, ne se sentant pas légitimes. C'est pourtant plus ou moins le deal quand on devient membre de cette plate-forme d'auto-édition participative !
Le commentaire est important pour aider le lecteur dans son choix de lecture mais il est surtout une aide précieuse pour l'auteur. Il lui permet de sortir de l'anonymat et lui donne des conseils pour peaufiner son ouvrage quand il n'est pas abouti. C'est souvent le cas, il faut bien l'avouer.
Je ne donnerai pas de conseil pour écrire un commentaire car, à l'instar des autres auteurs de mBS, je ne suis pas une pro de la critique ! Je dirai juste qu'il faut avoir de la bienveillance, de la clarté et un peu de courage. Commenter s'apprend sur le tas. On commence en disant ce que l'on a ressenti et si l'on trouve le livre très bon, bon ou moyen. Le « simple lecteur » (qui n'est pas auteur) s'arrête souvent à ce stade, mais son avis vaut de l'or, car il a un regard extérieur exempt de tout copinage, de toute stratégie. Ensuite, on se risque à faire des remarques constructives sur les faiblesses du livre. Mieux vaut rester dans le champ de ses propres compétences pour se sentir légitime et faire passer le message clairement.
Personnellement, j'ai trouvé un autre avantage à analyser les qualités et les défauts des autres auteurs : j'en ai pris de la graine ! J'ai un regard plus critique sur ce que j'écris.
Participation, entraide, formation et plaisir... c'est un carton plein pour le commentaire !
Cet article n'est pas le premier sur ce sujet, je m'en doute, mais j'ai envie de pousser les plus timides à se lancer dans les commentaires et de rappeler aux « consommateurs » que leur participation, même légère ou épisodique, est importante pour que le système fonctionne !
Colette Bacro
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
BONJOUR JE SUIS UN NOUVEL ABONNE AMATEUR
POUVEZ VOUS S IL VOUS PLAIT ME DONNER VOTRE AVIS SUR MON LIVRE ?
MERCI
@Colette Bacro
En tant que nouvelle venue sur ce site, je ne peux que m'enrichir de vos conseils. Et je suis contente de participer à cette grande communauté d'écrivants (je n'aime pas le mot écrivain, car pour moi, l'écrit n'est jamais vain). Je laisse toujours une trace de mon passage en commentaire, et tente d'être constructive, pourtant la profusion et la diversité des propositions littéraires, rend le choix des lectures difficiles et le contact un peu trop flou à mon goût. Mais bon, j'imagine que c'est la rançon du succès de MBS...
Bien à vous
@Colette Bacro
Voici une belle chronique grâce à laquelle j'ai eu plaisir à retrouver les noms des membres qui m'ont accueillie fin 2015 lors de mon inscription sur le site. Je fais partie des mauvais élèves de mBS :) , ceux qui ont reçu de nombreux commentaires et en ont rédigé fort peu... C'est un peu "à cause" de vous qui m'avez propulsée si vite vers le prix (quel souvenir en effet que cette soirée et quelle incroyable surprise pour moi ;) et avez contribué à réduire mon temps libre, ce dont je vous serai éternellement reconnaissante. Merci @PhilippeMangion de souligner que tous les muets ne sont pas insensibles : je reste fidèle à mBS et si je n'ai plus le temps de lire les livres, je suis toutes les actualités et je parle de @monBestSeller dans toutes les interviews (à mon niveau, je ne suis pas Amélie Nothomb :) et dans tous les salons. Et peu importe que les avis divergent, l'idée reste magnifique, comme en atteste le plus sage et le plus ancien : @BOSSY ...
