"N'épouse jamais une femme à deux têtes !" me répétait souvent mon père. Bien évidemment, je ne l'ai pas écouté...
(Avertissement : En raison de son sujet, ce texte présente des scènes d'une violence extravagante propre à semer le trouble dans les esprits mal préparés à affronter la rudesse du monde. Sa lecture est donc formellement déconseillée aux Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Ainsi qu'aux aveugles de moins de 16 ans.)
Ce livre est noté par
@alban paulh
Vous savez bien que nul, hormis le pape, n'est infaillible, et vous avez raison de dire que je ferais bien d'accorder un peu plus d'attention à mes relectures. Je le fais généralement, sauf pour les machins sans importance comme celui que vous venez de lire, que j'ai un peu tendance à traiter par-dessus la jambe. Quant à la tolérance, c'est l'autre nom de l'indifférence ou du dédain, et je ne mange pas de ce pain-là. Pour le reste, et si vous voulez vous amuser (du moins je l'espère), je vous conseille les "Pohèmes mastoïdiens" que j'ai posté il n'y a pas longtemps sur le site.
Quoi qu'il en soit, merci pour votre passage.
PS Au fait, "omettre" ne prend qu'un m.
@Jack and Jill
Votre dispute avec Lucas Belmont ne me regarde pas, mais (formule ésotérique permettant d'éviter une volée de coups de bâton en cas d'impolitesse assumée)...
Mais nombre de légendes parlent de mauvais esprits s'introduisant par les airs dans nos narines ou par notre bouche, alors un peu dommage pour les bains de mer ! Moi qui en rêve...
Et en ce qui concerne votre flagornerie envers vous savez qui, j'ai aussi reçu consigne de ne pas trop éparpiller son nom dans mes commentaires (il s'agit de vous savez qui d'autre que vous savez qui en premier)...
Ah mais vous savez qui n'est pas une petite madame ou alors il vous faudra me le prouver.
En ce qui concerne la possibilité que j'use d'une pensée autonome, croyez bien que j'en suis hélas totalement dépourvue. Dieu m'a ôté mon libre-arbitre il y a quelques décennies déjà.
J'étais en effet trop bonne, il s'est dit que ce n'était pas fair-play vis à vis de mes camarades et qu'il allait corser un peu la donne.
Ceci dit, ma tête peut se mettre au service de quiconque saura lui commander (hormis moi bien sûr).
@Joseph Lestrange
Notez bien ou plutôt lisez seulement que je risque une sacrée engueulade au retour des vacances de vous savez qui, en critiquant d'un oeil neuf vos nouvelles, à vous et à votre soi-disant sœur jumelle...
Quant à la flagornerie dont vous usez envers vous savez qui d'autre, franchement, cela ne vous honore pas.
En tous cas, merci pour votre pardon.
Et les galibarbots alors, qu'est-ce donc, comment les decririez-vous que je puisse commencer à comprendre ? Serait-ce des poissons, des barbots venant de Gaule ?
@Joseph Lestrange
@émilie brock, pour info (Émilie étant sans doute Joseph...)
Je suis sur mon téléphone cette nuit et ai la flemme de déplier mon ordinateur afin de vous remonter ma note.
Jeviens de lire vos échanges avec Lucas Belmont et une nouvelle fois votre nouvelle.
Je vais remonter la note à * * * * * (5 !!!) étoiles, car au fond, il n'y a que les sots qui ne changent d'avis et votre écrit, dans son genre, même entaché de machisme, est un concentré de délire philosophique et langagier, ampoulé mais intéressant, empreint d'une grande culture et drôle
Vous lire est même contagieux.
L'art de sauter du coq à l'âne et de rendre ainsi transparentes pour nous vos rapides connexions neuronales arborescentes n'est pas dénué de sens.
Bon, je veux tout savoir, les estoupiots, c'est quoi ?
Des escargots, tout ce qui peut se faire estourbir ou bien... Ou bien quoi ?
