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Le 02 oct 2024

Trois cœurs pour vos scènes hot. Par Med Ærik ANTALL

Pourquoi les scènes sexuellement explicites sont souvent clichées, laborieuses, kitsch, banales, irrespectueuses, inutiles, lourdingues, voire complètement pitoyables ? Parce que les auteurs ne savent pas les écrire. N’ayant pas fait l’effort de se pencher sur les enjeux spécifiques de l’exercice, ils perdent en crédibilité. Et ceci est aussi valable pour les spécialistes de la " bit lit", la littérature "aubergine-abricot" reconnaissable à son fameux liseré rose sur mBS. Décodage d’une véritable figure de style, dont l’efficacité relève d’un doigté bien plus cérébral qu’on ne croit.
Tribune monBestSeller : conseil clé pour comment écrire vos scènes hot

 

Dans la vie, on fait l’amour. Ou on baise. Ou on ken. Ou pas. Tout dépend l’âge, les envies, les failles, l’histoire de chacun. Tout dépend des rencontres, aussi. Du reste, les relations charnelles entre les protagonistes d’un roman — polar, SF ou romantasy — ne sont pas un problème en soi, car elles font partie de la vie.

Seulement, comme dans la vraie vie, elles n’ont jamais lieu pour rien ; elles ont toujours une raison d’être et un (ou plusieurs) objectif(s) à atteindre, lequel diffère souvent d’un partenaire à l’autre.

Par conséquent, l’auteur•e qui cherche la validation du lecteur (son fameux point V), ne doit pas sous-estimer son exigence à un moment du récit supposément léger.

Pour satisfaire cette exigence, la construction des scènes dites "d’oreiller" devrait respecter simultanément les trois conditions suivantes :

 

-     répondre la logique structurant l’intrigue (donc celle des personnages)

-     utiliser le vocabulaire correspondant au genre du récit

-     sous-tendre l’arc narratif des protagonistes (intrigue secondaire)

 

S’inscrire dans la logique de l’intrigue

Le problème avec la fornication, c’est qu’elle ne sert jamais l’intrigue principale. Pas même dans la bio de Rocco Siffredi, figurez-vous (non, je ne l’ai pas lue). Elle se rapporte donc systématiquement à une ou plusieurs intrigues secondaires qui, par définition, vont croiser la principale.

Cette interaction est le cœur du propos parce que la logique de l’intrigue est celle des personnages.

Cela signifie donc que les personnages ne s’envoient pas en l’air n’importe quand, n’importe où et dans n’importe quelles conditions.

Tout doit être propice à ce moment d’intimité : le moment dans le récit (intrigue principale) et le moment dans l’évolution des personnages (arc narratif = intrigue secondaire).

Et quand ça se fait, le lecteur jubile, car il a été mis en condition. Il trouve cet aboutissement logique, car l’auteur architecte ou jardinier en a judicieusement posé les jalons. Il a préparé le terrain.

Comment ?

-     Par la construction d’une complicité entre les personnages concernés, faite de sous-entendus, de rapprochement (forcé ou volontaire), de répliques cinglantes, d’introspections explicites, etc.

-     Par une structure du récit au cordeau de sorte que tout ce qui se passe en amont aura permis d’en arriver à ce rapprochement physique.

 

Et puis, il y a la malice de l’auteur.

Ce dernier peut faire en sorte de parsemer ses chapitres d’indices recelant une complicité naissante, et puis, au final, ne pas permettre aux personnages d’en arriver à ce que voudrait le lecteur.

Frustrer son lectorat est un excellent moyen de rendre un roman mémorable, à condition toutefois que la solution que vous lui proposez paraisse à ses yeux tout aussi logique que ce dont vous l’avez si sadiquement privé.

Mais attention, il vous attend au tournant. S’il est déçu, il ne vous le pardonnera pas.

 

Un vocabulaire approprié à l’ambiance

Il va de soi qu’une "bonne baise où ça défouraille sec" ne peut, dans sa rédaction, contenir les mêmes ingrédients qu’un "doux instant de bagatelle" approuvé par l’église. Le premier exemple fleure bon le polar testostéroné tandis que le second rappelle plutôt Molière ou Proust.

Travailler les expressions idiomatiques liées au sexe, imager le sentiment amoureux et en restituer toutes les nuances, voilà le labeur auquel doit se soumettre l’écrivain consciencieux. Seulement, à ce travail sur le fond doit s’adjoindre un travail sur la forme.