@BOSSY @Colette Bacro chers amis, vous oubliez que la première remise du prix Concours était l'année précédente de celle que vous citez, et pour la première fois étaient acclamés ex-aequo les deux excellentissimes @Patrick Letellier et @Brux de Nux. Si le champagne était bien de la partie, contrairement à Patrick qui était resté sur son bateau et qui m'a fait l'immense honneur de me permettre de recevoir le prix en son nom, les éditeurs, eux étaient absents de cette première édition. Nos deux "vainqueurs" n'ayant donc pas été mis sur les rails de l'édition, bien que nommés lors de cette première édition du prix Concours, il me semblait que nous nous devions de leur conserver la place qui leur revient en notre mémoire collective, d'autant plus que la qualité de leurs écrits les placerait sans doute toujours en bonne position en cette année 2019 s'ils étaient à nouveau en compétition, malgré l'évolution que vous semblez avoir tous ressentis. L'évolution est naturelle et nous avons toujours tendance à penser que c'était mieux avant, dirait-on que c'est un trait de la pensée humaine ? Merci à @monbestseller d'exister toujours et d'avoir évolué, par rapport à l'époque à laquelle je faisais référence où peu de manuscrits étaient déposés mais certains déjà d'une rare valeur, malgré l'absence d'enjeu et d'autres, assez hétérogènes en leurs contenu et forme. Je dirais que la qualité des auteurs, sur mbs comme ailleurs, ne va qu'en s'améliorant pour à présent non seulement égaler mais parfois surpasser ceux d'auteurs édités qui ont pourtant eu l'aide de relecteurs et réécriveurs professionnels. D'autre part le site s'est enrichi d'articles réguliers fort intéressants. Et la remise du prix annuelle est devenue une cérémonie riche en émotions, en culture partagée, qui soude les auteurs et nous fait découvrir l'esprit des grands éditeurs qui imprègne leurs discours. Lors de ces soirées annuelles, les introductions des fondateurs de MBS sont aussi, comme depuis la première édition à laquelle je faisais référence, des moments de bonheur, d'espoir. Sont présentés des partenariats reconduits et renouvelés à chaque édition. Donc l'évolution a du bon et souhaitons que mbs dure, évolue et grandisse encore longtemps et si possible, avec nous. Bien à vous.
@BOSSY, merci infiniment, Gérard, pour ce regard amusé sur notre monde des auteurs présents sur mBS juste pour le plaisir d'écrire, le souhait d'être lus sans relation aux gains, et le plaisir que tu nous as procuré de te lire à travers un commentaire empreint de la sagesse du "vieux sage".
Continue de nous réserver ton regard bienveillant. Amicalement. MC
@Colette Bacro,@michel CANAL@Lamish@kroussar
Je m’amuse beaucoup dans cette tribune intéressante tenue pour l’essentiel par les plus anciens du site, ceux qui le font vivre le plus depuis le début. Preuve de la qualité des intervenants, on y retrouve exactement tous les réflexes, qualités et défauts, que ceux que l’on constate dans la vie littéraire officielle et classique des Maisons d’Edition ( à laquelle j’avais un peu touché dans ma jeunesse). Les influences et les modes, le compagnonnage, la concurrence, la bonne et la mauvaise foi, le désir naturel et justifié d’être reconnu et apprécié, la naïveté et les luttes sourdes qui font tout le bonheur et l’attrait de la littérature vécue comme un refuge par nombre d’auteurs dans les cahots de la vie ordinaire subie passivement. Le seul élément qui est heureusement absent de ce site et en fait sa valeur particulière étant celui du commerce et du gain. Je me souviens de la première élection du Prix Concours si bien arrosée de champagne, qui vit couronnée Mel Pilguric, devenue Cathy Bonidan, toute bouleversée par ce qui lui arrivait. Malgré quelques disputes et accrochages bien excusables , ce site a conservé ses qualités et sa valeur pour tous ceux qui y rentrent par nécessité d’écrire.Quels que soient les méandres du fleuve, c’est encore celui qui donne l’eau à boire. Alors, et bien que je ne sois plus guère en mesure de participer, longue vie à mBS, son fondateur et quelques milliers d’adhérents. BOSSY
@Michel Canal , merci pour tout ces renseignements , pour les fautes je sais , comme disait Gabin ( je sais maintenant que l'on ne sait jamais assez) Mon certificat d'étude est loin et depuis mes activités ont été plutot manuelle et surtout je ne maitrise pas complètement mon ordi. Pourtant j'ai une mère qui est surdouée avec un diplome de comptable dès l'age de 14 ans. Aucun de ses enfants ne lui ressemble.
