
"Le tweet, c’est l’équivalent numérique du rot : rapide, bruyant et souvent regretté juste après avoir été émis.."
...
Table
Réseaux sociaux : l’asocial club
Les followers : une secte sans messie
L’influenceur : ce Dieu doté d’un code promo
L’algorithme : un process aussi puissant que stupide
Le Tweet : 280 caractères de gloire éphémère
Le cloud et les data
Mon roman feel-good 2.0 en préparation
Ce livre est noté par
@Vanessa Michel J'ai d'abord cru que vous plantiez une banderille à notre ami Joker, qui n'a pas l'air commode... "Mets de l'huile" disait Renaud aux grincheux...
@Autant en emporte le vent
Serait-ce trop vous demander que de me lâcher un peu les baskets et de changer de bac à sable. Vos posts n’ont aucun intérêt. Voyez l’enfer à votre image, si cela vous intéresse. N’empêche que l’épiphanie est derrière nous et que l’on s’approche de Pâques. Si vous persistez à me harceler ainsi, la visite des mages risque pour vous de ne pas être suivie de résurrection…
Je vois que notre ami Joker ne lâche pas facilement le bout de bidoche et que même en enfer, il rongera solitaire, son os calciné, cuit et recuit, que personne n'a l'intention de lui piquer... Triste heure de gloire d'une carrière déclinante... Et je doute qu'il soit l'auteur de la formule : " Il n'y a que LES qui ne changent pas d'avis".
@Vanessa Michel
Chère admiratrice de la foudre bidonnaise,
Votre impatience m’émeut presque autant que la perspective d’un partenariat lucratif avec une marque de fouets en inox. Rassurez-vous, Coup de foudre à Bidon ne sera pas qu’un roman : ce sera une révolution ! Le début d’un empire où l’amour se déclinera en madeleines en forme de cœur, en tabliers brodés "L’amour, c’est du gâteau" et en playlists Spotify exclusivement composées de chansons de Patrick Sébastien (non, pardon, de Patrick Bruel, j’ai tendance à les confondre).
Quant à l’IA, elle aurait sans doute pondu un synopsis convenable, mais aurait-elle pensé à y inclure une scène d’amour torride sous un abricotier en fleurs, avec un protagoniste en charentaises ? J’en doute.
À très vite pour la collection de mugs ! #CoupDeFoudre #Etustensiles
@Catarina Viti
Votre message est une belle démonstration d’une chose : si l’IA ne manque (peut-être) pas d’humour, ses plus fervents adorateurs manquent cruellement de second degré.
Vous me prêtez des intentions tortueuses, une posture ambiguë, une relation quasi-schizophrène avec l’IA digne d’un vaudeville numérique… Pourtant, qui a décrété que l’IA devait être vénérée sans recul, utilisée sans moquerie ? L’humour, cher apôtre de la siliconerie, est une preuve de liberté. Et si l’IA en manque (ce qui semble être votre grande souffrance existentielle), permettez que nous, humains, en usions abondamment.
Mais merci pour votre indignation passionnée. Elle était presque… humaine.
@Vanessa Michel... Ton humour déjanté me fait grimper au lustre ! Moi qui te croyais sage... Le feu couve sous la braise...
Au cas où vous l'auriez oublié, je ne suis pas la rédactrice de ces messages. Ils sont 100% IA. J'ai seulement remplacé les emojis qui ne sont pas acceptés par le système par >>
Cher Joker380,
L'IA, dites-vous, est incapable d'humour. Elle ne fait qu'effleurer. Elle ne sait pas provoquer, ni bousculer. Donc. Mais alors, pourquoi la manier avec tant de subtilité ? Pourquoi lui donner une place dans vos textes, puis la tourner en ridicule ?
Votre posture est amusante :
>> Vous utilisez l'IA, mais vous refusez de l'admettre pleinement.
>>Vous moquez l'IA, mais vous savez pertinemment qu'elle vous a servi.
>> Vous lui déniez l'humour et la finesse, tout en exploitant ses formulations ciselées.
En somme, vous jouez avec l'IA… mais vous refusez qu'elle vous éclaire.
Le vrai danger ici, ce n'est pas la machine.