Dans le premier exemple, le lecteur sera en droit de trouver des mots aussi hard que bite, chatte, cul, galvaniser les escalopes, cyprine, foutre ; tandis que chez Molière ou la comtesse de Ségur, ce sera bécot, belle enfant, bellâtre, émoi, effeuillage, mont de Vénus, fricoter… D’un côté, ça va "tringler grave" dans les chiottes, "secouer le gigot"  sur une machine à laver ou "déglinguer sa mère" au détour d’une porte cochère ; de l’autre on "conte fleurette" aux petites pécheresses récusant leur "funeste aspiration à une inextinguible chasteté", le dandy libertin a sa "copule charnelle" tandis que la pastorale "fuit son trouble, ayant appris des jeux criminels où la pudeur et la modestie ne sont point gardées".

Tout ça pour dire que le lecteur de polar attend davantage de détails que les évocations poétiques ou les ellipses qu’affectionneront les fans de romance.

Respecter son lecteur passe par le respect du contrat que vous passez avec lui dans le genre de littérature proposé.

Dans la forme comme dans le fond, il faut lui donner ce qu’il attend.

Attention toutefois : les éditeurs de romance généraliste sont frileux à l’idée de publier des textes trop explicites dans leur catalogue. Ces écrits-là seront vite reversés dans la collection "érotique".

 

Un aspect du caractère des personnages

Cliché récurrent : le jeune couple qui vient de se rencontrer. Lui, hyper expérimenté malgré son âge, n’a aucune difficulté à gérer les soubresauts de sa partenaire, d’autant que sa rigidité monolithique (plus expéditive qu’une gâchée de ciment prompt) le rend digne d’une nomination aux Hot d’or. Elle, savoureusement honorée par son sublime étalon, ronronne avec docilité et grimpe au rideau en trois coups de cuillère à pot. Bref, bien que dénuée à priori de toute valeur pédagogique — lecteurs et lectrices doivent hautement déchanter s’ils se basent là-dessus pour évaluer leur première fois dans la vraie vie —, la scène de cul implique un bellâtre inconsistant et une nunuche de film de boules.

Bref, l’intérêt ne dépasse pas le seuil du fantasme falot d’un ado en rut.

Non, dans un roman, la description du rapport charnel doit être considérée par l’auteur comme un prétexte.

Celui de sous-tendre la véritable personnalité de ses acteurs.

 

Savez-vous quelles sont, selon plusieurs sondages, les scènes préférées des lecteurs, tous styles confondus ?

Les scènes de poursuite ? La présentation du protagoniste ? Le moment où le méchant crève enfin ? Le mariage de la princesse et du roturier ?

Non, rien de tout cela.

Ce sont les scènes où les gens parlent.

Les discussions, quoi. Sans pour autant qu’il se passe grand-chose ; juste un échange verbal.

Pourquoi ? Parce que quand on discute, on se révèle. Voire on se révèle à soi. Le lecteur aime assister à ce moment où le protagoniste baisse la garde, laisse sa carapace se fendre, rend les armes et se confie.

Parce que c’est un moment vrai.

Humain.

Or, quel moment est plus vrai et plus humain qu’un accouplement ?

Évidemment, ce dernier devrait avoir lieu dans le respect et le consentement de chacun, sauf si le contraire respecte la logique du récit (point 1). Si votre protagoniste est un homme violent — vous l’avez établi au cours des scènes passées — le lecteur s’attend à ce qu’il soit tout aussi violent dans l’intimité… Eh bien non ! Vous le montrez doux et attentionné, voire gauche ou non performant, ce qui complexifiera soudain sa personnalité et s’attachera le cœur du lecteur par le biais de la réaction de sa ou son partenaire.

A contrario, vous pouvez accentuer la perversité d’un antagoniste au détour d’un viol ou d’un abus sexuel.

Enfin, n’oubliez pas que comme dans tout moment d’intimité où les gens parlent, les dialogues jouent un rôle capital. L’objectif n’étant pas d’être cru, d’empiler des termes scabreux pour faire frétiller la paupière du lecteur, mais bien d’accentuer son immersion émotionnelle pour coller au plus près des personnages et lui donner envie de tourner les pages.

 

En conclusion,

la relation sexuelle dans un roman ne doit pas tomber comme une couille dans le potage.

De même qu’on décrit une ville comme si on y avait vraiment été, la scène de sexe réussie doit être vraisemblable et visuelle, mais elle n’est pas obligatoire et son but premier n’est pas de juste émoustiller le lecteur.

Ceci étant, la pudeur de l’auteur, son rapport à l’intimité peuvent être le frein principal à l’écriture de scènes érotiques. Vous pouvez ressentir un devoir de réserve et n’être pas du tout à l’aise à l’idée de dépeindre les ébats de votre ou vos personnages.

Surtout si vos proches sont susceptibles de lire votre livre !

Quelque part, c’est vrai, et vous n’y échapperez pas : tout comme un auteur de thrillers qui décrit des scènes de torture abominables peut être lui-même considéré comme un psychopathe violent et cruel, l’amalgame entre le fétiche sexuel du personnage et celui de l’auteur est souvent inévitable.