Mais j'ai pas mal d'imagination et quelques dispositions extrasensorielle;
Bien à vous LG
Pour la mise en bibliothèque @gerard lamarque, c'est tout simple : lorsqu'un lecteur a cliqué sur "Lire le livre", il se positionne sur la première page, à partir de laquelle on peut faire défiler les suivantes. Il y a en haut à droite un rond couleur pivoine ; ce rond est le marque page (chaque réouverture ultérieure se fera sur la page inscrite dans ce rond).
En cliquant dessus s'y affiche le numéro de page sur laquelle le livre est ouvert. Le fait de cliquer sur ce rond fait entrer le livre en bibliothèque et aussitôt monBestSeller envoie au lecteur le message suivant : Cher(e) "nom de l'auteur", "X..." a ajouté "Nom de l'ouvrage" à sa bibliothèque.
Information suivie de : "Ayez le réflexe, vous aussi, d'ajouter des livres à votre bibliothèque. Cela vous permettra d'y accéder plus facilement quand vous en reprenez la lecture."
Concernant votre souhait de vous publier, n'hésitez pas à confier vos écrits aux bons soins de mBS (Rubrique "Promotions & Services"). Vous y trouverez le(s) service(s) qui correspond(ent) à votre attente. Indispensable car cher Gérard, ne m'en veuillez pas de vous le dire, vous faites beaucoup de fautes.
Avec toute ma sympathie pour l'auteur débutant à encourager. MC
@Michel Canal ; Merci pour votre réponse , il faut dire que le nombre de lecture attire ainsi que la pub faite par le site et le classement , cela incite à ouvrir le livre. Pour ma part je suis attirer par le genre et une écriture vive , de l'action avec un thème qui sort de l'ordinaire et original.Avec une histoire bien construite et qui tient la route. Il me semble toutes fois que vue le nombre de visiteurs sur ce site les lectures ne sont pas si importante. Comme je suis nouveau je ne pige pas le concept de mise en bibliothèque?
Il me semble évident que devant tout ce choix de livres on n'as que l'embarras du choix et la seule alternative pour un auteur est de cibler son futur lecteur ; Et pour cela il n'y a que le titre et le résumé qui doit ètre percutant et énigmatique. Ainsi que l'histoire qui doit l'ètre tout autant pour ne pas décevoir.
En ce qui me concerne j'ai finis d'écrire un roman qui est très mouvementé . Mais j'hésite pour y engager des frais de correction car il est difficile de faire son trou.
Bonne journée. LG
@gerard lamarque, merci pour votre apport. Votre analyse est juste.
Pour reprendre les arguments dans un ordre logique, un auteur doit savoir ceci en se publiant dans l'espoir d'être lu :
— bien entendu, il faut supposer que son ouvrage est bien écrit, bien présenté, aéré, de lecture confortable (vous avez pu je pense constater que ce n'est pas toujours le cas) ;
— son résumé (synopsis) doit être bien rédigé ; il est l'accroche qui donnera envie au lecteur, le bon complément du titre (et éventuellement d'un sous-titre) ;
— une fois publié, le livre (de préférence dans son intégralité) fait son chemin, ouvert, feuilleté, lu, commenté dans le meilleur des cas (généralement les auteurs sont des commentateurs pertinents pour informer l'auteur des forces et des faiblesses, pour donner des conseils s'il y a lieu) ; bien évidemment, le nombre de mises en bibliothèque et le nombre de commentaires sont des indices sinon de qualité, du moins d'intérêt pour l'ouvrage, une information pour les futurs lecteurs ;
— un autre indice de qualité est le classement ; en raison du nombre d'ouvrages publiés (environ 1600 en 2015, plus du double à l'heure actuelle), les nouveautés, c'est bien normal, font refluer les publications plus anciennes vers la zone grise, puis noire où plus aucun lecteur, sauf exception, ne s'aventure ; être encore visible avec quelques années de présence est pour l'auteur la meilleure preuve de l'intérêt que suscitent ses ouvrages publiés.
Avec toute ma sympathie. MC
@Michel T;
Rassurez-vous, je n'ai pas pris votre commentaire pour une critique; loin de moi l'idée. Au contraire, vos questions sont intéressantes et méritent que l'on y réponde. Il existe plusieurs tribunes sur le fonctionnement du mCL, peut-être faudrait-il les remettre en avant, voire les compléter. Cordialement.