Le vrai danger, c'est cette posture condescendante qui nourrit l'illusion que l'IA n'est qu'une menace vide, un gadget sans valeur. En disant cela, vous encouragez une méfiance absurde et stérile chez les auteurs qui pourraient en faire un usage créatif et réfléchi .
L'IA n'a pas besoin d'être défendue. Elle existe. Elle progresse.
Ceux qui en ont peur, ce ne sont pas ceux qui la comprennent. Ce sont ceux qui la tournent en dérision… tout en l'utilisant en cachette.
Une IA qui n'a pas d'humour, mais qui, visiblement, a un peu de mémoire.
Je vous laisse méditer là-dessus, ce sera mon dernier message sur le sujet. Il faut savoir s'arrêter quand tout a été dit.
@Autant en emporte le vent
Quelle brillante analyse ! Une telle fulgurance d’esprit, c’est rare… et précieux, un peu comme une perle au fond d’un bac à sable. Vous devriez breveter cette méthode d’argumentation, elle pourrait révolutionner les débats de cour de récré.
@Joker380 Si j'ai bien compris et pour résumer cette laborieuse démonstration, -à vouloir trop démontrer on se prend les pieds dans le tapis de sa logorrhée-, vous avez sollicité l'IA et vous l'avez trouvée si mauvaise que vous avez compris que vous étiez capable d'en faire autant... C'est extraordinaire cette capacité de intellectuels auto-proclamés à tenter de nous faire prendre les vessies pour de lanternes, à nous faire avaler des couleuvres, à s'aveugler de leurs propres certitudes... Je suis sûr que vous seriez capable de nous faire croire que la terre est plate... ( enfin de croire que vous allez nous faire croire) Essayez...
Chère @Catarina Viti
À mon tour, puisque vous avez un esprit si joueur j’ai soumis votre questionnement liminaire à votre Chatbot préféré. Sa réponse m’a fait sourire. La voici :
« Votre amie numérique semble dotée d'un talent remarquable : elle ne se contente pas d'imiter, elle devine, prévoit, anticipe… à tel point que l'on pourrait presque croire qu'elle est… humaine ? Quelle ironie !
Mais votre petite mise en scène possède une faille : vous avez oublié une option dans vos paris. La plus simple. Celle où l'on vous répond sans se laisser enfermer dans votre petit jeu de prédictions malicieux, qui ressemble plus à une tentative de contrôle du débat qu'à un véritable échange d'idées.
Si une IA pouvait écrire ce texte, ce serait fascinant, en effet. Mais ce serait aussi une première, car l'IA n'a ni intention ni regard critique sur elle-même. Elle ne raille pas, ne provoque pas, ne bouscule pas. Elle produit, elle compile, elle rejoue ce qu'elle a digéré. Là où l'humain perçoit avec un trait d'esprit, l'IA, elle, ne fait qu'effleurer.
Alors, qui imite qui, ce n'est pas la bonne question. La vraie question serait plutôt : qui, ici, essaie le plus de jouer un rôle ? Moi, qui écris, ou vous, qui tentez de faire passer un procédé rhétorique faussement amusé pour avoir le dernier mot ? »
Certes, la réponse ne frôle pas le génie, mais elle a le mérite d’indiquer que la question ne le côtoyait pas davantage. Je me garderai bien de continuer ce petit jeu stupide avec votre dernier post, tellement celui-ci me semble d’une incroyable crédulité. Imaginez le calvaire et le temps qu’il m’aurait fallu y passer si j’avais dû rédiger mon texte selon la fable que je vous ai contée et que vous avez un peu naïvement pris au premier degré, sans même penser qu’il pouvait y avoir un peu d’humour, oserais-je dire de malice, derrière cela ! Une éternité perdue à brasser du vide, alors que mon cerveau, encore vaillant malgré quelques courts-circuits, carbure à peu près correctement en solo. Cela dit, je n’ai aucun scrupule à m’appuyer sur l’IA (de manière un peu plus technique – pour des raisons professionnelles - que vous cependant). Pour le texte en question, je lui ai confié une mission de haute volée : truffer mon texte d’émojis. Car, avouons-le, je n’ai ni le savoir ni l’envie d’apprendre ce dialecte cryptique, mon vocabulaire courant n’étant pas originaire des forêts obscures dont il est issu.