@émilie brock
Chère petite demoiselle, je vous sais gré d'avoir pris le temps et de me lire et de me laisser un message, même si celui-ci, je le crains, ne remontera pas ma cote auprès des garçons bouchers, des gardiens de phare et des épicières en gros. Mais cela n'est pas grave, car je vise plutôt le public des masseuses thaïlandaises, des manches à air et des employés des pompes funèbres. Foutage de gueule, dites-vous, reprenant à votre compte les mots de votre nièce, cette petite pétrolette (sic) qui, à mon sens, mériterait d'être barbouillée de saindoux et passée longuement à l'autocuiseur - ça lui apprendrait peut-être qu'impertinence et insolence engendrent souvent une viande trop cuite. Foutage, donc, de gueule, dites-vous, pour qualifier ma nouvelle, nouvelle sur laquelle j'ai passé pourtant des heures et des heures afin de la rendre conforme au cahier des charges de la littérature bien tenue. De plus, avant de la poster ici, je l'avais fait relire par la Guilde internationale des Graveurs de Tombes, laquelle n'avait rien trouvé à y redire, excepté peut-être qu'associer Carl Gustav Jung à la fondue fribourgeoise pouvait représenter un blasphème auprès des thuriféraires de la psychologie analytique. J'aurais dû les écouter, tous ces burineurs de pierres tombales ; sans doute aurais-je ainsi évité votre courroux. Quoi qu'il en soit, il est trop tard ; j'espère seulement que le souvenir de ma nouvelle ne plongera pas vos nuits dans des cauchemars épouvantables.
@Joseph Lestrange
Monsieur, étant de nature plutôt conciliante, je veux bien admettre que vous vous prénommez Joseph (encore que ce prénom n'ait plus guère cours depuis la révocation de l'édit de Nantes, le 18 octobre 1685 si ma mémoire est bonne - et je peux vous assurer qu'elle est bonne et principalement attachée à engranger des détails sur lesquels s'assoient copieusement la grande majorité des quidams qui peuplent nos villes et nos campagnes), mais vous ne me ferez jamais croire que vous portez le patronyme improbable derrière lequel vous tenter de dissimuler vos agissements hautement répréhensibles sur le site ; je pense plutôt que vous l'avez forgé de toutes pièces dans le cagibi infernal de votre imagination dégondée. Et la première de vos odieuses manigances consiste certainement en la publication de votre nouvelle, que j'ai lue et qui a bien failli m'emporter dans une rage insensée. Car, comme dit ma nièce Athalie (fille de ma grande soeur Iphigénie), une incroyable petite pétrolette de quelque onze années, insolente comme une diaconnesse ivre de vin de messe, quand sa mère la reprend sur un de ses comportements délictueux : "C'est du foutage de gueule !" Je m'explique : vous nous laissez entendre, dans votre synopsis, que vous allez nous conter votre mariage avec une femme bicéphale, censément prénommée Marie-Jeanne, et que ce récit va être entrelardé de scènes d'une violence extravagante (je vous cite), qui risquent fort de troubler les âmes mal préparées au barbare spectacle du monde. Or, outre le fait (je me suis documentée) que les femmes bicéphales sont plus qu'extrêmement rares (au point qu'on peut considérer qu'elles n'existent nulle part ailleurs que dans l'esprit ravagé d'un alcoolique en phase terminale et que, dès lors, votre synopsis est un mensonge implicite délibéré), on se rend vite compte que cette promesse de nous relater des scènes d'une violence hyperbolique relève du bobard caractérisé, à moins de considérer que le moment où vous vous réfugiez dans la cuisine pour grignoter des gressins est pour vous le comble de ce qu'un esprit pusillanime est capable de supporter. Bref, vous nous abusez en laissant croire au sadique qui se cache en tout lecteur qu'il va assister à des horreurs charmantes, telles celles qui ensanglantaient les arènes romaines au joyeux temps des gladiateurs. Mais (et je l'écris en majuscules afin de bien marquer ma complète indignation) IL N'EN EST RIEN ! Enfin, et pour couronner le tout, ne voilà-il-pas qu'au beau milieu de votre nouvelle, vous interrompez brusquement le cours de votre récit pour nous entreprendre avec des considérations exotiques et superfétatoires sur la porcelaine, le kaolin, l'affaire Dreyfus, que sais-je encore, les Suisses, la synchronicité jungienne, la hausse soudaine du prix de la pastèque ou votre détestation des zèbres. Alors, au bord extrême du mécontentement et de l'horripilation, je vous demande : de qui se fout-on ?
J'attends votre réponse, et sachez que je ne vous salue pas.