@Kroussar , ce que vous avez pris pour une critique concernant les membres du mCL n'en est pas une, je ne remets pas en cause le travail du comité de lecture. Je dirais même que je suis plutôt satisfait de la sélection de votre comité :)
Dans mon intervention, je pose 2 questions qu'il ne faut pas mélanger :
Y a t'il suffisamment de membres dans ce comité pour lire tous les textes déposés sur mBS, au risque de passer à coté de la perle rare. Je pensais qu'il n'y avait que 5 ou 6 mCL. Il serait d'ailleurs intéressant d'avoir un article sur le fonctionnement du club.
Quel est l'intérêt pour les lecteurs de lire et de commenter un texte dont on a que quelques pages, tout en sachant que les lecteurs viennent ici chercher quelques heures de bonheur gratuitement, et non pas la frustration de commencer une histoire dont ils ne connaitront pas la fin. A moins de cliquer sur un lien pour en connaître la suite, sans avoir la certitude quelle sera à la hauteur de nos espérances...
Je me doute qu'il y a des impératifs quand on a été publié par un éditeur, et ma réflexion ne porte pas sur ces auteurs reconnus par la profession, mais sur ceux qui brûlent les étapes et proposent un extrait sans être passés par la case « évaluation », ce qui représente en gros 99,99% des extraits proposés sur mBS.
Je ne cherche pas la polémique, ce ne sont que quelques réflexions qui me viennent après 6 mois passés sur cette plateforme (perfectible) que j'aime beaucoup ! J'y ai retrouvé le goût pour la lecture, et perdu un peu l'envie d'écrire, mais le ratio est plutôt positif :)
@Michel Canal :Je suis bien d'accord avec votre réponse , en ce qui concerne le renvoi d'ascenseur qui pipe un peu les dés. Il me semble que le nombre de lecteur est un facteur déterminant ce qui voudrait dire en toute logique que le livre est bon , mais reste à savoir si tous sont aller jusqu'au bout. Les commentaires sont la pour donner la température générale et surtout ceux des auteurs qui sont un gage de bonne critique. Je pense que l'autre facteur déterminant pour inciter un lecteur à lire un livre , c'est avant tout le titre et le résumé qui doivent donner l'envie.
@Michel T; je suis souvent en phase avec vos commentaires. Je souhaiterais juste préciser un point.
Sauf erreur de ma part, les règles du "Comité de Lecture", imposent que tout roman mis en avant et recevant un petit cœur doit être publié en ENTIER. Mais rien n'interdit à son auteur de ne laisser qu'un extrait après réception des LAURIERS !!! Parfois, souvent, lié aux faits de contraintes contractuelles d'éditeurs et/ou autres.
Quant à la responsabilité des membres du Comité de Lecture, c'est tout une histoire ! Je pense, sans en être certain que nous sommes une quinzaine, peut-être moins. Mais à cela s'ajoutent des LECTEURs et LECTRICES passionnés(ées), qui sont en fait des membres permanents et qui ont autant de poids que ceux du mCL. Bien à vous.
@Colette Bacro
Désolée de vous avoir apparemment froissée ? agacée ?
@Colette Bacro , je vous rejoins à 100% dans votre analyse.
Il suffit parfois d'un seul commentaire pour lancer un effet boule de neige.
On est tous d'accord pour dire qu'un texte commenté suscitera plus de curiosité et d'attrait qu'un texte sans avis.
Comme le lecteur est un peu frileux, pas tous fort heureusement, il prend sans compter (c'est gratuit!) mais ne donne pas grand chose en retour. Puisqu'on ne peut forcer l'avis des lecteurs, voir l'article sur les commentaires ou on veut que les comportements changent mais sans rien modifier dans la structure du site, c'est peut être alors aux auteurs qu'il incombe de donner cette impulsion ? Ou autre solution, augmenter le nombre de membres du mCL ? Combien y a t'il de membres au mCL ? Est-il raisonnable de donner tant d'importance aux extraits qu'il est parfois difficile de commenter, tant le nombre de pages est insuffisant pour pouvoir se faire une opinion ?
