Une petite planète pour les enfants morts, voilà une pensée poétique et revigorante.
Pour être plus critique, je pense que votre première courte partie est un peu trop complaisante, un peu trop "admiration inconditionnelle" d’une mère pour son enfant. Mais j'imagine que c'est un récit personnel et je respecte
Mais quand vous rentrez dans le conte du récit pour enfant, cela devient spontané et fantaisiste. Restaurer le bonheur perdu des enfants sur terre. Vous avez incontestablement un talent pour narrer des histoires imaginaires fraiches et originales. Un talent pour la littérature jeunesse. Il nous manque de superbes illustrations que le texte suggère.
Remarquable nouvelle touchante mais sans pathos. Si je puis faire une suggestion, on comprend que la petite fille meure, il suffit de faire planer la triste augure sans insister davantage dans le dernier paragraphe.
C'est un essai fiction, si proche d'une réalité tangible qu'il en devient un récit réaliste. Cette distance sous la forme de souvenirs qui fait de notre présent un passé lointain nous implique et nous laisse sans défense. Ce qui est bien, c'est la richesse du personnage qui se fond sous les aspects multiples de la vie avec une grande cohérence dans le récit : vie familiale, sentiments, convictions, doutes, regrets. Ce livre n'appartient à aucun genre, c'est sans doute sa force et son talon d'Achille
Emaillé de références et d'observations politiques personnelles, ce court carnet de voyage est à la fois un hommage à l'Iraq , berceau de notre civilisation et un procès de nos politiques occidentales. J'aime en tout cas l'amour qu'on y sent, la pensée universelle qui le sous tend. Un témoignage qui date un peu, parfois un peu expéditif dans les réflexions partisanes mais honnête et transparent.