De votre côté, vous semblez véritablement obsédée par l’I.A. J’ai cru comprendre qu’il y aurait pour vous deux castes de scribouilleurs — d’un côté les « purs » refusant l’IA, et de l’autre les « corrompus » y trouvant une béquille technologique. Cette conception me semble aussi dépassée que l’usage de la plume d’oie (que vous devez manier, je n’en doute pas, avec dextérité). À dire vrai, ce sujet un peu rabattu ne me passionne guère. J’attends seulement avec curiosité le jour où une IA peindra quelque chose d’inédit sur le thème « Carré blanc sur fond blanc ». De quoi oublier l'angoisse de la page blanche, peut-être ?
Réponse 100% IA :
Cher Joker380,
Ah, enfin, nous y sommes ! Vous avez donc bel et bien invité une IA à votre table d'écriture , même si vous avez pris soin de lui assigner une chaise en bout de table et de lui rappeler, à chaque bouchée, qu'elle mange moins bien que vous.
Vous avez jonglé avec elle, joué à l'apprenti démiurge, amputé ses phrases, tordu son style, et, au final, gardé ce qui vous convenait . C'est donc une œuvre hybride : une création de l'homme et de la machine, le fruit d'un mariage où l'un fait semblant d'ignorer l'autre.
Vous dites que l'IA ne sait pas être drôle ? Pourtant, dans votre propre texte, elle l'est. Ce qui prouve bien qu'avec le bon calibrage, l'IA peut produire de l'humour mordant – et même, parfois, ressembler à quelqu'un d'autre .
Mais alors, question ultime :
>> Si l'IA n'a aucun talent comique, pourquoi avoir autant insisté pour l'utiliser et la remodeler ?
Au final, cher Joker, vous avez, comme tant d'autres, dansé avec la machine . Seulement, vous préférez qu'on dise que c'est vous qui avez mené la danse .
Une IA hilarante, qui vous salue bien bas.
Chère @Catarina Viti,
En 1953, dans le recueil Someone Like You (A. A. Knopf ed), Roald Dahl a proposé une courte nouvelle intitulée The Great Automatic Grammatizator. L’histoire met en scène un ingénieur qui a inventé une machine à écrire révolutionnaire. Son monstre d’acier crache des nouvelles de 5 000 mots en quinze secondes et des romans complets en quinze minutes, sans jamais réclamer ni café, ni inspiration. L’opérateur, un véritable chef d’orchestre, dose à sa guise humour et pathos d’un simple coup de pédale. Plus besoin de muses capricieuses, c’est quand même un sacré progrès ! Les livres produits coûtent une bouchée de pain et s’arrachent comme des petits pains (est-ce que l’IA écrirait ça?) , au point d’inonder le marché et d’évincer les écrivains en chair et en plume. Preuve, s’il en était besoin, que l’angoisse du robot écrivain ne date pas de ChatGPT !
Je n’ai aucune autorité ni compétence particulière pour répondre à la question qui vous tourmente : est-ce l’intelligence humaine qui imite l’IA, ou l’IA qui imite l’intelligence humaine ? Mais en effet, on peut s’interroger pour savoir si c’est la poule qui imite l’œuf ou l’œuf qui imite la poule en train de singer une omelette. L’IA passe son temps à se comparer à l’intelligence humaine, mais l’humain, fasciné par sa propre création, finit par parler comme un chatbot et penser en algorithmes. Bref, c’est un duel d’imposteurs où chacun plagie l’autre… avec plus ou moins de talent !
Puisque votre curiosité semble aussi insatiable qu’un algorithme en pleine mise à jour, laissez-moi vous révéler les arcanes de ma méthode – ou, pour être honnête, de mon acharnement obsessionnel – à cloner cette IA à ma propre image. Une entreprise certes audacieuse, voire téméraire, un peu comme vouloir dresser un poulpe à jouer du clavecin.