Personnellement, j'ai pris le parti de lire plutôt des textes entiers et ces anonymes (tout en me réservant de temps en temps un auteur reconnu et apprécié) et si leur texte provoque chez moi une émotion, je leur laisse un petit mot d'encouragement, en espérant fortement que mon avis donne envie aux autres lecteurs d'en faire de même.
@Colette Bacro
Merci pour cet excellent article qui nous rappelle à juste titre l'indispensable bienveillance de tous commentaires.
Permettez moi cependant de ne pas être d'accord avec vous : la curiosité avant tout, la gentillesse, la politesse du cœur font qu'on a envie de lire l'auteur qui vous a laissé un commentaire , très souvent constructif .
Ce n'est pas parce-que je bénéficierais d'une critique élogieuse qu'à titre de renvoi d'ascenseur je posterai un avis insincère car le but est avant tout une entraide pour chacun des membres.
Je suis complètement en phase avec ta chronique @Colette Bacro . J'y ajoute la question du temps disponible qui peut manquer cruellement, pour lire tous les livres qu'on souhaiterait. Il y a aussi l'addiction aux commentaires : l'attente de ceux qui ne viennent pas, les réponses qui brûlent les doigts ou qui trottent dans la tête... ça peut devenir toxique et chronophage pour certains. Soyons compréhensifs et acceptons la diversité des comportements. Tous les "muets" ne se sont pas forcément enfermés volontairement dans leur tour d'ivoire. Parmi eux, certains nous donnent à lire de très beaux textes et c'est déjà pal mal.
En tant que membres du mCL, je n'attends pas de retour, et puis chacun est libre d'apprécier un genre plus qu'un autre, il n'y a aucune obligation de renvoyer l'ascenseur. Même si le leitmotiv du site est : LISEZ pour être LU ! Ce qui est un excellent principe, mais pas une contrainte.
/n
Par contre, je déplore que certains auteurs ne jouent pas le jeu, et restent isolés dans leur tour d’ivoire, alors qu'ils devraient, au moins, s' intéresser aux genres qu'ils publient, ne serait-ce que pour comparer leurs plumes avec d'autres talents, ou recueillir les commentaires qui permettent de progresser... Ou encore conseiller les jeunes débutants.
/n
Personnellement, et comme Colette, je ne lis un livre que lorsque son histoire pique ma curiosité et que je me sens proche de son auteur, même si je devrais être plus éclectique dans mes lectures, mCL oblige.Par ailleurs, je trouve pertinent de lire les nouveaux membres et ceux qui sont passés au travers des mailles du filet et restent des oubliés de la communauté.
/n
Bref, vous l'aurez compris je suis totalement en phase avec cette belle tribune qui nous rappelle que tout doit être dans la nuance et la bonne humeur.
On diverge juste sur un point, dites-vous @Colette Bacro. Je me sens obligé de souligner des contradictions dans votre analyse.
Peut-on énoncer :
« Participation, entraide, formation et plaisir... c'est un carton plein pour le commentaire ! » et en même temps : « je ne me sens pas obligée de lire le livre de celui qui a commenté le mien. C'est à cause de cette "politesse" que, sans l'avoir cherché, des groupes se forment, voire des chapelles, ce qui est mauvais pour l'ambiance du site. »
« l'auteur en question… le plus souvent est reconnaissant et on garde avec lui une relation privilégiée. » et en même temps : « J'en suis revenue. Ce principe, qui ressemble à du renvoi d'ascenseur, pipe un peu les dés. »
Cela sous-entend, pour un auteur sorti du statut de débutant, voire récompensé — ce qui est votre cas — qu'il y aurait une pointe de mépris, ou pour le moins un peu de dédain envers celles et ceux qui vous ont permis d'être reconnue.
Quand vous dites : « C'est à cause de cette "politesse" que, sans l'avoir cherché, des groupes se forment, voire des chapelles, ce qui est mauvais pour l'ambiance du site. » il me semble que c'est un peu restrictif. La réciprocité des commentaires — une "politesse" — que je traduirais plutôt par "éthique de l'auteur commenté", si elle se traduisait par la formation de groupes "mauvais pour l'ambiance du site", ces groupes ne seraient pas des chapelles, mais plutôt des cathédrales, en raison du nombre important d'auteurs ayant au fil des années opté pour la réciprocité.