@Monique Louicellier
Parce que vous trouvez que votre dernier opus est à la hauteur d'une publication ? Entre nous soit dit, je ne suis pas même sûr que les toilettes publiques accepteraient un tel torchon. Je vous en prie, modérez votre enthousiasme ; vous allez finir par vous coller une distorsion de l'hypothalamus.
Si vous répondez, nous serons dans un jeu de miroirs sans fin, donc non, cela me donnerait le tournis, ceci dit, c'est en me mettant de manière bien trop empathique dans votre tête que je vois cela aussi de votre point de vue, car les balourdises, ne les cherchez pas ailleurs que dans votre texte vraiment pas à la hauteur d'une publication, ou alors sur les murs des toilettes publiques...
@Monique Louicellier
Eclairez-moi, svp : je suis censé répondre à vos balourdises ?
@monBestSeller
Bien sûr que j'y serai. Si vous ne m'avez pas exécuté d'ici là...
Vous avez peur de manquer ?
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31/07 - commentaire + 15 j
TOTAL - 157 jours
Serez-vous encore ici dans 157 jours avec ce même étrange pseudo ?
...
Moi aussi : Un suppositoire de glycérine et dix dragées Fuca. Au moins tu lâches tout d’un coup et après ça ira mieux.
@Isabelle Blackeney
J'ai pensé à un autre truc : l'électroconvulsivothérapie.
Ouf, je me tape le cul par terre. J’en ai mal aux dents tellement je bondis.
Bon, je vois que vous n’êtes pas dans une forme olympique et que l’abus des cachetons que vous proposez par ailleurs ne vous est guère profitable.
Vous me faites l’effet d’une pucelle effarouchée d’apprendre que ses multiples aventures ont fini par la mettre enceinte.
Ne me dites pas que vous n’avez pas semé quelques rejetons qui un jour ou l’autre vous demanderont des comptes.
J’espère que vous avez mis quelques sous de côté pour assurer leur survie.
@Isabelle Blackeney
Je vous jure bien, cher monsieur, que j'ai lu avec application votre commentaire, cependant - et même si je me répète qu'on n'en écrit pas un sans avoir l'intention de dire quelque chose - je reste proprement infoutu de comprendre (ou même de deviner) qu'elle est la teneur du vôtre. Rantanplan ? Les soeurs Camomille ? Quel genre de carnaval est-ce là ? Et ce courant littéraire en vogue ? Et ces écrits annexés d'un post ? Mais de quoi, fichtre foutre ! parlez-vous ?
Franchement, si la lecture doit vous mettre dans un état pareil, je vous conseillerai de changer rapido d'activité. Peut-être devriez-vous essayer le macramé. On me dit qu'il a des vertus lénifiantes. Et qu'il a ainsi déjà apaisé nombre d'enragés.
Mon Cher,
Hier soir je passais sur votre page par hasard, mais il était tard. Tellement tard que je n’ai pas eu le courage de sortir mon pipeau pour parler de l’affaire.
J’ai eu la surprise ne n’y point voir les sœurs Camomille, mais d’y croiser Rantanplan à qui, de mon propre avis, on devrait greffer un neurone supplémentaire pour éviter qu’il ne pisse partout.
Il est vrai que j’ai eu connaissance que l’une des jumelles était en cure de désintoxication. Saluez la pour moi.
Concernant la seconde je pense que de devoir se pencher sur le psychisme d’une femme à deux têtes, quand soi même on n’en a pas, risque de créer quelques tensions.
PS : Afin de respecter le courant littéraire en vogue sur ce site qui veut y voir ses écrits annexés d’un post, je m’abstiendrai à mon tour de vous confier mes étoiles sachant désormais ce que vous en faites. Cette délicatesse, vous l'aurez bien compris, n'est là que pour vous éviter une indigestion qui me priverait de nos échanges.
@monBestSeller
Il se trouve que j'aurais incidemment un mot à dire aux divinités qui président aux destinées de ce site. Cela fait plusieurs jours que je me crève la paillasse à écrire des commentaires (4 ou 5, je ne compte pas, entre le 24 et aujourd'hui) et à mettre ainsi un peu vie dans votre fourbi, et je m'aperçois qu'aucun n'est comptabilisé dans monBookTime. Je veux bien concevoir qu'il est très marrant de mettre en place un machin quasiment intile, mais ne serait-ce pas encore plus désopilant s'il marchait correctement ?
