Quand une dépression tropicale décide du sort du plus beau jour de sa vie

7 pages de Michel CANAL
Quand une dépression tropicale décide du sort du plus beau jour de sa vie Michel CANAL
Synopsis

L’appel à l’écriture sur le thème : « Rien ne s’est passé comme prévu » sous forme de nouvelle avec un nombre limité de caractères (4.000 + ou - 10%), au risque de nuire à la trilogie L’éveil de Claire, permet d’en préciser l’épilogue tragique.
35 ans après, il faut bien que la vie continue, sans cependant oublier cette belle histoire d’amour, convaincu que Claire attend sur l’autre rive le moment où Eric la rejoindra pour l’éternité. Si l’on croit en une vie dans l’au-delà et en deux mondes (le visible et l’invisible) interconnectés, ce sera l’heureux dénouement final... et ce sera merveilleux.
Bonne lecture, sur ma page d’auteur, de la nouvelle publiée par monBestSeller à la rubrique « Actualités » à la date du 12 août 2022.

Publié le 13 Août 2022

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10 commentaires , 5 notes
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Oui @Antar Abdelaziz, la nature humaine est capable de résilience. Votre expérience de médecin vous permet de savoir cela. Dans une vie d'homme, à combien d'épreuves devons-nous faire face ?
Je vous rejoins aussi sur un autre point : la croyance en l'au-delà, où les retrouvailles sont possibles. Si vous ne l'avez pas lu, ce qui est peu probable, je me permets de vous conseiller les ouvrages du docteur Raymond Moody, auteur entre autres de "La vie après la vie".
Avec toute ma sympathie. MC

Publié le 05 Octobre 2023

@ Michel CANAL
Certaines tragédies sont tellement insoutenables et révoltantes qu'on ne peut s'y résigner. La seule chose qui peut aider à les surmonter est cette croyance en un au-delà où les retrouvailles sont possibles. La nature humaine est ainsi faite.

Publié le 05 Octobre 2023

Encore un grand merci, très réconfortant, @Alhéna Skat, pour la réparation d’un oubli qui me donne l’occasion d’un nouvel échange.
Ravi que vous ayez apprécié la trilogie de L’éveil de Claire. Il faut croire que cette émancipation dans les années quatre-vingts a quelque chose d’intemporel... pour ne pas paraître ringarde quelques décennies plus tard.
Quelques aspects sont à prendre en compte pour bien en percevoir la portée avec le regard d’aujourd’hui : l’éducation, l’âge, le contexte local, l’époque sans Internet ni sans mobiles, la récente découverte des effets du SIDA, le milieu professionnel des personnages...
Pour être franc, je me repais moi-même à relire ces pages qui pour représenter un souvenir dramatique, n’en sont pas moins un vibrant hommage à une personne devenue personnage de légende, comme exprimé dans l’épilogue du Journal intime et dans ma réponse ci-dessous à un lecteur.
La vie est faite de souvenirs. Celui-là est très fort, porteur d’espoir de retrouvailles sur un autre plan auquel je crois depuis que j’ai lu l’ouvrage inspirant de Raymond Moody : "La vie après la vie", que tout le monde devrait avoir lu, ne serait-ce que pour être rassuré sur la continuité d’une part de nous (la plus importante) après la mort de notre enveloppe matérielle.
Pour ce qui est des descriptions que vous avez trouvées très courageuses, voyez-y surtout la difficulté d’exprimer le désir, la sensualité, la sexualité sans trop ni trop peu, sans vulgarité... ce qui est le genre le plus difficile à écrire.
Pour ce qui est des valeurs humaines et morales, j’en apprécie la perception. Certains traits de ma personnalité (confidence pour confidence) ont fait que des "amies" que j’avais connues dans un passé lointain ont souhaité me retrouver quelques décennies plus tard (merci Facebook !).
J’aimerais lire "Le vagabond". Ma famille paternelle est d’ailleurs issue du canton de Lavelanet. Je suis remonté au tout début du XVIIe siècle dans les paroisses de Roquefixade, Leychert et Saint-Paul (devenue Saint-Paul-de-Jarrat). Sur le premier registre pré-imprimé de 1793 concernant la commune de Leychert, remplaçant les registres paroissiaux, au moins un acte par page concerne une personne portant mon patronyme. Je tire une certaine fierté de savoir que mes ancêtres étaient des sujets des comtes de Foix.
Mais je m’égare ! Bien que ce soit un plaisir de communiquer avec vous.
Au plaisir donc de vous lire (je n’ai pas pu accéder avec le site "calameo" communiqué précédemment).
Avec toute ma sympathie. MC