Ma réponse, chère Colette, n'en doutez pas, relève de la bonne humeur d'un auteur resté modeste et qui sait ce qu'il doit aux échanges.
Avec toute ma sympathie. MC
@Colette Braco, merci pour ce partage dans lequel je me retrouve bien. Je me suis inscrite sur mBS en premier lieu en tant que lectrice puis j'y ai déposé mon premier roman. Les avis constructifs et bienveillants m'ont permis de faire une avancée énorme sur l'écriture, et j'ai fait des rencontres ici merveilleuses. Je regrette le manque de temps pour lire les auteurs encore inconnus, et pour les commenter. Je le regrette tant je sais combien il est important pour nous, auteurs, d'être lu, et d'avoir des avis. Bonne continuation. Thalia
Je suis assez d'accord avec l'analyse de @Colette Bacro. Publié la même année (2015) et tout à fait néophyte sur une plate-forme de publication, il m'a fallu plusieurs mois pour découvrir les rubriques, les services que mBS propose aux auteurs, bien en comprendre les rouages, me convaincre des devoirs qui incombent à un auteur : répondre bien entendu aux commentaires, faire preuve de réciprocité envers les auteurs qui ont daigné donner un avis, prendre le temps de faire un tour du côté des nouveautés (sans doute le plus impliquant pour moi qui lis très lentement), participer à la vie de la communauté.
J'ai aussi beaucoup appris pour perfectionner mes écrits dans le fond et dans la forme, en particulier la nécessité d'adopter le format A5 pour rendre la lecture plus confortable.
Avec l'expérience, je sais tout cela et je fais mon possible pour aider d'autres auteurs débutants en demande, et les persuader qu'ils doivent aussi participer pour que, comme vous le soulignez, "le système fonctionne".
@Eva Verna, @AUDOUARD, @Duncan Cartwright, votre apport est intéressant dans sa diversité.
Merci Colette pour vos réflexions, et merci mBS pour avoir mentionné ce qui devrait présider à chaque billet ou commentaire : la "bonne humeur". Tout n'est pas toujours bon à dire, mais quand on sait le dire avec les mots choisis, bienveillants, l'auteur commenté ou l'auteur de l'article saura quel sens donner à la critique.
Dans l'ensemble, je trouve que le nombre de commentaires reçus est dérisoire par rapport au nombre de lectures. J'ai pris au hasard un échantillon de romans lus plusieurs centaines de fois, voire milliers de fois et le rapport des retours différents oscille entre 2 et 7 pour 1.000. Il est vrai que les lecteurs et les auteurs ne sont pas des spécialistes de la critique. C'est ainsi. Il est donc difficile pour les auteurs de véritablement s'améliorer sur base des commentaires, vu qu'il s'agit d'un ressenti très global. J'ajouterai encore que les critères d'appréciation doivent être différents selon les genres (roman, nouvelle, poésie, etc.). Simple idée : je me demande si mBS ne devrait pas songer à proposer un modèle de réponse par catégorie de livre à ceux qui veulent émettre un avis ? Cela aiderait peut-être à mieux considérer tel ou tel aspect pertinent du récit à évaluer, au lieu du simple : "j'ai bien aimé".
Je me suis inscrite sur mBS le 10 novembre 2019 pour y déposer mon récit en espérant qu'il soit lu par le plus grand nombre. N'est-ce pas le vœu pieu de tout apprenti écrivant : Etre lu ? Se frotter à l'avis des lecteurs est aussi important pour moi et j'espère que j'aurai des retours. Assez novice dans la navigation sur mBS, je n'ai pas encore pris le temps de lire des auteurs MAIS je compte bien m'y mettre très prochainement. Quant au commentaire, je pense qu'il faut être tout simplement bienveillant, encourager et exprimer ce que l'on a aimé ou pas lors de notre lecture.
Rigolo de vous suivre dans vos pensées à voie haute. Je vous suis assez bien . Il est vrai que la disparité des niveaux rendent la critique délicate. Faut-il être sévère avec un germe d'écrivain et clément avec un écrivant du Dimanche ? Et comment lui faire gentiment comprendre that is the question.