L’appel à l’écriture sur le thème : « Rien ne s’est passé comme prévu » sous forme de nouvelle avec un nombre limité de caractères (4.000 + ou - 10%), au risque de nuire à la trilogie L’éveil de Claire, permet d’en préciser l’épilogue tragique.
35 ans après, il faut bien que la vie continue, sans cependant oublier cette belle histoire d’amour, convaincu que Claire attend sur l’autre rive le moment où Eric la rejoindra pour l’éternité. Si l’on croit en une vie dans l’au-delà et en deux mondes (le visible et l’invisible) interconnectés, ce sera l’heureux dénouement final... et ce sera merveilleux.
Bonne lecture, sur ma page d’auteur, de la nouvelle publiée par monBestSeller à la rubrique « Actualités » à la date du 12 août 2022.
Ce livre est noté par
Oui @Antar Abdelaziz, la nature humaine est capable de résilience. Votre expérience de médecin vous permet de savoir cela. Dans une vie d'homme, à combien d'épreuves devons-nous faire face ?
Je vous rejoins aussi sur un autre point : la croyance en l'au-delà, où les retrouvailles sont possibles. Si vous ne l'avez pas lu, ce qui est peu probable, je me permets de vous conseiller les ouvrages du docteur Raymond Moody, auteur entre autres de "La vie après la vie".
Avec toute ma sympathie. MC
@ Michel CANAL
Certaines tragédies sont tellement insoutenables et révoltantes qu'on ne peut s'y résigner. La seule chose qui peut aider à les surmonter est cette croyance en un au-delà où les retrouvailles sont possibles. La nature humaine est ainsi faite.
Encore un grand merci, très réconfortant, @Alhéna Skat, pour la réparation d’un oubli qui me donne l’occasion d’un nouvel échange.
Ravi que vous ayez apprécié la trilogie de L’éveil de Claire. Il faut croire que cette émancipation dans les années quatre-vingts a quelque chose d’intemporel... pour ne pas paraître ringarde quelques décennies plus tard.
Quelques aspects sont à prendre en compte pour bien en percevoir la portée avec le regard d’aujourd’hui : l’éducation, l’âge, le contexte local, l’époque sans Internet ni sans mobiles, la récente découverte des effets du SIDA, le milieu professionnel des personnages...
Pour être franc, je me repais moi-même à relire ces pages qui pour représenter un souvenir dramatique, n’en sont pas moins un vibrant hommage à une personne devenue personnage de légende, comme exprimé dans l’épilogue du Journal intime et dans ma réponse ci-dessous à un lecteur.
La vie est faite de souvenirs. Celui-là est très fort, porteur d’espoir de retrouvailles sur un autre plan auquel je crois depuis que j’ai lu l’ouvrage inspirant de Raymond Moody : "La vie après la vie", que tout le monde devrait avoir lu, ne serait-ce que pour être rassuré sur la continuité d’une part de nous (la plus importante) après la mort de notre enveloppe matérielle.
Pour ce qui est des descriptions que vous avez trouvées très courageuses, voyez-y surtout la difficulté d’exprimer le désir, la sensualité, la sexualité sans trop ni trop peu, sans vulgarité... ce qui est le genre le plus difficile à écrire.
Pour ce qui est des valeurs humaines et morales, j’en apprécie la perception. Certains traits de ma personnalité (confidence pour confidence) ont fait que des "amies" que j’avais connues dans un passé lointain ont souhaité me retrouver quelques décennies plus tard (merci Facebook !).
J’aimerais lire "Le vagabond". Ma famille paternelle est d’ailleurs issue du canton de Lavelanet. Je suis remonté au tout début du XVIIe siècle dans les paroisses de Roquefixade, Leychert et Saint-Paul (devenue Saint-Paul-de-Jarrat). Sur le premier registre pré-imprimé de 1793 concernant la commune de Leychert, remplaçant les registres paroissiaux, au moins un acte par page concerne une personne portant mon patronyme. Je tire une certaine fierté de savoir que mes ancêtres étaient des sujets des comtes de Foix.
Mais je m’égare ! Bien que ce soit un plaisir de communiquer avec vous.
Au plaisir donc de vous lire (je n’ai pas pu accéder avec le site "calameo" communiqué précédemment).
Avec toute ma sympathie. MC
Encore un grand merci @Alhéna Skat, pour ce nouveau commentaire.
J’ai déjà tout dit sur ce bonheur interrompu de manière si dramatique. Il y a donc une part de soi ancrée dans un souvenir inaltérable, une autre qui s’adapte, puisant une force surprenante pour avancer malgré tout.