Publié le 07 Mai 2023
3
@MichelCanal. Veuillez pardonner mon oubli lors de mon commentaire sur votre récit « Dépression tropicale ». Je viens de m’apercevoir que j’ai zappé le fait de déposer la note de 5 étoiles qu’il mérite. Par la même occasion, je vous informe que j’ai lu en partie la trilogie de Claire. Que dire ? Sinon que la libération de sa sexualité est une preuve de courage et d’un amour d’une pureté dépassant toutes les inhibitions et tous les tabous. Avoir osé lever le voile sur le déroulement de l’acte dans toute sa vérité en y joignant les gestes pour accéder au plaisir d’aller jouir au plus haut dans le paradis des anges est encore ce qui nous reste de liberté. Pour ma part, je trouve ces descriptions très courageuses étant donné que nous vivons dans un monde d’interdits. Vous avez su aussi nous faire partager cette libération sexuelle d’une vérité, d’une passion bouleversante et par certains côtés poignants par cette fin dramatique et si douloureuse. Merci à Claire, et merci à vous, Michel, qui avez si bien su exprimer les valeurs humaines et morales. Merci aussi de votre gentillesse, on sent en vous de telles valeurs qui me laissent heureuse de vous connaître, et d’avoir croisé votre chemin. Je me permets d’ajouter qu’ayant lu que vous étiez Ariégeois je ne suis nullement surprise de vos qualités. J’ai écrit un petit roman « Le Vagabond » dont les personnages sont issus de Montségur, Lavelanet et les environs. J’ai beaucoup aimé partager avec mes héros ce monde où prédominent les valeurs de respect à la parole et tant de qualités à ce jour bafouées. De plus, je suis un peu voisine, étant Tarnaise et vivant aux alentours de la ville d’Albi. Excusez mon bavardage. À bientôt, de vous retrouver. Avec mon amicale sympathie. A.S.
Publié le 07 Mai 2023

Encore un grand merci @Alhéna Skat, pour ce nouveau commentaire.
J’ai déjà tout dit sur ce bonheur interrompu de manière si dramatique. Il y a donc une part de soi ancrée dans un souvenir inaltérable, une autre qui s’adapte, puisant une force surprenante pour avancer malgré tout.
Comme je l’ai exprimé je ne me rappelle ni où, ni à qui, j’étais en opération extérieure en Bosnie, prêt à recevoir une délégation de l’Etat-major parisien lorsque j’ai été informé du décès de mon père et des obsèques le lendemain après-midi dans ma ville natale du sud-ouest, dans le créneau horaire où je devais présenter la situation à tout cet aréopage que par ailleurs je devais accompagner dans tous les déplacements durant une semaine. Qu’ai-je fait ? J’ai mis seulement une poignée de personnes dans la confidence et assumé sans rien laisser paraître. Au moment des obsèques, j’ai réussi à être en même temps dans la cérémonie d’adieu et en train de plancher à Mostar. Pire, j’ai été très actif, assurant mon programme sans influer sur le planning, écrivant une belle lettre à ma mère pour l’assurer de mon soutien et de la fierté de mon père, donnant les instructions à mon frère pour un article dans la Dépêche du Midi pour remercier tous ceux que je savais nombreux qui l’avaient accompagné. Je n’ai avoué le décès de mon père aux autorités en visite qu’à la fin de leur périple.
La vraie question est : où puise-t-on cette capacité de résilience ? Paradis où la force l’emporte sur la faiblesse ? Enfer jaloux du bonheur des humains ? À chacun sa vérité ou sa définition !
Pour ce qui est de vos écrits, il me semble (à vérifier) que le pack de base permet surtout d’avoir tous ses écrits sur une unique page d’auteur, que la gratuité n’est pas un obstacle à plusieurs publications. Mais je serai très heureux d’aller vous lire sur le site que vous indiquez.
Avec toute ma sympathie. Et encore merci pour votre approche. MC