@Julian Callie
@KellyK
Je vous remercie beaucoup d'avoir pris le temps de me laisser chacun un message. J'y vois un encouragement à poursuivre la rédaction de mon prochain opus, qui racontera la vie et les combats que dut mener Aristote Berlingot, natif de Carpentras, protonotaire nietzschéen et cul-de-jatte, pour remporter la médaille d'or olympique du 115 m féminin aux Jeux de Paramaribo. Quant aux étoiles, je vais de ce pas les mettre à macérer dans l'huile essentielle de catoblépas. Il paraît qu'il n'y a rien de tel pour les rendre tout à fait digestes. Bref, en un mot comme en cent, merci, et bien le bonjour à votre baby-sitter.
Direct, franc, cru, pas de place pour la langue de bois c’est ce qui m’a plue. Les dialogues sont originaux et atypiques, ils ont de quoi surprendre tant on dirait qu’ils viennent d’une autre planète...
@Lucas Belmont
Quelle drôle d'idée de penser que j'ai pu être blessé ! (Ou blessée, puisque vous paraissez avoir pris le parti de me féminiser.) Et je peux vous assurer que vous n'êtes nullement allé trop loin. De fait, j'adore échanger des propos absurdes avec qui se prête au jeu. Je nage dans le non-sens comme un poisson dans l'eau, ou un glaçon dans le pastis ; Lewis Carroll est le nom que j'ai donné à mon chat. Dans les parages, les genses manquent singulièrement d'humour et d'autodérision, ou se prennent trop souvent pour quelqu'un d'autre. Un écrivain très souvent. Malgré toutes les preuves contraires qui s'accumulent contre eux. Moi, ce n'est pas mon genre. Je me contente d'être qui je suis (ça me donne assez de travail). Que ma prose plaise ou déplaise, je m'en contrefous. Me reprocherait-on une virgule, que je ne vivrais pas ça, contrairement à d'autres, comme une insulte sanglante. En revanche, je discuterais jusqu'au bout de la nuit pour prouver que ma ponctuation n'est pas fautive. Voici-voilà où j'en suis. Et je lirai, bien entendu, votre pensum sur la mise en abyme. Les occasions de rigoler ne courent pas les rues, pas plus que les braves gens de Flannery O'Connor.
@Lucas Belmont
Tout cela est bel et bon, mais je crains fort de ne pas saisir une broquille de votre délire. Peut-être, d'ailleurs, parce que votre utilisation de l'expression "mise en abyme" est plus que sujette à caution. Faut-il vous rappeler que celle-ci est un procédé consistant à placer à l'intérieur de l'œuvre principale une œuvre qui reprend de façon plus ou moins fidèle des actions ou des thèmes de l'œuvre principale ? Or, entre "Marie-Jeanne" et mes réponses à vos commentaires, j'ai beau faire, je ne distingue aucune sorte, disons de ressemblance. Ni même de correspondance. Vous extravaguez (ma petite-nièce Proserpine dirait que vous déconnez à plein tube) sur quelque chose qui n'existe que dans votre tête embarbouillée (une "Marie-Jeanne" qui n'a jamais été écrite), vous convoquez gravement la philosophie et la métaphysique pour m'expliquer que j'aurais dû écrire autre chose que ce que j'ai écrit, c'est un peu comme si vous reprochiez à Hergé de n'avoir pas pondu "Kant et le problème de la métaphysique", renvoyant ainsi Tintin au néant ontologique que vous lui attribuez a priori. Avouez qu'il y a de quoi se demander à quoi vous tournez : cocaïne, héroïne, aspartam ou saccharine. Je n'ai, naturellement, rien à vous conseiller, mais, je serais vous, j'irais vitement consulter.
PS : Qu'est-ce donc, doux Jésus, qui vous fait croire que je relis ou relirais ce qui précède ? Echanger avec un heideggerien frappadingue, c'est amusant tant que ça dure, mais il ne faudrait pas en abuser. Et puis, force est de constater que la seule révélation un peu solide qui émerge de notre échange, c'est que vous êtes complètement à côté de la plaque et que les concepts que vous maniez comme un matamore imbriaque risquent fort, si vous n'y prenez garde, de gravement vous blesser.