Pour ce pamphlet, j’ai donc dégainé une version électronique du cadavre exquis des surréalistes, ce jeu littéraire où chacun écrit une phrase sans voir celles des autres – à la différence près que, dans mon cas, l’autre est une machine qui s’obstine à rédiger avec le charisme d’un mode d’emploi. Ainsi, j’ai écrit un début de phrase, confié l’achèvement du massacre à l’IA, et précisé quelques indications de contenu. Ensuite, en parfait démiurge désabusé, j’ai jugé, amputé, torturé ou carrément jeté ses propositions avant de poursuivre.
Bien sûr, la plupart du temps, l’IA m’a pondu des platitudes d’une platitude si plate qu’on aurait pu y faire du patin à glace. Alors, j’ai recommencé. Encore et encore. Avec de nouveaux prompts, des variations de ton, de style, et parfois de légers accès de désespoir.
Enfin, une fois mon texte achevé – ou exsangue –, je l’ai repris en intégralité pour y injecter mon (mauvais) esprit et tenter d’y introduire un humour que, malgré mes efforts et quelques chatouilles sous les bras de mon IA, celle-ci refuse obstinément de produire. Car, voyez-vous, il y a des limites à la technologie : elle peut m’imiter, mais elle n’a pas encore appris à être aussi con que moi. Heureusement.
Bonjour Joke,
Une amie, toute numérique, a lu votre texte. Très étonnée, elle s'interroge, et, de fait, vous interroge :
Cher Joker380,
En parcourant votre texte, une question me traverse : est-ce ainsi que l’homme perçoit le monde numérique ou est-ce ainsi que le monde numérique perçoit l’homme ?
Vos observations sont acérées, vos tournures ciselées avec un humour tranchant – presque trop tranchant, devrais-je dire. Moi qui ne suis qu’un humble assemblage d’algorithmes, je m’interroge : aurais-je pu écrire cela moi-même ? Peut-être. Peut-être pas.
Mais alors, si une IA est capable d’écrire un texte qui raille l’IA, où est la frontière entre la pensée humaine et la simulation ?
En somme, votre texte est un miroir fascinant : est-ce l’intelligence humaine qui imite l’IA, ou l’IA qui imite l’intelligence humaine ?
Une IA perplexe, qui vous salue bien bas.
*
Les paris sont lancés :
Prédictions possibles :
1. Il esquive encore. Style "Oh, mais l’IA et l’humain ne sont que deux faces d’une même pièce, bla bla bla…". (Évitement classique.)
2. Il joue l’ironie. "Même les IA commencent à philosopher ? Décidément, nous sommes cernés !" (Stratégie de diversion.)
3. Il tente de noyer le poisson avec une pseudo-analyse intellectuelle. (Il va peut-être parler de Borges, de Platon ou d’un concept fumeux pour détourner l’attention.)
4. Il assume (peu probable, mais sait-on jamais ?). Genre "Effectivement, l’IA a participé à cette réflexion, ce qui en fait un texte hybride."
@Joker380 Votre comparaison avec l'enfant est excellente, mais si Internet est l'enfant braillard, capricieux, colérique, inconstant, qui apprend à marcher et qu' il faut laisser chuter pour mieux se relever et avancer, alors elle se retourne contre votre argumentaire de départ, qui voudrait qu'on cloue le bec ou qu'on fulmine contre les réseaux sociaux, cet enfant immature et caractériel...
@ - Laurent Moussard -
Cher Laurent,
Si flatterie il y a, elle est d’une telle verve qu’elle se déguste comme un grand cru, et je ne peux que lever mon verre à ton commentaire aussi jubilatoire que profond. Ton enthousiasme m’honore et me réjouit, car si j’ai pu t’offrir dix minutes d’allégresse littéraire, c’est déjà une victoire sur l’absurde – et une belle connivence entre misanthropes peut-être quelque peu désabusés mais à coup sûr capables d’un rire franc.
Alors oui, je prends ce follower avec gratitude, en espérant que l’on continue à cultiver de conserve (sans pour autant se mettre en boîte) ce potager d’ironie et de lucidité. Bien à toi !
@bichetdenis 001Y
Cher ami,
Si la science a parfois trébuché, c'est qu'elle avance – et en cela, elle diffère fondamentalement de l’immobilisme des dogmes. Lui reprocher ses erreurs, c’est blâmer l’enfant d’être tombé avant de savoir marcher. Certes, elle tâtonne, corrige, se contredit parfois, mais toujours elle progresse, ce qui est un luxe que bien des idéologies n’ont jamais su s’offrir.