Publié le 03 Mai 2023

@Michel CANAL
À la fin de la lecture de votre nouvelle, tout en admirant la finesse de votre récit, je me trouve démunie, les mots me manquent pour exprimer la tristesse à la lecture de cette vie brisée.
Faut-il que le destin soit cruel pour venir faucher une si belle promesse de vie. Quel est le mystère de la mort ?… Y aurait-il un Dieu jaloux de notre bonheur sur terre ? Ne serions-nous pas en Enfer ?

Par la même occasion, je vous signale que je lirai toujours vos écrits, mais je ne pourrai plus publier sur MBS, mes revenus étant trop faibles pour les mensualités que l’on vient de me demander.
Vous pourrez me retrouver sur : https://www.calameo.com/accounts/7360412
Très heureuse d’avoir pu vous connaître, avec toute ma sympathie.
A.S.

Publié le 02 Mai 2023

Merci encore @Bahloul, pour votre fidélité à la trilogie L'éveil de Claire et aux écrits plus courts qui y font mention.
Oui, l'être humain a la capacité de résilience et d'adaptation... comme le disent les gens du cirque après un accident sur la piste : la vie continue, doit continuer. Dans votre culture, on dit : « Inch Allah » si je ne me trompe pas.
Mais vous vous en doutez, une telle rencontre restera inoubliable, comme je l'ai exprimé sobrement dans l'épilogue du premier opus :
« Elle est restée, dans le souvenir d’Eric, cette jeune femme séduisante, sensuelle, libre, fascinante et surprenante qu'il n'a cessé d'aimer. »
Et de manière plus ésotérique comme je l'ai exprimé sobrement dans l'épilogue du Journal intime :
« Claire n’est-elle pas devenue à son tour, comme ses héroïnes, un personnage de roman ? Or les personnages de roman, comme les personnages de légende, ne meurent pas, ne tombent pas dans l'oubli. Elle est seulement passée sur l’autre rive où elle attend Eric, assurée de l’atemporalité de leurs sentiments. »
Avec toute ma sympathie. MC

Publié le 01 Décembre 2022
3
Bonsoir@Michel Canal: Ce sont les épreuves de la vie qui révèlent la vraie nature des êtres et l'essence de leur personnalité. Comme il y'a des choses que seul le temps est en mesure de lui apprendre. J'espère que le temps a fini par émousser vos souffrances et que vous avez passer le cap vers des jours meilleurs. C'est toujours un plaisir de vous lire. Merci.
Publié le 01 Décembre 2022

Oui, @Camille Descimes, c'est plus visible sur la page d'auteur que dans les "Actualités", vite occulté par tous les articles qui viennent s'agréger.
Bon dimanche !

Publié le 06 Novembre 2022

@Michel CANAL
Rectification d'aiguillage d'un commentaire posté il y a plusieurs semaines déjà ;)
Il est bien mieux par ici !

Publié le 06 Novembre 2022
3
Bonjour @Michel CANAL, je découvre tardivement cette nouvelle (dont l'intitulé ne m'avait pas attirée lors de sa publication, j'imaginais une histoire superficielle sur un mariage inondé de pluie... les sélections de la semaine ne sont pas toujours très heureuses, vous avez pu le constater aussi bien que moi, alors souvent, je fais l'impasse, ou je lis en mode lecture rapide. Parfois, même, j'avoue que je me demande qui est ce stagiaire qu'ils ont embauché pour sélectionner des nouvelles ;) Bref, ce n'est pas le sujet, je m'égare, fin de semaine... Merci pour ce partage qui donne une autre profondeur, certainement, à tous vos écrits, qu'il faudra que j'explore ! Ces drames qui vous marquent au fer rouge donne une autre dimension, d'autres réflexions, d'autres préoccupations, d'autres priorités à toute votre existence. Peut-être que cela permet aussi, d'une certaine façon, de construire la personne admirable que vous êtes très certainement devenu ! A très bientôt, sur vos autres pages, Amicalement, Camille
Publié le 06 Novembre 2022

Merci infiniment, @Ambrosine, d'avoir laissé ce commentaire étoilé juste pour me témoigner ton amitié par de tendres pensées et ton soutien.
Un témoignage d'amitié est toujours apprécié.
Tendres pensées aussi à toi dans ta nouvelle vie polyamoureuse.