 

Un seul mot d’ordre : assumez !

Cependant, avec la levée progressive du tabou sur la littérature érotique — en témoigne l’engouement pour Fifty Shades of Grey ou la présence récurrente de scènes sexuellement explicites dans le Trône de Fer —, les écrivains sont en droit de se demander si le cul fait toujours vendre.

Les études ont montré que non, le sexe ne fait pas le succès d’un roman, même si vous avez atteint le point V de vos lecteur•ices.

Mais mal écrit, il peut largement contribuer à son échec.

Med Ærik ANTALL

 

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14 CommentairesAjouter un commentaire

Merci @ANTALL pour cet article très utile sur ce sujet délicat à exprimer de manière satisfaisante.
Je prends le train en marche, mais avec la satisfaction de voir ce qu'en ont pensé d'autres auteurs de la communauté.
Le chapeau de l'article : "Pourquoi les scènes sexuellement explicites sont souvent clichées, laborieuses, kitsch, banales, irrespectueuses, inutiles, lourdingues, voire complètement pitoyables ? Parce que les auteurs ne savent pas les écrire." définit bien la difficulté du genre.
J'ai pu mesurer moi-même cette difficulté pour mes premiers écrits. J'avais été bien informé de cette difficulté pour avoir longuement communiqué avec une autrice qui s'est fait un nom dans le genre (Françoise Simpère). Elle passait alors d'un plateau de télévision à l'autre pour parler de son roman : "Le jeune homme au téléphone", alors que j'écrivais mon histoire à laquelle j'envisageais de donner pour titre : "La jeune femme au téléphone". J'ai pu bénéficier de ses conseils. Mes écrits sont probablement perfectibles, mais au moins je me satisfais de leur acceptabilité car ils sont un amalgame d'autofiction et d'autobiographie romancées. Je n'aurais pas été capable d'imaginer un tel scénario. Ni même eu envie. Je n'ai été (et ne suis) qu'un auteur de circonstance.
Cet article a le mérite de confirmer la difficulté d'exprimer des scènes "érotiques". Combien de fois l'ai-je dit à des auteurs et autrices qui publiaient leurs écrits plutôt vulgaires et pornographiques. Écrits d'ailleurs disparus depuis, restés peu de temps en ligne.
Avec toute ma sympathie. MC

Publié le 07 Octobre 2024

Je suis totalement d'accord : les scènes de sexe ne devraient jamais être vides et gratuites.
Elles doivent s'intégrer pleinement dans une intrigue cohérente et puissante : mais elles deviennent extrêmement difficiles à rédiger !

Publié le 06 Octobre 2024

Moi je suis pour le cul littéraire pourvu qu'il soit bien chantourné. (Et je précise que "chantourné" n'a aucune signification libidineuse.)

Publié le 06 Octobre 2024

Article intéressant et assez représentatif de se que je ressens selon les genres . Personnellement, je n’aime pas les moments de résolution par le sexe. Je préfère que le moment « sexe » arrive tout doucement. Comme un bon plat que l’on prépare avec beaucoup d’amour. De tendresse. Une délicatesse, dans chacun des protagonistes qui transmettent ce qu’ils ressentent avant l’acte . Qui se reteint jusqu’à ce que un des deux craque, de façon innocente, à se moment là, on ne sait pas pourquoi. Le mystère des sentiments trop fort. Personnellement, je trouve un belle exemple poétique dans le film : Le lagon bleu qui une approche où il montre le rapprochement de façon douce et poétique. Comme si c’était un cadeau offert.

Publié le 05 Octobre 2024

@ANTALL J'ai lu vos deux scènes. Vous avez su "suggérer, privilégier l'érotisme, préserver l'esthétisme, ne pas sombrer dans les détails anatomiques ou le porno..." De plus, issus de scenarii complexes, les personnalités et le relationnel atypique de vos personnages sont une indéniable valeur ajoutée.
Bon week-end. Amicalement,
Michèle

Publié le 04 Octobre 2024

@Catarina Viti
Le sexe, un personnage ? Pharamineuse idée ! J'attends votre rubrique avec impatience !

Publié le 04 Octobre 2024

Bonjour, Med, ton article m’a posé pas mal de questions et une surtout : « ai-je moi-même écrit des scènes de sexes explicites ? » Oui, mais pas sous la signature Catarina Viti. Non que la donzelle soit prude, mais parce que le sexe explicite n’a jusqu’à présent aucun rôle à jouer dans ses machins. Et puis, tiens, je verrais bien la chose ainsi : le sexe n’est pas un sujet, mais un personnage. [D’ailleurs, Moravia a écrit un livre intitulé « Io e lui » (moi et lui), et il doit y avoir d’autres exemples]. Tu me donnes une autre idée : je vais rédiger un article dans la foulée du tien. Cela me permettra de comprendre ce que je viens de te dire, et ce sera une façon de te remercier de m’avoir éclairée d’un jour nouveau.
Ah oui, ces scènes écrites par d’autres Catarina... elles ont été classifiées « torrides ».
Gràci, pitchoun. Continua tant que ça e ten ben !