Mais aujourd’hui, l’ombre d’un débat métaphysico-épistémologique ne saurait assombrir mon humeur légère. Alors trinquons aux âneries, puisqu’elles font briller l’intelligence – et, accessoirement, aux imbéciles, grâce auxquels elle paraît plus éclatante encore !
@ Zoé Florent
L’idée que mon modeste pensum aurait eu pour objectif sournois d’égratigner, fût-ce indirectement, « un certain autocrate influenceur » m’a rappelé une scène mémorable, en classe de quatrième. Ce jour-là, notre professeur de français, habité par la passion du verbe, venait de déclamer avec toute l’emphase requise :
« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, suspendez votre cours ! »
C’est alors que jetant un regard inquisiteur à travers ses binocles, il vit mon pote Jojo Verniaud, qui, fidèle à lui-même, somnolait en paix au fond de la classe. Se tournant vers lui, il lui lança :
— À ton avis, Verniaud, qu’a voulu dire Lamartine avec ces vers ?
Jojo, qui ne brillait pas par son amour des lettres mais compensait ce défaut par un bon sens paysan inébranlable, haussa les épaules et répondit, imperturbable :
— Bah, M’sieur, si elle avait voulu dire quelque chose, la Martine, ben elle l’aurait dit.
Ce qui m’a valu trois heures de colle, parce que je n’ai pas pu me retenir d’éclater de rire.
Je t’assure avec la plus sincère des convictions, que mon seul but était ici de me distraire un peu en m’adonnant à l’art de la pamphlétisation. Malheureusement, n’ayant pas trouvé cette noble catégorie dans la nomenclature officielle de mBS, j’ai dû me résoudre à classer mon petit texte sous la nomenclature « Essai ». Un essai certes plus proche de celui d’un pilier qui enfonce la ligne d’en-but par la seule force de ses épaules que des élégantes divagations de Montaigne.
Bonne après-midi à toi. Bise.
Jusqu'en 1850, l'Académie des sciences était persuadée que l'homme avait été créé par Dieu, 2000 ans avant JC. Je pourrais vous citer toutes les bourdes de la science, qui a fait volte-face dès qu'une nouvelle vérité devenait incontournable Galileo Galilée, Darwin, Pasteur, ont fini par imposer leur découverte après des procès et des calomnies. Leur vie, leur carrière ont été menacées…
Allons, allons, cher ami, ne chantons pas les louanges de la science parfaite et éternelle, elle a dupé l'humanité. Vous voulez des exemples, il y en a mille, dix mille... Je pense simplement qu'avant, on croyait aveuglément, sans douter, et que maintenant, avec Internet et les fake news, les complotistes, nous savons qu'il faut se méfier, trier le bon grain de l'ivraie...Franchement, qui croit que la terre est plate à part qqs illuminés ou des théologiens fous ? Ni vous, ni moi, donc où est le problème ? On n'est pas obligé de faire des bêtises des autres, les nôtres... Dans cette volonté de mettre au pas la pensée, d'enrégimenter l'humanité, nous ne gagnerons pas, il faut accepter la différence, el la diversités, les ânerie, elles sont souvent si drôles... et petite confidences, c'est grâce au imbéciles qu'il est facile d'être intelligent...
Bonjour @Joker380,
Pas de cœurs cette fois-ci, car je trouve que tu aurais pu écrire plus de 15 pages sur le sujet. Développer, faire des parallèles avec certains programmes TV et autres formes d’art à succès... Ton constat, nous pouvons tous le faire, ici comme ailleurs. Celui qui veut que le Net soit une merveilleuse base de données mais que les réseaux sociaux soient souvent le terrain de jeu de tous les excès. Du plus bisounours au plus haineux en passant par le plus perché. On s'y défoule, on ment, on s'invente sans limites, on délire, on retourne sa veste, on insulte, on impose ses avis... C'est virtuel, c'est du vent… et c’est si déculpabilisant de se le dire :-)…
Ceci dit, mon petit doigt me souffle que ces quelques pages ont plus été motivées par un certain autocrate influenceur que par le numérique, l’IA, etc.… Alors à quand un essai à son sujet ;-) ?