Publié le 25 Octobre 2022
3
Mon ami @Michel CANAL, bien que je sois au courant du drame que tu as vécu et que tu aies refait ta vie en donnant l’impression que tu es heureux dans la nouvelle, je salue le courage de l’avoir exprimé (sans pathos). Ne venant pas souvent à la rubrique Actualités depuis que je me suis déprogrammée pour les raisons que tu sais, j'ignorais que tu avais participé à ce thème d’écriture. Je suis heureuse de pouvoir me rattraper aujourd’hui. Tendres pensées. Sois assuré de mon amitié.
Publié le 25 Octobre 2022

@Michèle C.
Merci chère Michèle, pour avoir mentionné, aidant en cela d’autres lecteurs, par quelle progression je suis passé pour donner un peu plus de détails sur ce drame dont les circonstances ont été horribles et le désarroi inimaginable. Oui, 28 ans pour faire le deuil en évoquant l’histoire (une idée pour la faire revivre), 33 pour en révéler un peu plus sur l’intime et sa personnalité profonde... enfin plus encore pour révéler l'indicible.
Merci pour cette citation de notre ami commun Bossy. Son ressenti est tellement profond, tellement adaptable, que je l’ai reçu comme s’il m’était adressé. Je mesure combien son analyse était juste et sa personnalité admirable.
Et merci pour ton soutien. Sept ans que nous avons débuté quasiment ensemble. Autant de solidarité d’auteurs.
Ton passage pèsera auprès des futurs lecteurs qui sont aussi des auteurs qui ne nous sont pas inconnus.
Je t’embrasse. Michel

Publié le 14 Août 2022
3
@Michel CANAL Cher Michel, Dans tes différentes publications à propos de Claire, tu étais resté jusque là évasif... Mort précoce et tragique ; rien de plus. Des paliers auront été nécessaires avant de confier les circonstances de la disparition de ton amour à ton lectorat. /// J'imagine la douleur abyssale dans laquelle ce drame a dû te plonger, et je suppose que le relater marque la fin de ton deuil... Merci pour cette confidence qui m'a émue. /// Je t'offre ces quelques mots de feu notre ami Bossy ; des mots qui m'ont accompagnée en douceur et aidée à commencer à faire le deuil d'êtres chers récemment disparus... / "On emmène toujours les morts à la sauvette, pour ne pas gêner les autres. C’est de moins en moins un rite, de plus en plus un simple service public. C’est bien après que l’on prend véritablement le temps d’enterrer ses morts. Très souvent, en regardant les étoiles lorsque le ciel est sérieux, immobile et lumineux, lorsqu’en levant la tête surgit ce qui est enfoui. Et l’on enterre doucement et lentement ses morts en les revoyant vivre, en leur redonnant leurs parures d’amour dont on n’avait pas su les vêtir en les mettant furtivement en terre. Les secrets de nos morts sont alors éparpillés parmi les pluies d’étoiles qui crépitent à la vitre infinie ouverte sur la nuit. Ils sont déliés en autant de poussières qu’une voie lactée. Ils sont inclus et non plus limités dans un espace qui nous englobe et ne nous exclut plus nous-mêmes. Qu’importent nos solitudes blessées, si nos morts scintillent de la sorte ? Nous savons bien que les deux ou trois décennies qui nous séparent d’eux n’ont pas de durée, à la vitesse de cette lumière : notre propre mort est pratiquement identique à la leur. Cette magie du temps, qui est illusion de vie, est vérité de mort, par son infini." /// Je t'embrasse, Michèle
Publié le 14 Août 2022