Publié le 04 Octobre 2024

Vous avez raison. Il y a un critère que j'ai omis d'ajouter : l'apport du lecteur. Son imagination est à ne surtout pas sous-estimer, et la suggestion – ce que les photographes appellent le "voilé-dévoilé" – s'avère hautement plus puissante que toute description trop rédigée balisant le terrain au tracto-pelle.
Il y a une scène dans "BLANKINASS" p. 193 (https://www.monbestseller.com/manuscrit/18428-blankinass) et une seconde d'une tout autre teneur dans "IRRTUM" p.483 (https://www.monbestseller.com/manuscrit/14003-irrtum-black-sable) dont je suis assez fier. Et vous, en avez-vous écrit ?
Amitiés
ANTALL

Publié le 03 Octobre 2024

@Muriel W
Il faudrait déjà que je remette la main dessus, ce qui n'est pas gagné ! Si toutefois la chose arrive, je posterai l'objet du délit sous le nom, disons de Paulette Truffe - ce qui permettra aux mous de la touffe de faire des plaisanteries faciles.

Publié le 03 Octobre 2024

La littérature comme le cinéma se portent mieux en suggérant les scènes érotiques car le lecteur et le spectateur ont la liberté de deviner sans un étalage de vulgarité. Trop de sexe finit par écoeurer. @Sylvie de Tauriac

Publié le 03 Octobre 2024

@Tomoe Gozen 3
Passant ici pour jeter un œil distrait à cette rubrique (pontifiante au possible !), j'apprends que vous auriez commis jadis des machins (sic) sur ce site. Serait-ce trop vous demander de les reposter pour le plaisir de vos admirateurs ? Je vous avoue que je serais très curieuse de les lire...

Publié le 03 Octobre 2024

@ANTALL Vous écrivez pour votre genre littéraire, une fois de plus, mais je me demande où se situent la sensualité, la beauté et la symbolique de l'acte d'amour, dans ce grand écart sur un immense vide entre romantisme puritain et pornographie.
Les scènes de sexe sont plus délicates à écrire que tout le reste, et si les deux tiers des auteurs usent d'ellypses, je ne crois pas que ce soit par hasard.
Il faut savoir suggérer, privilégier l'érotisme, préserver l'esthétisme, ne pas sombrer dans les détails anatomiques ou le porno...
Merci pour ce billet, fort bien rédigé comme de coutume, qui est sur le point de m'en inspirer un, ce qui est assez exceptionnel venant de ma pomme ;-).
Bonne soirée. Amicalement,
Michèle

Publié le 02 Octobre 2024

Pas inintéressant, votre truc, encore que un peu sentencieux. Pour ma part, moi qui ai écrit dans une autre vie quelques machins à forte teneur érotique (voire, selon certains, pornographiques - mais c'est vrai qu'en ce domaine les âmes simples et naïves sont vite effarouchées), je me suis toujours attachée à parler des foutriqueries comme je parle d'un paysage, d'un oiseau ou d'une machine à traire, avec naturel et simplicité. Pour moi, tous les mots sont innocents ; ils ne deviennent coupables (s'ils le sont jamais !) que sous la plume de celui qui écrit ou sous l’œil de celui qui lit, mais le plus souvent sous l’œil de celui qui lit. De toute façon, les scènes de cul ne sont pas indispensables. La littérature s'en est passée pendant des siècles, et je ne sache pas qu'elle en ait particulièrement souffert (ou alors on ne m'en a rien dit). Autre chose, histoire de faire avancer le schmilblick : vous dites que les relations charnelles (autrement dit la baise) font partie de la vie. C'est difficilement contestable, mais le pipi et le caca aussi, et je ne crois pas qu'on trouve ça dans les livres, sauf peut-être dans "Chroniques d'une constipation chronique" de Jean-Baptiste Grocolon, aux Éditions Chiasse Verte.
PS Ce qui accable les scènes de cul dans les livres, c'est trop souvent le ridicule de la narration...

Publié le 02 Octobre 2024

@antall
Merci pour cet article. Il en est des scènes de sexe comme des autres descriptions : lorsqu’elles ne servent pas le propos , elles sont souvent ennuyeuses, ou décalées, et le lecteur se pose alors la question de ces passages qui alourdissent le récit et le rendent difficile à suivre. Elles peuvent vite devenir vulgaires ou énerver par leur côté collection arlequin ! Pas si facile de produire une bonne scène de cul !

Publié le 02 Octobre 2024