"Robert était allongé sur la table. Il avait croisé ses mains sur la cavité obscène qu’était devenu son ventre. Elle se tenait debout à ses côtés.
Je n’avais encore jamais donné de soin à un squelette couvert de peau, et je me demandais vraiment ce que j’allais pouvoir inventer pour que cette consultation ait les apparences de la normalité.
J’examinai le corps, mais il n’y avait rien à voir et encore moins à faire. Je demandai à la vieille d’aller s’asseoir plus loin et j’éteignis une lampe.
Puis je fis semblant de faire quelque chose."
Ce livre est noté par
@ALICE HOUAN. Merci. Il faudrait que je reprenne ces textes... un jour que j'aurais le temps (si j'avais su j'aurais pas venu, mais bon...). Je pense voir ce que vous voulez dire : la vieille femme parle trop. Il manque d'oxygène. En fait, il est extrêment difficile, quand on n'est pas vraiment un artiste, de savoir où l'on a mis trop de couleur, ou de fard, ou de piment, de sauce... Il est difficile d'être juge et partie. Raison pour laquelle j'apprécie toujours l'oeil connaisseur. Merci encore.
@J-Pierre LAURIER, moi, je suis encore au bac à sable. Les plus grands (du site) ne veulent pas jouer avec moi. La dernière fois que j'y suis allée, dans le carré des grands, y en a même un qui a cassé ma pelle en plastique.
Bon, allez, l'essentiel est que l'histoire (glauque, avez-vous dit ? Un peu, mon neveu !) vous ait fait passer un moment. On leur en demande pas plus, aux histoires. Bonne soirée.
@Gwen Aëlle. Misère à poil ! je n'avais pas vu votre commentaire. Un merci en retard !
@Philippe Clausels. Ici non plus, il ne pleut pas. Il fait frisquet. Le temps idéal pour se régaler d'huîtres de l'étang de Thau. Bonne continuation dans votre voyage, et merci pour les cartes postales !
@Catarina Viti
Magnifique et dur... Votre texte résonne en moi.
Le sujet est compliqué et votre écriture si légère...
Je suis admirative.
Merci ;)
Gwen
À bientôt Catarina Vivi et merci.
Bonjour @Mamadou Baïdy Diop. Je me souviens de Deuk Wolof, et j'ai vu que tu as rentré un nouveau titre. Je n'ai pas trop de le temps de lire, car j'ai énormément de travail en ce moment. Je reviendrai vers ton livre un peu plus tard. Je vois que tu fais ce qu'il faut pour prendre ta place dans le site (surtout pense à lire et commenter d'autres auteurs, comme tu l'as fait avec mon texte). Je garde un oeil bien ouvert et te souhaite de rencontrer ton lectorat. Bonne suite à tes projets et merci d'avoir lu "L'homme oublié d'Atropos" (c'est une histoire vraie, tu avais compris ?). A bientôt.
⭐⭐⭐⭐⭐
À choisir je préfère la compagnie des animaux à celle des gens.
Rien que le début en dit beaucoup tu es vraiment une auteur vrai de vrai née pour pour faire voyager. J'aimerais beaucoup lire ce roman peut-être quand mon esprit décidera de faire une pause quand les idées viennent ça capte de partout et ce roman est une source d'inspiration. J'espère qu'on pourrait un jour faire un duo du genre fictif historique.
Bonne continuation, félicitations.
Merci @Ann LIERE, je suis ravie de voir que vous prenez vos marques sur le site. Et je vous souhaite tout ce qu'il faut d'inspiration et d'énergie pour écrire votre texte actuel. Franchement, je l'attends avec impatience.
Merci @Michel Ettewiller, vous avez raison : très noir l'humour (histoire vécue, tout d'même !).
@Renaud R. Cette nouvelle (extraite du "roman en portraits "Sweet Memory") expose une situation qui est un classique de la profession de thérapeute : quand il n'y a plus rien à faire pour un patient, que la famille refuse de l'entendre, et que, pour de mystérieuses raisons, "la parque" ne coupe pas le fil de la vie. On ne sait pas ce qu'il se passe alors, personne ne peut répondre vraiment à cette question. Il n'y a rien à faire, qu'à attendre le "bon vouloir des dieux" pour libérer tout le monde.
Cette histoire est vraie.
Je vous remercie pour votre lecture.
Votre roman montre bien à quel point certains médecins ou thérapeutes sont des charlatans inutiles qui se fichent du monde! Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme cela! Cela me rend dingue de constater à quel point certains thérapeutes vont à la facilité et ne proposent aucune solution pour atténuer la souffrance d'autrui. Votre roman a le mérite de faire réagir et de susciter un débat sur notre manière de considérer la vie et la mort. Sur la forme, j'ajouterai que certains passages sont bien écrits!
@Sofia Kolokolo2. Une avalanche, vous voulez dire ! Ah, ah, ah. Il y a des jours plus calmes, en effet. Mais vous imaginez bien que je n'espère pas faire le buzz avec mes textes ! On y parle de thérapie, de corps en déliquescence, de maladie mentale ; on avance à la machette dans une forêt de symboles (au fait, dans ce texte-ci, le jeu de piste, ce sont les nombres). Non, vraiment, si j'écris, ce n'est pas pour être lue (si on me lit, tant pis, si l'on me comprend, tant mieux (ou l'inverse)), autrement, je lisserais le poil du lecteur dans le bon sens, j'activerais les leviers qui l'enchantent, je ferais dans le feelgood, j'en appellerais même à l'empathie (seulement les jours pairs, faut pas déconner non plus)... enfin, vous voyez ce qu'je veux dire.
Mais il est un fait que j'ai ici quelques amis, et que cela me fait plaisir de leur donner de mes nouvelles de temps en temps.
Au fait, c'est quoi ce pseudo, Sofia Kolokolo ?