Comme je l’ai exprimé je ne me rappelle ni où, ni à qui, j’étais en opération extérieure en Bosnie, prêt à recevoir une délégation de l’Etat-major parisien lorsque j’ai été informé du décès de mon père et des obsèques le lendemain après-midi dans ma ville natale du sud-ouest, dans le créneau horaire où je devais présenter la situation à tout cet aréopage que par ailleurs je devais accompagner dans tous les déplacements durant une semaine. Qu’ai-je fait ? J’ai mis seulement une poignée de personnes dans la confidence et assumé sans rien laisser paraître. Au moment des obsèques, j’ai réussi à être en même temps dans la cérémonie d’adieu et en train de plancher à Mostar. Pire, j’ai été très actif, assurant mon programme sans influer sur le planning, écrivant une belle lettre à ma mère pour l’assurer de mon soutien et de la fierté de mon père, donnant les instructions à mon frère pour un article dans la Dépêche du Midi pour remercier tous ceux que je savais nombreux qui l’avaient accompagné. Je n’ai avoué le décès de mon père aux autorités en visite qu’à la fin de leur périple.
La vraie question est : où puise-t-on cette capacité de résilience ? Paradis où la force l’emporte sur la faiblesse ? Enfer jaloux du bonheur des humains ? À chacun sa vérité ou sa définition !
Pour ce qui est de vos écrits, il me semble (à vérifier) que le pack de base permet surtout d’avoir tous ses écrits sur une unique page d’auteur, que la gratuité n’est pas un obstacle à plusieurs publications. Mais je serai très heureux d’aller vous lire sur le site que vous indiquez.
Avec toute ma sympathie. Et encore merci pour votre approche. MC
@Michel CANAL
À la fin de la lecture de votre nouvelle, tout en admirant la finesse de votre récit, je me trouve démunie, les mots me manquent pour exprimer la tristesse à la lecture de cette vie brisée.
Faut-il que le destin soit cruel pour venir faucher une si belle promesse de vie. Quel est le mystère de la mort ?… Y aurait-il un Dieu jaloux de notre bonheur sur terre ? Ne serions-nous pas en Enfer ?
Par la même occasion, je vous signale que je lirai toujours vos écrits, mais je ne pourrai plus publier sur MBS, mes revenus étant trop faibles pour les mensualités que l’on vient de me demander.
Vous pourrez me retrouver sur : https://www.calameo.com/accounts/7360412
Très heureuse d’avoir pu vous connaître, avec toute ma sympathie.
A.S.
Merci encore @Bahloul, pour votre fidélité à la trilogie L'éveil de Claire et aux écrits plus courts qui y font mention.
Oui, l'être humain a la capacité de résilience et d'adaptation... comme le disent les gens du cirque après un accident sur la piste : la vie continue, doit continuer. Dans votre culture, on dit : « Inch Allah » si je ne me trompe pas.
Mais vous vous en doutez, une telle rencontre restera inoubliable, comme je l'ai exprimé sobrement dans l'épilogue du premier opus :
« Elle est restée, dans le souvenir d’Eric, cette jeune femme séduisante, sensuelle, libre, fascinante et surprenante qu'il n'a cessé d'aimer. »
Et de manière plus ésotérique comme je l'ai exprimé sobrement dans l'épilogue du Journal intime :
« Claire n’est-elle pas devenue à son tour, comme ses héroïnes, un personnage de roman ? Or les personnages de roman, comme les personnages de légende, ne meurent pas, ne tombent pas dans l'oubli. Elle est seulement passée sur l’autre rive où elle attend Eric, assurée de l’atemporalité de leurs sentiments. »
Avec toute ma sympathie. MC
Oui, @Camille Descimes, c'est plus visible sur la page d'auteur que dans les "Actualités", vite occulté par tous les articles qui viennent s'agréger.
Bon dimanche !
@Michel CANAL
Rectification d'aiguillage d'un commentaire posté il y a plusieurs semaines déjà ;)
Il est bien mieux par ici !
Merci infiniment, @Ambrosine, d'avoir laissé ce commentaire étoilé juste pour me témoigner ton amitié par de tendres pensées et ton soutien.
Un témoignage d'amitié est toujours apprécié.
Tendres pensées aussi à toi dans ta nouvelle vie polyamoureuse.
@Michèle C.
Merci chère Michèle, pour avoir mentionné, aidant en cela d’autres lecteurs, par quelle progression je suis passé pour donner un peu plus de détails sur ce drame dont les circonstances ont été horribles et le désarroi inimaginable. Oui, 28 ans pour faire le deuil en évoquant l’histoire (une idée pour la faire revivre), 33 pour en révéler un peu plus sur l’intime et sa personnalité profonde... enfin plus encore pour révéler l'indicible.
Merci pour cette citation de notre ami commun Bossy. Son ressenti est tellement profond, tellement adaptable, que je l’ai reçu comme s’il m’était adressé. Je mesure combien son analyse était juste et sa personnalité admirable.
Et merci pour ton soutien. Sept ans que nous avons débuté quasiment ensemble. Autant de solidarité d’auteurs.
Ton passage pèsera auprès des futurs lecteurs qui sont aussi des auteurs qui ne nous sont pas inconnus.
Je t’embrasse. Michel