Samedi, l'enfant a 12 ans. Le cadeau de son père est un chiot.
Chez les gens "normaux" l'histoire s'arrête ici. Dans certaines "familles" il en va autrement.
"Noir Animal" raconte la descente aux enfers d'un homme... la trahison, le désamour et la possibilité d'une rédemption. La lumière au bout du tunnel, comme on dit.
Bonne lecture,
Bonne fêtes à tous.
Pour celles et ceux qui souhaitent une version MOBI ou EPUB, envoyez-moi un email à viti.catarina{at]gmail.com
Catégorie roman court (novella), tendance "noir", 1h15 de lecture environ.
Ce livre est noté par
@Aznar Lydia. Merci pour votre retour de lecture. La directrice du refuge ! C'est la première fois qu'une lectrice en parle. Allez, la confidence : Je n'invente jamais mes personnages et rarement les situations. Je travaille toujours à partir de portraits et événements réels. Je les transforme seulement ; je rapproche des personnes qui ne se sont jamais croisées dans la vie, j'attribue des événements réels à ceux qui ne les ont pas vécu, et, bien entendu, je leur adjoints les détails qui les transforment en personnage de "papier". Alors, quand il m'a fallu une directrice de refuge, je l'ai trouvée chez un personnage de Fellini (la prof de maths dans le film Amarcord), ça ne pouvait être qu'elle, avec son air austère, son abondante poitrine, sa rigidité de corps et d'esprit. Je l'ai simplement habillée autrement, et je lui ai attribué une intention basée sur une longue expérience de désillusion. Voilà la petite histoire. Merci, Lydia, je vous souhaite la bienvenue sur le site, beaucoup de joies et de belles découvertes.
Bonjour Michel, et merci pour votre retour de lecture. @Michel LAURENT.
Puisque nous sommes ici entre collègues et "chercheurs" en écriture, je vais vous parler "cuisine". Cette novella a été écrite (et 2500 fois réécrite, comme d'hab'), puis proposée en lecture à une amie (une pro de l'édition) qui m'a dit texto : "Ma chérie, tu n'as toujours rien compris. Comment faut-il que je t'explique qu'un auteur doit s'effacer derrière son texte ? Aucun de tes sentiments propres ne doit dépasser de tes personnages. Puisque tu ne me comprends décidément pas, cours relire "Des souris et des hommes". Avec un peu de chance, tu comprendras mieux Steinbeck que moi."
C'est donc ce que j'ai fait. Et apparemment Steinbeck était plus convaincant. Et ceci est la raison pour laquelle, en toute sincérité, je ne peux mettre que 4 (ou disons, 5) sur 10 à ce texte qui n'est qu'un exercice.
Voici donc, Michel, une carte postale de ma planète. Une planète loborieuse et un peu perdue dans une galaxie peu fréquentée, mais dont, apparemment, vous avez trouvé la carte. Bienvenue chez moi, et encore merci.
@Catarina Viti
Je suis tout de suite entré dans l’histoire et ai passé un très bon moment de lecture. La raison en est simple : le style est parfaitement maîtrisé, les personnages fort bien dessinés, l’intrigue tout à fait bien menée. Si cette œuvre était un tableau, je crois qu’elle serait cataloguée – ah, cette manie de vouloir tout classer… - comme hyperréaliste. Sauf que pour être peintre hyperréaliste, il n’est pas nécessaire de savoir dessiner (la technique peut y pallier). Alors qu’il n’y a la-dessus aucun doute, Catarina sait écrire. Elle nous fait entrer dans une réalité plus vraie que nature. Avec un héros assez falot, comme on en croise tous les jours, l’ex, une vraie cagole, qui doit prendre les colonnades de sa maison pour des symboles phalliques, ce fils, mais est-ce sa faute, qui est une tête à claques comme on n’en fait plus (ben non, on n’a plus le droit de mettre des claques, et c’est fort bien ainsi !) Puis dans la deuxième partie, ces copains d’enfance, dont le truand exilé aux Amériques et l’autre aux origines napolitaines affirmées. Et l’on croise même le souvenir de Fargette, on est loin de l’onirisme éthéré ! Le truand néo-américain est si réaliste qu’il va jusqu’à faire peur, on se dit qu’avec lui cela va salement se terminer.