PPS : Je comprends parfaitement que vous ayez supprimé vos précédents messages. On ne peut pas dire que vous y brilliez par une acuité intellectuelle exceptionnelle, et j'imagine très bien que l'effet miroir, que vous invoquez et à vous cette fois appliqué, devait en être assez pénible pour votre psychisme.
@Lucas Belmont
Tout cela est d'un comique irrésistible. Je propose aux lecteurs de ce site une guignolade de derrière mes fagots, et ne voilà-t-il pas que vous me jetez la philosophie, la métaphysique et Heidegger à la tête ! Mon être-au-monde se porte à merveille, je vous remercie. Et, si vous le voulez bien, je vous propose un truc : je vous laisse le roman (ou la nouvelle) à thèse et je me garde le burlesque. Cela vous va-t-il ?
@Lucas Belmont
Soit. Mais encore faudrait-il que l'envie me prenne de travailler sur le fond. Or, en l'occurrence, ce n'est pas du tout l'envie que j'avais ; je me fous comme de ma première brassière de la bicéphalie et de ce qui pourrait en découler dans un couple ; je ne sache d'ailleurs pas qu'Allais, puisqu'on l'évoquait, s'inquiétait outre mesure de la portée philosophico-métaphysique de ses contes ; de plus, n'étant guère de nature paranoïaque, je ne ressens aucune urgence à répondre à "cette question fondamentale qui eût donné la profondeur à [mon] texte" : quel effet cela fait-il d'être regardé par quatre yeux. De fait, vivant en trouple, ce sont habituellement et ordinairement deux paires d'yeux qui me regardent et je n'en souffre en aucune manière.
@Lucas Belmont
Je fais toujours tout avec le plus grand sérieux, en particulier quand je me laisse aller à la loufoquerie - autrement, quel intérêt ? Mais faire les choses sérieusement n'a rien à voir avec l'esprit de sérieux. "L’esprit de sérieux part sans doute d’un bon sentiment, d’une volonté de bien faire, mais il a quelque chose de borné, d’obtus, de convaincu de son but et de son bon droit" (je ne sais plus, je l'avoue, d'où je tire cette citation), et ce n'est pas du tout ma tasse de thé. De fait, dans ma réponse à votre commentaire, je tenais surtout à souligner l'inconséquence (pour ne pas dire le ridicule) qu'il y a à juger d'une loufoquerie avec les armes de la philosophie et de la métaphysique.
PS : Je sais que je vais avoir l'air de me vanter, mais peu importe. Au contraire de ce que vous semblez croire, écrire un texte comme "Marie-Jeanne" ne me coûte aucun effort. Quand je me mets à "déconner", j'ai l'esprit fertile, et j'ai pour conviction que le plus grand respect de la langue (donc de sa grammaire et de sa syntaxe - quoi qu'en pensent les bricoleurs et les fumistes) doit présider à l'écriture, même et peut-être surtout de la plus improbable bouffonnerie. Et cela vous émotionnera-t-il de savoir que j'écris (sauf à revenir parfois sur une virgule) au fil de la plume ?
PPS : Nous finirons peut-être par nous rejoindre sur Marcel Aymé. Pour ma part, je le considère comme l'un des plus grands écrivains français de son siècle.
@Lucas Belmont
Je vous remercie d'avoir pris la peine de m'adresser un commentaire, d'autant plus que, dans un premier temps, vous n'en ressentiez pas la nécessité. Croyez bien que j'entends parfaitement ce que vous dites de mon texte, mais, si j'en retiens quelque chose, c'est surtout votre reproche de n'avoir pas écrit autre chose que ce que j'ai écrit. "Marie-Jeanne" n'a aucun fond philosophique, "Marie-Jeanne" n'apporte aucune réponse métaphysique ? Grands dieux, non, et c'est tant mieux ! Car jamais ne m'a seulement effleuré l'idée de flirter, même de loin, avec l'esprit de sérieux. J'abandonne volontiers la chose à d'autres, à ceux qui, par exemple, n'ont jamais compris la dimension humoristique de Kafka, Kafka qui était pourtant beaucoup plus proche de Chaplin que des philosophes de son siècle.
Pour résumer, je vois un peu les choses ainsi : c'est comme si vous reprochiez à Alphonse Allais de n'avoir pas écrit les sermons de Bossuet. Cependant, nombreux sont ceux qui considèrent qu'Allais fut un grand écrivain, à commencer par Jules Renard.