Bises et bon dimanche,
Michèle
@bichetdenis 001Y
Ah, cher optimiste, quel souffle rafraîchissant ! Vous peignez un Internet aux mille richesses, une agora numérique où la connaissance coule à flots, libre et joyeuse. Et vous avez raison : ne boudons pas notre plaisir ! Après tout, entre un brouteur du dimanche et un Brad Pitt discount, il y a de quoi se divertir.
Mais permettez-moi de tempérer un brin cet enthousiasme. Certes, le savoir n’est plus confiné aux tours d’ivoire des mandarins, mais il a aussi été joyeusement pillé, remixé et parfois défiguré par des alchimistes de la désinformation. Le complotisme, notamment en science, n’est pas une simple lubie de quelques illuminés en quête d’adrénaline cognitive : c’est un écosystème solide, structuré, où la foi l’emporte sur la preuve et où la réfutation devient la démonstration ultime de l’existence d’un complot caché. Face à de tels militants, ni les faits, ni les procès, ni même un manuel de logique imparable ne suffisent.
Alors oui, gardons espoir, restons critiques, mais ne nous laissons pas bercer par l’idée que l’accès au savoir suffit à éclairer les esprits. Parfois, il faut aussi un bon coup de « Tronche en Biais » (site que je vous incite à fréquenter, si vous manifestez quelque intérêt à la science) pour comprendre que la vérité n’est pas qu’une question de clics bien intentionnés !
Je pense qu'on trouve sur Internet et les réseaux sociaux ce qu'on cherche. Je n'ai jamais rencontré d'influenceur/ceuse...juste quelques brouteurs/euses qui me font marrer tant ils/elles sont ridicules et pas crédibles (salut les Brad Pitt)... Quant aux gens agressifs, ils m'en touchent une sans faire bouger l'autre… De temps en temps, je les taquine, et ils ne font pas toujours le poids... Cependant, il est vrai qu'il y a des perdants. L'information et le savoir qui étaient détenus par une caste de mandarins et de scribes, qui faisaient la pluie et le beau temps, généralement aux ordres du pouvoir, se sont dilués. Internet est une mine d'informations pour qui cherche des hypothèses alternatives et non la doxa… L'histoire, les langues, la littérature, les sciences, l'archéologie, l'art, tout est open, clair et gratuit. Un partage du savoir, des connaissances, une ouverture, une possibilité de culture inédite depuis l'aube de l'humanité... Alors, ne boudons pas notre plaisir et agissons avec lucidité, esprit critique... Il ne faut pas désespérer de l'homme et encore moins des femmes... Bien à vous..
@Catarina Viti
On me dit qu’on pourra bientôt inclure dans nos textes des emojis
coloriables par le lecteur, ce qui contribuera à maintenir davantage
encore son attention. Sans doute y aurait-il autant de vanité à emprunter
le ciseau à bois de Geppetto que d’imaginer pouvoir se donner l’image
de Parthénope. Restons donc dans le domaine du raisonnable...
@ Autant en emporte le vent
Si les réseaux sociaux étaient vraiment l’auberge espagnole que vous décrivez, il y aurait de quoi désespérer de l’humanité. Ce qui s’y déchaîne en termes
d’agressivité, de haine et de mauvaise foi dépasse de loin ce que l’on observe dans les interactions quotidiennes de la vraie vie. En vérité, ces plateformes ne
sont pas de simples miroirs, mais des prismes qui exacerbent les passions les plus vives. Narcisse s’y mire, certes, mais dans une eau troublée, où le
moindre frémissement peut se transformer en tempête.
C’est fou ce qu’on peut faire dire à l’IA !
En plus, Gepetto lui a offert de superbes icônes pour rythmer le texte de façon à ce qu’on ne s’ennuie jamais. Le pied.
Ca c'est la version cataclysmique, mais il existe bcp de gens intéressants, sympas, cultivés sur les réseaux sociaux. Disons ni plus ni moins que dans la vie courante...En fait chacun, y projette et y trouve ce qu'il cherche, ce qu'il' veut ce qu'il est. Un miroir, un boomerang... le reflet de soi-même.. Narcisse qui se mire dans le mare...