Et puis non ! Voilà qu’au final on reste sur une histoire de chiot abandonné et l’on découvre que le héros n’est définitivement ni un dur, ni une crapule. Il faut un vrai talent pour réussir à accrocher le lecteur avec une intrigue qui pourrait paraître ténue. Si cela marche aussi bien, c’est parce qu’il y a derrière tout cela une écriture créant une atmosphère que l’auteure rend palpable. Quelques écrivains y parviennent, Modiano par exemple, mais c’est plutôt rare. Beaucoup ont besoin de faire jouer les grandes orgues pour gueuler aux oreilles de leurs lecteurs leur désespoir. Ce n’est certainement pas ainsi que le message est le plus fort. Alors oui, bravo Catarina.
@Lila L. Bonjour Lila, merci pour votre fidélité. Je vous souhaite également une excellente année, et qui sait, de découvrir une pépite... un futur bestseller, sur le site. Je crois que nous en avons besoin ! A bientôt.
@Stog. Hélas, si tu savais combien il y a de vrai là-dedans. Merci pour ta relecture. J'espère avoir le temps de publier quelque chose vers la fin de l'année...
@Cécile de Volanges.
Chère madame, ce site nous réserve à tout instant des surprises. Quant à moi, comme disait une chanson d'autrefois : " je veux vivre libre (bis)/ pour mon équilibre/ et pour ma santé", aussi me tamponné-je gaillardement le coquillard chaque matin et chaque soir avant le coucher de tout ce qu'il peut s'y faire et s'y raconter.
@Catarina Viti
J'ignorais, chère Madame, que circulait sous le manteau une liste d'auteurs à proscrire et que vous y figuriez en bonne place. J'imagine que votre présence sur cette liste s'explique prophylaxiquement par les qualités littéraires de vos textes, car, en effet, la lecture de ceux-ci peut aisément être la cause d'un choc littéraire quasiment létal, le lecteur n'étant guère habitué, ici, à se confronter à d'autres choses qu'à des gribouilleries imbéciles. C'est donc, en quelque sorte, comme une reconnaissance de vos talents d'écriture, et j'espère que vous prenez la chose ainsi, encore qu'il n'y ait que peu de gloire à briller d'une manière ou d'une autre sur un site qui n'est, au fond, qu'une sorte de poubelle virtuelle où viennent s'échouer les opussailleries calamiteuses.
Bien à vous.
Merci d'être passée par là, @Fanny Dumond3.
En écrivant cette novella, je me demandais comment parler d'espoir sans tomber dans les sempiternels clichés de la bienveillance et tout le tralala. Et puis est venu Z (presque quelqu'un). Lui seul pouvait incarner l'amour, le don de soi. Pour moi, Z est le Christ (ce Christ symbolique du rachat de tous les péchés et de la Vie Eternelle, du don ultime : le sacrifice de sa propre vie). Les hommes aiment à chercher le Rédempteur dans les gourous de tout poil, les Maîtres, alors que le "christ" est dans l'infime, le fragile ; là où on ne l'attend pas. Voilà le pourquoi de la prière finale qui réunit tous les morceaux de la vie cassée de Philippe, avec un clin d'oeil vers la mémé, la seule dans ce récit à se souvenir que les humains ont une âme.
Vos larmes me suffisent pour savoir que vous avez bien reçu le message.
Bonne fin d'année, Fanny. À l'année prochaine pour continuer à aimer la littérature.
PS : j'aurais pu, comme l'an dernier, souscrire un Pack Audience d'un mois pour mettre ce texte en évidence, mais vu son sujet, je préfère que seuls quelques lecteurs (comme vous) le trouvent un peu par hasard.